Conférences adressées aux protestants et aux catholiques

John Henry Newman, Jules Gondon

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• Catholic Church

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Extrait

CONFÉRENCES
ADRESSÉES
AUX ETPROTESTANTS AUX CATHOLIQUES.CONFÉRENCES
ADRESSÉES
AUX PROTESTANTS ET AUX CATHOLIQUES
PAR
J.-H. NEWMAN,
de l'Oratoire de de Neri
;Saint-Philippe
Traduites de avec del'anglais Approbation l'Auteur,
Par JULES GONDON.
Déficient et etpueri laborabunt, injurene»
infîrmitate cadent autem •
; qui in Dosperant
raino. mutabunt fortitudinem. »
PARIS.
SAGNIER ET BRAY, LIBRAIRES-ÉDITEURS,
RUE DES 64,SAINTS-PERES,
1850"'DU TRADUCTEUR.PRÉFACE
dontla convenableLa je puissepluspréface
1
lase trouve dansfaire ces Conférences ,précéder
faitle Rév. Père Newman m'alettre suivante que
m' enl'honneur de écrire j'étais, apprenant que
:l'intention de traduire sondans ouvrage
5 1850.janvierOratoire, Birmingham,
Mon cher M. Gondon,
Y termes flatteursJ'ai dans le lesUnivers,vu, journal
dans vous des nouvelles Conférences que jelesquels parlez
de vous écrireviens de et nepublier, je puis m'empecher
vous en mes remercîments bien sincères.
pour exprimer
« Je vous ferai même sur levolumeen lui-même,temps,
une observation vous serez bien aise d'entendre deque
moi. Ces Conférences étant destinées à un public anglais,
surtout me demande si elles conviendrontet protestant , je
à la dont la se ou deFrance, composeégalement population
bons ou d'incrédules c'est là une sur
; questioncatholiques
il de ma de vouloirseraitlaquelle présomptueux, part,
émettre un m'adresse à vou* carjugement , quand je , je
1 Discourses adressée! to Mixed Congrégations.DUII PREFACE TRADUCTEUR.
ne connais la France d'une manièreque très-imparfaite.
Mais voici ce veux vous dire.jeque
« Dans le cours de ces beau-Conférences, j'insiste
: lessur cetcoup argument que objections qui empêchent
de croire au catholicisme ne sont fortes celles
f pas plus que
élever contre la en L'idée d'uneDieu.qu'on peut croyance
et d'un moral est sigouverneurprovidence profondément
enracinée dans la doctrine de l'existencel'esprit anglais, que
de Dieu est une sorte de à l'aide onpoint d'appui duquel
en à remuer et à conduire unpeut arriver, Angleterre,
au dans cette manièrevoit,penseur catholicisme, parce qu'il
de une reductio ad absurdum desprocéder, arguments
contre dès conduisent à la de Dieu.l'Église, qu'ils négation
Mais la être de lapensez-vous que question puisse posée
même manière en France ? On aux deFrançaisreproche
sans aucune une idée sespousser appréhension jusqu'à
dernières limites en insistant devant eux sur les diffi-; or,
cultés l'on rencontre à l'existence de Dieu auque prouver ,
— —lieu d'arriver s'ils ont des au
dispositions scepticisme
à leur faire le n'est-il à craindreaccepter catholicisme, pas
ne les à nier la Divinité ? De telle sortequ'on pousse que
fécond en bons résultats à enl'argument, Londres, produi-
rait de mauvais à Paris.
« Excusez-moi en vous unesi, parlant ainsi, témoigneje
anxiété convenable et si me mêle de ce ne me,peu je qui
Mais connaissant vos bons sentimentsregarde guère. , pour
moi et la de tout ce n'aigrande imperfection que je fais, je
de vous soumettre cette crainte.pu m'empêcher D'ailleurs,
tout en vous mes laexprimant appréhensions, j'abandonne
chose à votre le mien à
,jugement plus apte que apprécier
ce convenir ou non faire le bien en France.qui peut pour
« mes vœux les tendres et mes humblesAcceptez plus
et mon cher M. Gondon avec unprières , croyez-moi , ,
etc.etc., etc.,profond respect,
a John H. Newman
,
« de la de l'Oratoire. »Congrégation