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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 4 |
EAN13 | 9782366024746 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Louis-Philippe, roi des Français, était monté sur le trône, en 1830, à la faveur d’une révolution ; une autre révolution l’en a chassé, née, comme souvent, de la conjugaison d’une intense propagande en faveur d’un changement de régime et d’une crise économique dramatique. De 1844 à 1847, les cours de la pomme de terre, touchée par le mildiou, et du blé, victime de la sécheresse, ont été multipliés par cinq. Le prix du pain, la denrée de base, a suivi, entraînant une chute de la consommation des produits manufacturés. En conséquence, la France compte aujourd’hui un million de chômeurs.
François Guizot, président du Conseil depuis l’an dernier mais véritable maître du pays depuis 1840, qui avait résumé son action par cette formule : « Enrichissez-vous par le travail ! », a perdu tout crédit. Encore fallait-il un incident pour que la grogne sociale se transformât en émeute. C'est chose faite le 22 février, quand, Guizot ayant interdit la tenue d’un banquet républicain, la foule s’empara de la rue. Le 23, une manifestation tourne au drame. Devant la résidence de Guizot, le 14e de ligne attend les protestataires, baïonnette en joue. Les soldats tirent : 52 manifestants s'écroulent, touchés à mort. Leurs cadavres sont déposés sur des charrettes et le cortège funèbre les mène à travers toute la ville. Partout déjà refleurissent les barricades.
En trois jours d’émeutes, la monarchie de Juillet est à terre. Le 24 février à midi, Louis-Philippe, assiégé au palais des Tuileries, préfère abdiquer en faveur...