Continuité de l espèce humaine
170 pages
Français

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Continuité de l'espèce humaine , livre ebook

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Français

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Description

L'humain, un être complexe, a, en un certain moment de son évolution, perdu de vue le dessein premier de son existence: la conservation de la vie et la continuité de l'espèce humaine. L'auteur nous rappelle l'objectif fondamental de l'expérimentation humaine de la vie. Partant des relations de l'homme avec la nature, avec l'environnement, ce livre expose la manière dont l'unité d'expérimentation humaine considère celui-ci. Il expose les différentes structures de l'humanité, les lois et les forces qui régissent ce que l'homme est capable de contrôler et ce qui échappe à son contrôle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2015
Nombre de lectures 13
EAN13 9782336382135
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre

N GOR D OC S ÈNE





CONTINUITÉ DE L’ESPÈCE HUMAINE


L’HUMAIN FACE À LUI-MÊME :
Je suis un témoin oculaire
Copyright




















© L’H ARMATTAN , 2015
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattanl@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-73224-4
Dédicace


A ma grand-mère – Aïssatou Dibor D IOUF
R EMERCIEMENTS
L’une des idées développées dans ce livre est que chaque individu aligne sa position spirituelle et sa position physique dès qu’un décalage entre les deux existe. Cela implique que tout mouvement (action) physique ou spirituel d’un individu n’est pas une bienfaisance pour l’unité de vie bénéficiaire, mais une bienfaisance pour lui-même. Aussi ne sommes-nous pas tenus de remercier un individu qui aurait eu un mouvement qui nous est favorable. Je me permets de déroger à cette idée.
La présente contribution à la pensée collective visant à réduire l’ignorance des humains qui freine leur liberté a été préparée en utilisant les fruits de ma coopération avec des unités de vie humaine, animale, végétale et minérale avec lesquelles j’ai été en contact durant mon expérimentation de la vie. Je suis matériellement incapable de les nommer individuellement. Elles s’identifieront quand elles liront ces pages. Je les remercie.
P RÉFACE
L’humain, un être complexe, a, en un certain moment de son évolution, perdu de vue le dessein premier de son existence : la conservation de la vie et la continuité de l’espèce humaine. A travers ce livre, Ngor nous rappelle l’objectif fondamental de l’expérimentation humaine de la vie. Partant des relations de l’homme avec la nature, avec l’environnement, ce livre expose la manière dont l’unité d’expérimentation humaine considère celui-ci. Elle s’y sent à part, voire supérieur, au point d’agir de manière démesurée et déraisonnable sur celui-ci. Ce qui est une menace réelle au but premier de l’homme.
Un autre aspect du livre est la relation de l’homme avec lui-même. L’homme a créé de son propre chef des forces qui à tout instant lui causent des problèmes et l’empêchent de vivre utilement. En effet, l’homme s’est créé des besoins inutiles et il court derrière eux tout le long de son existence. Ayant créé ces forces, il ne vit pas utilement, sa consommation augmente et il nuit à son environnement et donc se nuit, car Ngor nous signale que nous sommes une partie intégrante de l’environnement. Tout ce qui le touche, nous touche.
L’auteur nous plonge également à l’intérieur des structures qui réglementent la vie en communauté. Il va de la relation bilatérale (entre deux unités d’expérimentation humaine de la vie) à la relation multilatérale (famille, Etat-Nation…). Ce livre expose les différentes structures de l’humanité, les lois et les forces qui régissent ce que l’homme est capable de contrôler et ce qui échappe à son contrôle (phénomène social…).
L’humanité doit s’arrêter un moment, le temps de lire ce livre pour se rafraîchir la mémoire et défaire la part des choses pour distinguer son dessein primordial de ce qui a été créé après et qui le surcharge. La conservation de la vie doit primer sur tout.
On doit prendre conscience des menaces qui pèsent sur la continuité de l’espèce humaine. Et seule la source anthropologique est à évoquer dans cette menace. L’homme, avec sa « soif de reconnaissance » et sa tendance à se considérer comme important va jusqu’à menacer sa propre existence. L’envie d’être reconnu, de montrer sa capacité, sa grandeur lui coûte son bien-être, son bonheur, sa conservation et même sa continuité.
Le bonheur, tel que décrit dans ce livre, n’est pas dans « l’Avoir », ni dans ce que l’on montre, mais plutôt dans « l’Etre ». Le bonheur vient de l’intérieur et non d’une quelconque reconnaissance extérieure. Ce que les hommes oublient la plupart du temps. Aussi, pour combler ce manque, ils se noient dans le matérialisme et la dérive. Comme conséquence, il y a la création des échelles sociales, la structure dominant/dominé. Cela se représente jusqu’à la structure unitaire de la société qui est la famille.
Pour résoudre ce problème, Ngor nous incite à nous attaquer aux causes et non nous attarder aux conséquences. Aussi, il ne faut pas restreindre le champ des sources d’où peut venir la solution. Certes revenir en arrière pour réparer les erreurs est de l’ordre de l’utopie, mais contrôler ce qui est à venir est tout à fait possible.
Le maître-mot est de vivre utilement et de se décharger du poids superflu que nous supportons et qui éclipse notre épanouissement dans un univers aussi parfait.
Aligner notre position spirituelle et notre position physique s’avère aussi primordial. Mais encore faut-il régler judicieusement sa position spirituelle…
Gora F ALL Ingénieur Couturier Chef d’entreprise
PREMIÈRE PARTIE
C HAPITRE 1 C HEF D’ACCUSATION : CRÉATION DE TROIS FORCES QUI ANÉANTISSENT L’ESPÈCE HUMAINE 1
… qui est qualifié pour dominer les hommes, sinon ceux qui dominent leur conscience et disposent de leur pain ?
(D OSTOÏEVSKI, 2008, p. 359)
C’est avec désespoir que nous le constatons. La prophétie de George O RWELL dans son livre 1984 est en train de se réaliser. La continuité de l’espèce humaine est actuellement menacée plus qu’elle ne l’a jamais été durant toute son histoire. En effet, les humains s’entretuent sans raison, partout dans le monde ; une grande partie des individus ne procure pas à leur corps les nutriments (eau, protéines, minéraux…) nécessaires à son maintien, et à leur esprit les émotions favorables à son bien-être ; partout les humains ont coupé les liens qui les unissaient les uns les autres et se séparent par des murs de haines et de mensonges ; des humains ont le pouvoir sur d’autres humains qu’ils maintiennent en esclavage ; et la grande majorité des humains survit dans certaines situations où leur qualité d’humain est en permanence remise en cause et manque cruellement d’espoir en l’avenir. Bref les humains ne sont plus capables de sentiments humains ordinaires. Us ne sont plus capables d’amour, d’amitié, de joie de vivre, de rire, de curiosité, de courage, d’intégrité (O RWELL, 1981, p. 362).
Le désespoir émousse le sens de la vertu chez un homme. Plus rien n’a d’importance pour lui. Il fera n’importe quoi pour y échapper – voler, commettre des actes de violence – ou peut-être, essayer de s’oublier dans la débauche.
(G RIFFIN, 1962)
Êtes-vous surpris ? J’imagine que oui, mais c’est la triste réalité.
Nous vous demandons juste de penser de façon intègre à votre expérimentation de la vie, à votre relation avec vous-même, à votre relation avec vos partenaires (conjoint, parents, enfants) d’expérimentation de la vie, à votre relation avec les membres des communautés (quartier, village, usine, nation) auxquelles vous appartenez, à vos relations avec les humains habitant des contrées lointaines (australiens, chiliens…), à vos relations avec les humains qui ont fini leur expérimentation de la vie (morts) et avec ceux qui n’ont pas encore commencé la leur (futurs nés), à votre relation avec les autres unités d’expérimentation de la vie (les minéraux, les végétaux, les animaux). Nous nous risquons d’affirmer que vous ne serez plus surpris et vous ne serez pas satisfait de la situation actuelle de l’espèce humaine.
La question que vous vous posez naturellement est comment l’espèce humaine a pu arriver au point de menacer sa propre continuité. C’est une question valide, car le bon sens n’admet pas l’autodestruction préméditée. Oui, mais l’espèce humaine n’a pas de bon sens, n’est pas intelligente. Elle a créé de son propre chef trois forces qui sont en train de faire de chaque humain un esclave. Ces trois forces sont : la force sociale, la force économique, et la force politique.
Ces trois forces ont été créées par tous les humains, suivant la société qu

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