COREAM

Sébastien Boussois

Description

Depuis tout ce temps, je suis en quête de l'amour absolu. Le désir charnel, intellectuel et spirituel conduit à la production d'un elixir d'intemporalité. Je suis né jeune, je vis jeune. Et je mourrai jeune. Avec ces compagnons d'un jour ou de plusieurs, j'essaie de me rappeler Jules, mon premier amour. Qui est-il aujourd'hui ? Serai-je toujours amoureux en le revoyant ? Et si le premier amour était le dernier ?

Sujets

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 septembre 2012
• Nombre de lectures: 15
• EAN13: 9782296505360
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Depuîs le commencement, je ne parle inalement que de phîlosophîe. Derrîère mon obsessîon du physîque, derrîère mon amour de la jeunesse éternelle, derrîère le fantasme du corps de mes amants, je ne suîs en quête que d’une chose : l’îmmortalîté. Avec ces compagnons d’un jour ou de plusîeurs, je me sens tout-puîssant et éternel. Avec eux, j’essaîe de me rappeler Jules, mon premîer amour. Il a dîsparu de ma vîe îl y a dîx ans. Et voîlà qu’îl réapparaït tout à coup. Qu’est-îl devenu entre-temps ? Quî est-îl aujourd’huî ? Seraî-je toujours amoureux en le revoyant ? Et sî le premîer amour étaît le dernîer ? Depuîs tout ce temps, je suîs en quête de l’amour absolu. Le désîr charnel, întellectuel et spîrîtuel conduît à la producon d’un élîxîr d’întemporalîté. Je suîs né jeune, je vîs jeune. Et je mourraî jeune. Et lorsqu’au dernîer de mes jours, l’on me posera la queson suîvante, celle qu’Héphastos dans le Banquet auraît posée : « Hommes, que voulez-vous l’un de l’autre ? », je répondraî : « Je me veux toî et je te veux moî ».

SébasIen Boussois La Dîgue(édiIons du Cygne, 2007) dont il vient de Irer un scénario, etJ.T(édiIons du Cygne, 2008).

Image de couverture : © Marco Desscouleurs - Fotolîa.com.

Sébastien Boussois

COREAM Roman

COREAM

Sébastien Boussois COREAM Roman

L’Harmattan

Du même auteur : La Digue, éditions du Cygne, Paris, 2007. J.T, éditions du Cygne, Paris, 2008. Dans ce grand abandon, à paraître en 2013. Mille mercis à la mystérieuse Reine du Printemps. © L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-336-00277-4 EAN : 9782336002774

« Le désir sexuel, pour autant qu’il est éveillé Par cette part de beauté transcendante incarnée dans un beau corps, Est une forme de bas niveau de l’activité philosophique : Toute impulsion sexuelle visant à posséder Une autre personne physiquement représente Une expression rudimentaire de notre désir métaphysique De nous approprier le bien à tout jamais, de devenir immortel ». David M. Halperin, Platon et la réciprocité érotique « Ah Dieu tout puissant ! Se peut-il que l’absence ait tant de charmes, et que nos faibles organes suffisent à cet excès de bonheur ? »

Julien Offroy de la Mettrie, L’Art de Jouir « Eros intangible. Eros uranien, pour les hommes grossiers des époques morales, tu n’es plus qu’un péché infâme ; on t’appelle Sodome, céleste contempteur de toute volupté » Joséphin Péladan, De l’androgyne

A Franck, Julien, Thomas, Yann, Adam, Julien, Frédéric, Antoine, Corentin, Eric, Olivier, Pierre-Yves, Alexandre, Chakib, Raphael, Yassine, Jésus, Davy, Alexandre, Jean-Charles, Frédéric, Morgan, Rémi, Nicolas, Hugo, Flavien, Clément, Michel, Corentin, Guillaume, Vincent, Bassam, Lorenzo, Pierre-Paul, Gaël, Aurélien et les autres…