Le choix de Myriam

Rose Pequignot

Description

Myriam, jeune étudiante, travaille à l'hôtel Les Goélands pour l'été où elle y rencontre un homme. Ils sont tous deux victimes d'un véritable coup de foudre. Mais la jeune femme se méfie ; peut-être est-il marié ? se dit-elle. Elle se fiance alors avec un autre qu'elle apprend à aimer. Que va devenir le premier prétendant, lui, toujours épris ?

Sujets

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 02 octobre 2012
• Nombre de lectures: 36
• EAN13: 9782296505698
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

13,50 € ISBN: 978-2-296-99235-1

Rose Péquignot

Le choix de Myriam

LE CHOIX DE MYRIAM

© L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-296-99235-1 EAN : 9782296992351

Rose Péquignot

LE CHOIX DE MYRIAM

Du même auteur aux Éditions L’Harmattan Dans la même collection Une deuxième vie, 2012. Oriane, 2011 Juliette, mon amour, 2010 L’aventure autrichienne, 2010 Myrto et les hommes,2009 Le poison du doute,2009 Les demoiselles de la maison des loups,2008 Le démon du soir,2007 L’oubli… peut-être ?,2006 Nina, la nièce du curé,2006 La croisière,2004 Dans la collection « Graveurs de mémoire » Nous étions heureux,2004 Dans la collection « Contes des quatre vents » Abou et le léopard,2009 La merveilleuse histoire de la petite Hou, 2006

CHAPITRE 1

L’hôtelles Goélands était une vaste villa très élégante ; la porte du hall était largement ouverte et l’on voyait un grand luxe de plantes vertes sur le sol dallé de blanc et recouvert par endroits de tapis aux couleurs vives. Sur le côté, on pouvait admirer une pelouse très soignée, avec des groupes de fauteuils et de tables sous des parasols. Plus loin, dans le fond du « parc », comme le nommait la maîtresse du lieu, on devinait un court de tennis dont la terre rouge attirait les regards. Sur le pilier droit de la grille d’entrée, un panneau expliquait les agréments de l’hôtel : douze chambres avec salles de bain privées cuisine soignée, clientèle choisie chiens interdits tennis, salon de musique Propriétaire : Madame Hélène Tardieu.

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Le voyageur, portant un simple sac de voyage et une raquette dans son étui, lut avec soin l’écriteau, puis pénétra plus avant. C’était un homme dans la trentaine, souple et mince. Sa haute taille le faisait remarquer au premier coup d’œil. Il portait une tenue d’été décontractée, mais élégante : pantalon de toile bleu très pâle, chemise en voile de la même couleur et tennis impeccables à ses pieds. Des lunettes noires cachaient ses yeux, et ses cheveux très noirs bouclaient légèrement. Il marchait à grands pas et fut bientôt sur les deux marches qui donnaient accès à la villa. Aussitôt entré, il retira ses lunettes de soleil ; ses yeux, éblouis par le grand soleil du dehors, s’habituèrent rapidement à la pénombre qui régnait à l’intérieur. Il s’avança vers une petite pièce dont la porte ouverte portait l’indication : « Bureau de l’hôtel », et frappant un petit coup au panneau, il entra. Derrière une grande table soigneusement rangée, une femme de quarante-cinq ans environ, un peu trop « enveloppée », mais gracieuse et encore jolie, écrivait sans lever les yeux. D’une voix engageante, elle articula : – Vous désirez ? Et leva son regard vers le visiteur. Elle avait cru qu’un des clients avait besoin d’elle, et elle était fort aimable avec sa clientèle. Elle avait pour principe qu’un client satisfait en amène un autre et qu’une clientèle « choisie » ne peut amener qu’une clientèle également « choisie » ! Mais,

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lorsqu’elle vit le beau jeune homme s’incliner devant elle, elle frémit de contentement. Sa joie fut instantanément stoppée par l’idée que l’hôtel était complet et même pour une recrue aussi distinguée, elle ne pouvait pas faire de miracles ! Cependant, elle minauda : – Que puis-je faire pour votre service, monsieur ? Le ton interrogatif appelait à décliner son nom. – Serge Barendse, madame. Ma voiture est tombée en panne tout près d’ici et le garagiste en a pour deux jours, peut-être trois, avant d’avoir la pièce neuve nécessaire. C’est lui qui m’a donné le nom de votre hôtel en m’assurant que je ne pouvais pas trouver mieux ! Elle se rengorgea et pensa qu’à l’occasion, il lui faudrait dire un mot aimable au garagiste. – Malheureusement, nous n’avons plus rien ; vous savez, nos clients sont presque tous des fidèles qui louent longtemps à l’avance. Je suis vraiment désolée... Son regret était sincère. Elle avait vraiment envie de garder encore un peu ce séduisant garçon. Soudain, elle eut une idée : – Il y aurait peut-être un moyen, si vous vouliez vous contenter d’une chambre plus petite, mais tout de même confortable, avec douche ? – Bien sûr, pour deux ou trois jours, ce serait parfait. – Alors, installez-vous au salon, on va vous apporter à boire et je vais aviser.

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