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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 29 Mo |
Extrait
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JîaMcKEW PARR COLLECTION
MAGELLAN
and the AGE of DISCOVERY
PRESENTED TO
BRANDEIS UNIVERSITY • 1961NOUVELLES ANNALES
DES VOYAGES
ET
DES SCIENCES GÉOGRAPHIQUES.
Neuvième arniée,
(AVRIL, MAI, JUIN 1827.)
TOME DE34 LA COLLECTION.DE l'imprimerieDE J.SMITH, RUB MONTMORENCY, K" J 6.NOUVELLES ANNALES
DES VOYAGES
ET
DES SCIENCES GÉOGRAPHIQUES,
CONTENANT
ORIGINALESDES RELATIONS INEDITES;
DES VOYAGES DANS TOUTES LESNOUVEAUX LANGUES, TRADUITS
,
OUEXTRAITS ANALYSES
J
DES MEMOIRES SUR l'oRIGINE, LA LANGUE, LES MŒURS, LES
ARTS ET LE COMMERCE DES PEUPLES;
ET l'annonce de TOUTES LES DECOUVERTES, RECHERCHES ET
ENTREPRISES QUI TENDENT ACCELERERA LES PROGRES DES
SCIENCES GÉOGRAPHIQUES ;
AVEC DES CARTES ET DES PLANCHES
,
PARPUBLIÉES
MM. EYRIÈS, DE LARÉNAUDIÈRE et KLAPROTH.
DEUXIÈME SÉRIE.—TOME IV.
PARIS,
LIBRAIRIE DE GIDE FILS,
RUt SAINT- MARC -FEYDEAU, N" 20
1827,iil>
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TxaNOUVELLES ANNALES
DES VOYAGES
ET
'
DES SCIENCES GÉOGRAPHIQUES.'
EXTRAIT
DU VOYAGE DE M. A.-W. REPHALIDÈS
IEN SICILE.
(SUXTE.)
Girgenti et ses environs.
plus magnifiquesUne des ruines les de l'Europe
premier temple dansest sans doute le l'angle de
l'est, nommé ordinairement temple de Junon-Lu-
majestueusement de loincine. Il se montre sur
l'on s'en approche remon-la colline, lorsque en
fertile.tant le long de la vallée C'est de là sur-
tout que l'on peut admirer l'effet prodigieux que
produisent ces colonnes sveltes , isolées et dé-
nuées de tout temple dont la Ion-ornement. Ce ,
^5î(6)r-::Ivr.
gueur est de 52 pas et la largeur de 23 , est moins
grand que. plusieurs églises; et cependant celle
de Saint-Pierre, quand même e\le aurôit une
meilleure façade paroîtroit peu considérable, ,
placée où l'est un édifice si simple. lesAutant
ancieii5 se sont, constamment efforcés de don-
ner à l'extérieur la forme la plus belle et la
plus pure , autant ils ont jcarement conçu vive-
ment la vie de plusl'intérieur. Le dessin de leurs
belles statues ne- rertd jamais l'expression pas-
sionnée des têtes de Rapbaël ni l'âme inexpli-
cable des yeux des Il paroît que l'onmadones.
ne pouvoit se prosterner et que devantprier la
majesté extérieure de ces temples grecs , et que
jamaisdans leur intérieur petit, resserré et sem^
blable à une prison , 1 ame ne pouvoit s'élever,
comme dans nos temples gothiques , avec leurs
colonnes élancées et leurs voûtes leaiguës. Si
caractère saint de nos églises dépend surtout de
l'obscurité magique que plusieurs écrivains attri-
buent aux voûtes gothiques la nuitprofonde des,
temples païens médiocrement des, éclairés par
lampes et par la lumière qui pénétroit quelque-
fois par la porte . devoit produire une impression
beaucoup plus forte. Les anciens , de même que
tous les païens, enveloppoiènt d*une obscurité
mystérieuse la partie la plus importante de leurs
idées religieuses, ainsi que l'iiîtérieur de leurs
temples. On ne peut objecter que le panthéon