Mires de la Soci zoologique de France
612 pages
Français

Mires de la Soci zoologique de France

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
612 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

mm iïV-:^>îp-;i>;'' -rr^:^ 'iffr^ lùL> {^¥JV 1 PEOPLEFOR THE EDVCATIONFOR FOR SCIENCE LIBRARY OF AMERICAN MUSEUMTHE OF HISTORYNATURAL MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE POUR LANNEE 1890 1^ ( *T'-^ )^^., u ^MËMOniES ni-: LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE POUR L'ANNEE 1890 TOML: III Première Partie PA II IS AU siî-:ge dh la société rue des7, Grands-Augustins, 7 1889 rt^ MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE LA KAHLK DES JUMARÏS SUCHETETPar André Depuis le milieu duWh siècle, juscju'à nos jours, un uoiiibie considérable d'auteurs, la plupart des naturalistes et des physiolo- gistes, se sont occupés du croisement, soi-disant fécond, entre VE.le Bos tauriis et deux espèces appartenant au iieni'e Equus, asinus.caballus et VE. premier dit avoir qu'il existait à Gratia-Gesner, le ai)])ris(1), (Grenoble) un Mulet (|ui naît de l'Anesse et du Taureau etnopoli appelle Jumart en français. Cette indication se trouve dans((u'on l'édition de M. D. L. I., Tiguri apud Christ. Froschoveruni, 799. Ilp. même dans l'édition d'Henri Laurent de Francfort, anno SCVI-ay LICIO-IOCX, IGO, que des hommes dignes de foi avaient vu aussip. au pied du Mont Spelugi (Tyiol) des animaux ués de la Jument et du Taureau. Après Gesner, Huelï et Cardan parlent de ces prétendus(2) (3) hybrides.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 19
Licence :
Langue Français
Poids de l'ouvrage 38 Mo

Extrait

mm
iïV-:^>îp-;i>;''
-rr^:^
'iffr^lùL> {^¥JV
1
PEOPLEFOR THE
EDVCATIONFOR
FOR SCIENCE
LIBRARY
OF
AMERICAN MUSEUMTHE
OF
HISTORYNATURALMÉMOIRES
DE LA
SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE
POUR LANNEE 18901^ ( *T'-^ )^^., u
^MËMOniES
ni-: LA
SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE
DE FRANCE
POUR L'ANNEE 1890
TOML: III
Première Partie
PA II IS
AU siî-:ge dh la société
rue des7, Grands-Augustins, 7
1889rt^MÉMOIRES
DE LA
SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE FRANCE
LA KAHLK DES JUMARÏS
SUCHETETPar André
Depuis le milieu duWh siècle, juscju'à nos jours, un uoiiibie
considérable d'auteurs, la plupart des naturalistes et des physiolo-
gistes, se sont occupés du croisement, soi-disant fécond, entre
VE.le Bos tauriis et deux espèces appartenant au iieni'e Equus,
asinus.caballus et VE.
premier dit avoir qu'il existait à Gratia-Gesner, le ai)])ris(1),
(Grenoble) un Mulet (|ui naît de l'Anesse et du Taureau etnopoli
appelle Jumart en français. Cette indication se trouve dans((u'on
l'édition de M. D. L. I., Tiguri apud Christ. Froschoveruni, 799. Ilp.
même dans l'édition d'Henri Laurent de Francfort, anno SCVI-ay
LICIO-IOCX, IGO, que des hommes dignes de foi avaient vu aussip.
au pied du Mont Spelugi (Tyiol) des animaux ués de la Jument et
du Taureau.
Après Gesner, Huelï et Cardan parlent de ces prétendus(2) (3)
hybrides. En Suisse, écrit le premier, une Jument saillie par un
voulu un Poulain ayant seulement lesTaureau mit bas en temps
la Cavale, mais ayant la forme d'une Vaciie pour les crinspieds de
ne cite pas de faits, il se contente de donneret la queue; Cardan
quelques détails sur la conformation des produits.
Jean-Baptiste Porta dit avoir vu lui-même à Ferrare un animal de
la forme du Mulet, ayant la tète de Veau sur laquelle on apercevait
deux proéminences eu guise de cornes il était de couleui' noire et
;
avait des yeux de Taureau (4).
Historiœ nnirnalium, Lib. I, de Oii;i(Itii|H'dihus viviparis.
(1)
De conceptu et rjeneralione.(2)
De conlraïUct. medi.
(3)
auteur au XVI'' siècle, (pioique son Truite de Iti Magie natu-Nous plaçons cet(4)
trouvent ces observations, n'ait été imprime à Amsterdam qu'en 16(>4.relle où se
Mais on assure que Porta avait écrit les premiers livres de cet ouvrage à l'âge de
quinze ans ; or, Porta était né vers 1545 (Voyez Feller, Biogr iiniv.). Nous n'avons
Mag. nal.. nous la citons d'après Blunienbacli, Depu nous-mème consulter La
varietate nalura, 14 Goettingae, cb cclxxvi.generis humani p. ; b-: ANDKK SUCHETEÏ
l'Iusicdis auteurs du XVJIesièclo éf-riveut sur le uiêuic sujet; ils
ne sont jjas encore bien nombreux. Une première mention des
Jumarts est faite dans Hist. nat. max. Nieremberg, Anvers 1635. Au
chapitre XXIV, on trouve : « Un Cheval naquit d'un Taureau et d'une
Jument » et «au cljaijitre XXIX, on lit : une cinijuième espèce de
Mulets est celle qui naît de l'Anesse etdu Taureau. » Vient ensuite
Zacchias (Questioni's iiicdico-lcgales, Avenion l(îo7j, qui déclare avoir
vu lui-même le Mulet d'un Taureau d'une Mais leet Jument. c'est
pasteur Jean Léger, dans son Histoire (jénérale des églises évangé-
liqiu's du Piémont, imi)rimée à Leide en 10G9, qui a le plus contribué
à répandre cette croyance. Il est cité par presque tous les auteurs
qui ont écrit après lui. « Entre les bêtes domestiques, dit-il il n'y(1),
a que les Jumarts je trouvai à fait inconnus tousque tout en ces
pays septentrionaux. Cet animal s'engendre ou d'un Taureau et
d'une Cavale plusou d'un Taureau et d'une Anesse. Ceux-là sont
gros et s'appellent Baf petits Dii
; ceux-ci sont plus et s'appellent
;
ceux-là ont la mâchoire supérieure beaucoup plus courte que l'infé-
rieure, peuà près comme les Pourceaux, mais en sorteque les dents
de dessus sur le devant sont un pouce ou deux doigts plus reculées
que celles de dessous. Ceux-ci, au contraire, ont les mâchoires de
dessous beaucoup plus Lapins,longues, quasi comme les Lièvres ou
mais en sorte que les dents sont aussi plus avancées,de dessous
tellement que ni les uns ni les autres ne peuvent paistre à la cam-
pagne que làoù l'herbe est si longue qu'ils la coupent avec la langue;
ils ont teste et queue de Bœuf et tant soit peu d'élévation à la place
des cornes; et par tout le reste, ils tiennent de l'Ane ou du Cheval.
Leur force est inconcevable, sont pluseu égard à leur grosseur, ils
petits que les Mulets, mangent peu et dévorent le chemin. »
Le pasteur nous fait savoir (|u'il a fait jusqu'à dix-huit lieues
« tout par la montagne, le 3 »et 4 septembre, avec un tel Jumart;
il déclare avoir été beaucoup plus à son aise que s'il eut été monté
sui' un Cheval et accompagne son récit d'une ligure assez grossière
re|)r('seiilant sa monlui'(î. Ainsi il clablil une (listinclioii eiitic l'aiii-
Mial (|ui nait d'un Taureau et d'une Cavale et le produitdu Taureau
et de l'Anesse cette (iislinclion avait du rcslc déjà été l'aile par
;
tous ses prédécesseurs.
Le célèbre, mais trop crédule John Locke, ipii croyait sans
difilculté l'hybrideà du Chat et du Rat! s'empresse d'accueillir ces
assertions et parle du Jumart « from the mixture of a bull and a
Cliap. I, 7 et 8.(1) pp.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents