L'art héraldique / par H. Gourdon de Genouillac

H. (Henri) Gourdon De Genouillac

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• Heraldry

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• Nombre de lectures: 12
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 16 Mo

Extrait

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CARI.SCHOENHOF
BOSTON
Street 144.Tremont
Class 9 2,3.6
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PECK LIBRARY
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Norwjc^,^«Free Academy
NORWICH, CONN.
BOOK 929.6.0742 c. 1
GOURDON DE GENOUILLAC # L ART
HERALDIQUE
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SCHOENHOF
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fCOLLECTION PLACEE SOUS LE HAUT PATRONi^GE
DE
l'administration des beaux-arts
l'aCADÉMIE FHANÇAISFCOURONNÉE PAR
(Prix Montyon)
PAR L'ACADEMIE DES BEAUX-ARTS
(Prix Bordin)
Droits de traduction et de reproduction réservés.
Cet ouvrage a été déposé au Ministère de l'Intérieur
en décembre 18S9.'DE E R B M E HBIBLIOTHÈQUE L S I G E M T DES BBÀDX-ilRTS
PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DE M. J U L E 3 OOMTB
L'ART
HERALDIQUE
H. GENOUILLACGOURDON DE
PARIS
MAISON QUANTIN
COMPAGNIE GÉNÉRALE d'iMPRESSION ET d'ÉDITION
RUE SAINT-BENOIT
7,''n\INTRODUCTION
Aux siècles derniers, l'art héraldique tenait une
place considérable dans Péducation des nobles et il
n'était pas de bourgeois qui n'en eût une teinture.
Quant aux sculpteurs,artistes, peintres, graveurs,
architectes, dessinateurs, céramistes, brodeurs, etc., la
connaissance de cet art leur était indispensable.
Car alors on représentait des armoiries partout et
le des volumes,sur tout : les relieurs en ornaient plat
carrossiers en faisaient peindre sur les équipagesles
qui sortaient de leurs ateliers, elles figuraient à l'angle
elles segauche supérieur des portraits peints à l'huile,
gravure dédiée à un grand per-montraient au bas de la
boutons des livrées, les housses des che-sonnage, les
l'argenterie,vaux, les dossiers des fauteuils, les cadres,
possesseur noble oules bijoux, tout était aux armes du
bourgeois.
le trésor se trouvant à sec,Oui, bourgeois. En 1696,
lesordonna que les princes et princesses,un édit royal
les ecclésiastiques et
- gens d'épée, de robe, de finance,
franches et autres, qui occu-les bourgeois des villes
de fairepaient des charges et emplois, seraient tenus
jyay6 INTRODUCTION.
enregistrer leurs armes à l'Armoriai général et de
payer un droit de vingt livres.
On tenait réaliserà une grosse recette, on enregistra
les blasons qui furent présentés et les titulaires pro-
fitèrent de cet enregistrement pour les transmettre à
leurs descendants.
Après Tart héraldique semble banni.1789,
Toutefois, —il ne disparutjamais il ne pouvait dispa-
raître,puisque la pratique s^en fût-elle perdue en France,
on Peut retrouvée en vigueur dans le reste de TEurope.
Du moins en France on ne l'enseigne de làplus;
les fautes grossières que commettent journellement les
artistes appelés à employer des figures héraldiques, soit
dans Tornementation moderne, soit dans la reproduc-
tion de documents anciens.
Que de fois ne voit-on pas au théâtre des décors sur
lesquels s^étalent effrontément des blasons représentant
des lions rouges sur un fond vert, ou un chevron d'ar-
gent sur un fond d'or!
.
Jamais le goût des collections ne fut plus en hon-
neur que de nos jours; mais combien de collection-
neurs sont dupes de fripons !
Tel marchand de tableaux affirme que le portrait
qu'il veut vendre est celui d'un lieutenant-général et il
prend à témoin l'écu des armes qui s'y trouve en belle
place. Or deles armes sont celles d'un grand prévôt
l'hôtel, dont les fonctions sont aussi clairement indi-
quées par la représentation de deux faisceaux de
verges d'or avec la hache consulaire, qu'elles le seraient
par une inscription.
Dans les ventes publiques, des libraires, et même