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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 22 Mo |
Extrait
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COMPARATIVE ZOOLOGYMUSEUM OF
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SAMUEL GARMANr^
19280CT5HISTOIRE
NATURELLE
DES POISSONS.de l'imprimerie de V."" Bercer-I,cvrai;i.t.STRASBOURG,,
HISTOIRE
NATURELLE
DES POISSOJXfS,
PAR
m. LE B.^^ CUVIER,
Pair de France, Grand-Officier de la Légion d'honneur, Conseiller d'État et
au Conseil royal de l'Inslruction publique, l'un des quarante de l'Académie
française. Associé libre de l'Académie des Belles-Lettres, Secrétaire per-
pétuel de celle des Sciences , Membre des Sociétés et Académies royales de
Londres, de Berlin, de Pétersbourg, de Stockholm, deTurin, de Gœttingue
des Pays-Bas, de Munich, de Modène, etc.;
ET PAR
M. A. VALENCIENNES,
Professeur de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle, Membre l'Académiede
royale des sciences de Berlin, de la Société zoologique de Londres, etc.
TOME SEIZIÈME.
A PARIS,
Chez: P. BERTRAND, rue Saixît-André des arcs, n." 38.
STRASBOURG, chez V." Levrault, rue des Juifs, n° 33.
1842.
SAVERTISSEMENT.
l'histoire desJ'ai commencé dans ce volume
desnombreuse et utilepoissons de la famille
premièrecyprinoïdes je n'ai traité dans cette
;
C'est ellepartie que des cyprins à barbillons.
etcomprend les plus grandesqui les espèces
lesles plus estimées, et celles sur lescjuelles
l'agriculturehommes qui veulent encourager
importantes, doiventet une de ses branches
Gou-porter leur attention et appeler celle du
grandes et de fruc-vernement. Il aurait dey
deà sur l'acclimatationtueuses tentatives faire
de nosbarbeau est indigèneces espèces. Le
pas con-contrées la carpe n'était certainement;
septentrionale du temps desnue dans l'Europe
acquisi-Romains : une des plus précieusesc'est
xv. siècletions en ce genre; c'est vers la fin du
qu'elle a été in-ou le commencement du xvi.^
poissonsAngleterre. Lestroduite seulement en
des pro-rouges nos dorades, qui viennentou
Chine, se sont natu-vinces assez chaudes de la
Cetdans nos climats.ralisées tout récemment
que siexemple nous donne la preuve certaine,,
AVERTISSEMENT.
X)
l'on portait ses vues vers ce genre d'amélioration
de nos eaux douces et des produits qu'elles
peuventnous donrter , on aurait de grands avan-
tages à introduire de nouvelles espèces de pois-y
sons d'eau douce. Les lacs de l'Inde, abondanssi
en poissons variés , nous fourniraient des espèces
qui supporteraient nos saisons car les cyprins;
de l'Inde à dess'élèvent dans les montagnes
hauteurs de cinq à six mille pieds au-dessus du
niveau de la mer , là oii les rivières se congèlent
vantées par les natu-tous les ans. Ces espèces,
ralistes qui ont fait l'histoire de ces contrées,
atteignentjusqu'à trois pieds de long : ce serait
une nouvelle richesse apportée au produitdonc
de la pêche. Il est assez curieux de voir la grande
quantité de cyprins dont sont peuplées les eaux
de l'Inde; la hauteur à laquelle ces espèces
s'élèvent dans les montagnes et vivent dans les
ruisseaux les plus clairs et les plus rapides,
lorsqu'on ne trouve dans ces climats aucune
truite poissons que l'on peut nommer en Eu-
,
rope essentiellement alpins.
Je ne connais non plus aucune espèce de
équinoxialecyprin des Andes de l'Amérique
et le nombre de ce genre que l'ondes poissons