Ce que croyait ma mère
238 pages
Français

Ce que croyait ma mère , livre ebook

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238 pages
Français

Description

Lorsque sa mère meurt, son fils comprend qu'elle n'a jamais accepté la mort de son mari dans le camp de concentration de Neuengamme et a toujours cru qu'il était vivant… Impressionné par tant d'opiniâtreté, il entreprend de faire la lumière sur ce qui n'est, au départ, qu'une hypothèse et se lance à la recherche de la vérité : son père est-il mort ou vivant ? Plus de quarante ans après les évènements, une telle enquête est-elle possible ? Pour prouver la conviction de sa mère, il est conduit à parcourir l'Europe en tous sens, collectant des renseignements auprès de ceux qui seraient susceptibles de lui fournir la réponse tant souhaitée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 septembre 2016
Nombre de lectures 8
EAN13 9782140016912
Langue Français
Poids de l'ouvrage 27 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JeanFrançois Eutique CE QUECROYAITMA MÈRE Roman
Ce que croyait ma mère
Jean-François Eutique
Ce que croyait ma mère
Roman
Du même auteur chez le même éditeur
J’aurais tant voulu,2015.
Couverture : Mathilde Blanchet.
Des photos légendées, directement en rapport avec J’aurais tant vouluetCe que croyait ma mère, sont consultablesà l'adresse :
http://eutique-jf.wixsite.com/romans
© L’Harmattan, 2016 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-343-09699-5 EAN : 9782343096995
Constatant que la fin de l’histoire laissait une porte entrouverte, des lecteurs ont demandé une suite à J’aurais tant voulu. J’ai résolu de leur donner satisfaction. J’ai poussé la porte et lancé les investigations.
Ce que croyait ma mèreest une enquête distincte de J’aurais tant voulu et bien qu’elle comporte des références à ce livre, elle n’en est pas la suite mais le complément et la conclusion.
Chapitre 1 Le téléphone sonne. C’est Janine.  — Salut frérot. J’avais rendez-vous à dix heures avec maman, mais quand j’ai sonné chez elle, elle n’a pas ouvert.  — Et alors ? Elle est sortie.  — Non, nous avions rendez-vous. Hier, c’est elle qui m’a demandé de venir, elle n’a pas pu oublier. J’ai sonné, frappé à la porte, mais elle n’a pas répondu. Je suis retournée chez moi et depuis je téléphone, en vain. Tu ne travailles pas ce matin ? Tu ne peux pas aller la voir, toi ?  — Tu n’avais pas ta clé ?  — Je l’avais oubliée.  — Bon. D’accord, je vais y aller.  Avant d’entrer, je sonne, plaque mon oreille contre la porte mais le silence règne à l’intérieur. J’entre sans faire de bruit. De l’autre côté du salon, j’aperçois la porte de la chambre ouverte, le lit n’est pas fait. C’est surprenant. Au claquement du pêne, j’entends :  — C’est toi Janine ?  — Non maman. C’est moi. Où es-tu ?  — Dans la chambre.
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