De porte en porte
332 pages
Français
332 pages
Français

Description

Ce recueil de nouvelles nous invite à un voyage, ou plutôt à une chorégraphie parisienne. Dona et Madeleine s'adonnent à un « pas de deux » libre et improvisé, ouvrant et fermant des portes à tour de rôle, dans chaque arrondissement de Paris. Des portes de toutes les couleurs du sentiment, sans ordre concerté, où les temps, la réalité personnelle et la pure fiction se confondent. Un ballet qui raconte et invente, non sans quelque dérision, des destins multiples et qui dans un ultime « pas chassé » se rejoignent sur un petit coin de banlieue et bien au-delà.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 janvier 2017
Nombre de lectures 4
EAN13 9782140026652
Langue Français
Poids de l'ouvrage 24 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DE PORTE EN PORTE
Line Toubiana
et Marie-Christine Point
Ce recueil de nouvelles nous invite à un voyage ou
plutôt à une chorégraphie baroque de portes parisiennes
qui dansent, chantent et déchantent parfois. Dona et
Madeleine s’adonnent à un « pas de deux » libre et
improvisé, ouvrant et fermant des portes à tour de rôle, DE PORTE EN PORTEdans chaque arrondissement de Paris.
Des portes de toutes les couleurs du sentiment, sans
ordre concerté, où les temps, la réalité personnelle et la Histoires parisiennes
pure iction se confondent.
Des portes comme des éclats de vie, tendres ou Nouvelles
violents, arrachées à la marche du temps, qui auraient pu
être oubliées, abandonnées et déinitivement muettes,
mais qui ressuscitent ici, mues par l’amour de Paris et
de la vie.
Un ballet de portes uniques et jumelles qui racontent
et inventent, non sans quelque dérision, des destins
multiples et qui dans un ultime « pas chassé » se
rejoignent sur un petit coin de banlieue et bien au-delà.

Line Toubiana, professeure agrégée en lettres
modernes et docteure en littérature comparée,
est également directrice artistique du Festival
du cinéma israélien à Cannes Ciné Croisette et
critique de cinéma à Radio JFM et à l’UPF (Union
de la Presse Francophone).
Marie-Christine Point, professeure agrégée en
lettres modernes, est également comédienne
au théâtre et au cinéma. Elle a interprété entre
autres Maria La Noiraude de Gil Vicente et le
Préface d’Henri Raczymowrôle de la mère dans le ilDmo uche écossaise de
Bruno François-Boucher.
ISBN : 978-2-343-10619-9
27 €
Line Toubiana
DE PORTE EN PORTE
et Marie-Christine Point












DE PORTE EN PORTE

Histoires parisiennes









Écritures
Collection fondée par Maguy Albet


Seigneur (Pauline), Augusta mouille-cailloux, 2016.
Berkani (Derri), Les couveuses, 2016.
Gaspin (René), Froideterre. Le roman d’un poilu, 2016.
Galluzzo (Rosine), Toutes les larmes de mon corps, 2016.
Rouet (Alain), Les incivilités du trapèze volant, 2016.
Tanguy Taddonio (Anne), Le mariage, 2016.
Le Boiteux (François), Le rêve grec, 2016.
Sabourin (Jean-François), Le long chemin de l’exode. L’histoire d’un
homme libre, 2016.
Payet (Sylvie), À fleur de peau, 2016.
eBensimon (Jean), Le Hors-venu. Contes brefs, 2 édition, 2016.
Aubert-Colombani (Éliane), La Guerre à six ans ou De la rue Béranger à
la rue Danton, 2016.
Dulot (Alain), Que s’est-il passé, madame ?, 2016.
Viellevoye (Josée), Josse et autres souvenirs détournés, 2016.
Lévy (Odette), Les Derniers Feux du rayon vert, 2016.
Vidal (Edgard), Arcanes dormants, 2016.


*
**

Ces quinze derniers titres de la collection sont classés par ordre
chronologique en commençant par le plus récent.
La liste complète des parutions, avec une courte présentation
du contenu des ouvrages, peut être consultée
sur le site www.harmattan.fr
Line Toubiana et Marie-Christine Point






















DE PORTE EN PORTE

Histoires parisiennes


Nouvelles




Préface d’Henri Raczymow












































































































Des mêmes auteurs


Un lieu à soi, L’Harmattan, 2012
Destins croisés, L’Harmattan, 1996.






















































© L’Harmattan, 2016
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.editions-harmattan.fr

ISBN : 978-2-343-10619-9
EAN : 9782343106199











... l'air charrie toujours des rumeurs
singulières et celui qui consacre son
attention aux voix ou aux portes qui
claquent n'est jamais déçu.
SIEGFRIED LENZ
La leçon d’allemand


... chaque chambre possédait une porte de
couleur différente. Pivoine, Glycine, Rose,
Fleur de la passion. Et qui sait, peut-être
que c'est ce qui nous attend ...
DONNA TARTT
Le Chardonneret















à Guy, à Francis


En guise de préface : Ma mère l’Oye

C’est un jeu de dames qui nous est ici proposé. Entendez : joué par
des dames, qui poussent leurs pions chacune son tour le long de cases,
de porte en porte. Un jeu de l’Oie : la spirale y préside. Une spirale
dont les cases sont plus ou moins arbitraires, mais pas plus après tout
que l’ordre alphabétique. Ici, ce sont les arrondissements de Paris, du
premier au vingtième. Pour l'une, parcours temporel selon la mémoire.
Lieux de mémoire, si l’on veut, mais non institutionnels (à l’instar de
l’entreprise éditoriale de Pierre Nora) ; la toponymie des rues et les
strates mémorielles sont ici accordées ; elles coïncident au gré de la
contrainte d’écriture (et il n’y a, de Racine à Perec, d’écriture que
contrainte), le pari tenu d’une adéquation. Fragments d’existences
imaginaires pour l'autre, empreints de l'émotion précieuse et fugitive
du vécu.
On dit que le jeu traditionnel de l’Oie vient de l’Italie antique, qu’il
est un symbole ludique de la roue de la naissance et de la mort,
semblable à la vie humaine avec ses aléas, ses passages obligés, ses
impasses imprévues, parfois fatales, ses descentes vers des souterrains
sombres et humides qui dérobent possiblement des trésors enfouis, ses
ascensions vers de vertigineuses amours. On le sait, ce jeu dessine une
spirale, sorte de labyrinthe, de dédale. C’est un jeu initiatique si l’on
veut, avec au bout, à la clé, la connaissance supposée de la vie, notre
vie. D’autres métaphores le caractérisent : c’est un jeu de parcours qui
représenterait un pèlerinage où l’on revisite, de case en case, de porte
en porte, les lieux de notre vie. Quoi d’étonnant, dira-t-on, si à l’issue
du parcours nous avons compris le sens du chemin parcouru, puisque
précisément nous l’avons parcouru ? Certes. Mais une incertitude
pourtant semble persister. Alors, certains jugent non tout à fait
déraisonnable que de revenir sur leurs pas, de tracer à nouveau, noir
sur blanc, les méandres du chemin, de poser de petits cailloux, tel un
certain « Petit-Poucet rêveur » qui égrène, dans sa course des rimes.
Ce doublement des pas dans les rues parisiennes, parcours d’une
existence entière, version plus ou moins vécue et version écrite, se
voit ici thématisé par un doublement d’art à chaque case du Jeu. Par
exemple, pour visiter le Louvre, oser affronter les tableaux et leur sens
d’abord indéchiffrable, Madeleine se munit et se prémunit d’un
précédent, un viatique garant de sa propre légitimité, légitimité de qui
11 est exclu encore de la haute culture : la visite de ce même Louvre par
la noce endimanc

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