Morts ou vivants? Suppression et survivance de la Compagnie de Jésus
284 pages
Français

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,c^ yUWTiy'^ Morts ou Vivants? appi^essioî) el' %iiP^\\li\r)cz "De [^ A deCompagnie gésus casii' H. EditeurOUDIN, rue de 1010, Mézicres, 1902 «OSTONCOUEc;KlI,m.^fiï (ê^ f^7 //O AVANT PROPOS. « »et ecce vivlmnsQuasi niot'ientes, Cor. VI,(II 9). Les ont de leurs monastères;Religieux, disparu la cloche ne tinte dans l'humble plus campanile de Fautel est seul et aucun bruitbois; ;dépouillé de la ou de la dans les cor-pénitence prière longs ridors les cellules ouvertes la vie; témoignent que s'en est comme une âme sort à laretirée, pauvre —fin les «blessures béantes du : Mortspar corps ou vivants ? Ceux virent les s'en aller s'inclinè-qui Pieligieux rent saluer au une douleur et unepour* passage Où les menaient ces chemins dedignité suprême. la et de l'exil? A le demandait-on : dispersion peine il tant le étaitimportait peu d'ailleurs, cortège d'hommes vivants laissaient derrière euxtriste, qui les les les le meilleur deamis, habitudes,œuvres, leur et lu vie tremblante de leursame, presque —«membres : Morts ou vivants ? IV * -X- La n'^est neuve. Saint-Paul lapasquestion les chrétiens dès les premiers joursposait déjà pour il la ausside il ^a et résolvait; ;posait,l'Evangile »(( Nou$ et nous vhons.mourir,paraissons Jamais Les Césars avecquestion plus capitMe.

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,c^yUWTiy'^Morts ou Vivants?
appi^essioî)
el' %iiP^\\li\r)cz
"De
[^
A
deCompagnie gésus
casii'
H. EditeurOUDIN,
rue de 1010, Mézicres,
1902
«OSTONCOUEc;KlI,m.^fiï(ê^
f^7
//OAVANT PROPOS.
« »et ecce vivlmnsQuasi niot'ientes,
Cor. VI,(II 9).
Les ont de leurs monastères;Religieux, disparu
la cloche ne tinte dans l'humble
plus campanile
de Fautel est seul et aucun bruitbois; ;dépouillé
de la ou de la dans les cor-pénitence prière longs
ridors les cellules ouvertes la vie; témoignent que
s'en est comme une âme sort à laretirée, pauvre
—fin les «blessures béantes du : Mortspar corps
ou vivants ?
Ceux virent les s'en aller s'inclinè-qui Pieligieux
rent saluer au une douleur et unepour* passage
Où les menaient ces chemins dedignité suprême.
la et de l'exil? A le demandait-on :
dispersion peine
il tant le étaitimportait peu d'ailleurs, cortège
d'hommes vivants laissaient derrière euxtriste, qui
les les les le meilleur deamis, habitudes,œuvres,
leur et lu vie tremblante de leursame, presque
—«membres : Morts ou vivants ?IV
*
-X-
La n'^est neuve. Saint-Paul lapasquestion
les chrétiens dès les premiers joursposait déjà pour
il la ausside il ^a et résolvait; ;posait,l'Evangile
»(( Nou$ et nous vhons.mourir,paraissons
Jamais Les Césars avecquestion plus capitMe.
leurs bourreaux et leurs bêtes fauves s'acharnent
encontre les et les chrétiens tombantchrétiens,
les Césars : deux cultes et deux civih'-prient pour
sations luttent ainsi un monde ancienétrangement,
les furieuseset un monde toutesnouveau, passions
toutes les vertus et les Césars n'encontre ; déjà
de tandis les chrétienscruauté,plus quepeuvent
dans les une vie et uneprennent supplices vigueur
nouvelle. Dioctétien enfin un
frappe grand coup,
a sera le dit-il : c'en est fait d'une racequi dernier,
lala secte du Christ est abolie de leterre,impie,
nom des chrétiens est ici la dernièreprononcé pour
»fois. Nomine C/mstianonnn deleto.
Et les chrétiens se continuaient danspourtant,
le même de et dans sa famillepalais l'Empereur ;
et s'il la collé l'oreille auxpourtant, avait, nuit,
dalles de son aurait entendu lespalais, l'empereurV
Psaumes des les Jecaîaconibes, hymnes l'espérance
les de Dieu à sonchrétienne, promesses Eglise,
l'avenir assuré au et lui-même auChrisf, rem})ire
de la croix : Les Chrétiens vivaientpied toujours.
De siècle en il faut Fhistoire constatesiècle, que
la même vitalité des œuvres et des communautés
chrétiennes. N'est-ce toute Thisloire d'ailleurs,pas
l'étude deset le récit institutionsque humaines,
vivent le Christ les animequi au-dedans,quand
meurent elles refusent ouqui quand qu'elles rejet-
tent l'âme divine du Christ ? A cette desleçon
les rois et ils cesse-choses, s'instruire,pourraient
ou même ils s'abstiendraient deraient, persécuter
ou les ordres ils
;l'Eghse Pieligieux y gagneraient
de dans l'histoire avec des noms moins hon-passer
teux ils surtout le de; s'épargneraient déplaisir
en ladu monde, saluant résurrection etdisparaître
le retour de leurs victimes les entrées dans laplus
mort.
La au XYIII' siècle,CompagniedeJésus,
connut, plusqued'autresCommunautéschrétiennes,.
la des humains contre Dieu etConspiration pouvoirs
contre son Christ. D'où lui vinrejit tant de coupsVI
il nous a inlércssaot de lemortels, raconter,paru
moins encore de chercher et de diretoutefois, que
d'où lui vint la force de les sans mourir.supporter
Les hommes et ce fut Thonneur d'uneservirent,y
ou deux Provinces les Constitutionsprédestinées ;
de rOrdre y ce fut la saoesse et la sfloircservirent,
du Saint de ;posthume Fondateur, Ignace Loyola
mais le servit queSaint-Siège y plus personne,
et une fois de dans la force etc'est, Phistoire,plus
la douceur de Dieu visihles dans Faction souve-
raine des Papes.
Nous avons cru ce tableau d'histoire mériteque
sansau moins d'être et nous l'essavonsébauché,
de Le tentera aprèsplus prétention. sujet peut-être
nous ouvrier moins novice : l'œuvrequelque
achèvera, à et au Christ,qu'il glorieuse l'Egh'se
vivants dans lales montrera l'un et l'autre jusque
mort humaine et immortels.
W =/.:
Le Juillet Clément XIY le Bref21 1773, signa
)y la Com-c( Dominus ac Redemptor qui supprimait
de Jésus: toute d'autorité,pagnie espèce spirituelle

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