Les tribulations de J.Alfred Prufrock au pays des moas géants
194 pages
Français

Les tribulations de J.Alfred Prufrock au pays des moas géants , livre ebook

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194 pages
Français

Description

Les tribulations de J.Alfred Prufrock au pays des moas géants se lit d'abord comme un roman d'aventures très drôle au pays du long nuage blanc, c'est-à-dire, en Nouvelle-Zélande. Roman d'aventures ou conte philosophique, le grand puzzle des emprunts littéraires cachés dans la narration, nous fait retrouver les interrogations premières et universelles dans les mots secrets d'Eliot ou de Shakespeare. A mettre décidément entre toutes les mains.

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Informations

Publié par
Date de parution 02 septembre 2015
Nombre de lectures 17
EAN13 9782336390024
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

GrahamSage
Les tribulations de J. Alfred Prufrock au pays des moas géants
Lettres Anglo-Saxonnes
Roman
© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 9782343069418 EAN : 9782343069418
Les tribulations de J. Alfred Prufrock au pays des moas géants
LettresangloȬsaxonnes
CettecollectionapourbutderéunirdestextesclassiquesetcontemporainsangloȬsaxons.Réservéeàlaprose,elleaccueilleaussibiendestraductionsquedesœuvresdirectementécritesenfrançais.
Graham Sage Les tribulations de J. Alfred Prufrock au pays des moas géants Traduit de l’anglais par Chantal Serrière
L’Harmattan
Préface
Il y a tout juste 100 ans... 1915-2015
Dans ce roman singulier, mêlant les genres en toute liberté, l’auteur, Graham Sage, ressuscite J. Alfred Pru-frock, personnage directement emprunté au très célèbre poème de T.S. EliotLa chanson d’amour de J. Alfred Pru-frock,paru en 1915 dans la revuePoetry. Le lecteur français connaît peu ce texte embléma-tique de la littérature anglaise moderne. Il faut savoir qu’à partir de lui, s’opère une rupture dans l’écriture, une onde de choc dans le monde littéraire anglophone, comparable à celle provoquée en France par la prose ico-noclaste d’un Céline (réputation sulfureuse mise à part), par exemple. On n’écrira plus jamais comme auparavant, après ce poème qui balaie les codes formels : assonances, rythme irrégulier, jeu de ponctuation, etc...Mais surtout qui impose langage de tous les jours et coq-à-l’âne de la SHQVpH QDWXUHOOH LOORJLVPHV HW LQÁXHQFHV LQWHUWH[WXHOOHV les plus variées dans le temps et l’espace. Son auteur, T.S. Eliotdont on commémore en2015, le cinquantième anniversaire de sa mort, est né aux États-Unis, en 1888. Il a pris la nationalité anglaise en 1927 et est devenu le plus anglais des écrivains anglais. 7UqV LQÁXHQFp SDU OD SRpVLH IUDQoDLVH LO pWXGLH PrPH HQ 1910 à Paris et y rencontre Apollinaire et nombre d’autres poètes. Son maître avoué est Jules Laforgue (1860-1887), connu pour être l’inventeur du vers libre dans lequel sa
vision pessimiste du monde, sa mélancolie et son hu-mour s’expriment très souvent à travers la familiarité du style parlé. De plus, comme de nombreux écrivains de l’époque, T.S. Eliot témoigne du grand désarroi européen qu’a fait naître la Grande Guerre. L’oeuvre fait ainsi éclater les codes et le cloison-nement des références. Philosophes grecs, Shakespeare, Apollinaire, Rimbaud et tant d’autres cohabitent dans une même recherche intemporelle sur les interrogations humaines. Prufrock, l’homme vieilli de ce poème em-blématique, amaigri, presque chauve, communique son angoisse à l’idée de ne plus être apprécié des femmes– femmes savantes – (trop savantes ?) au lecteur-son-sem-blable, peut-être inquiet comme lui de ne savoir que dire lors d’une invitation à un simple cocktail, par exemple. La trivialité de la situation, croquée en quelques évocations cocasses, le chemin à prendre pour se rendre j XQH LQYLWDWLRQ OHV UXHV VRUGLGHV OD VXSHUÀFLDOLWp GHV SD-roles échangées, les réminiscences sensuelles d’un autre jour, voire d’un autre temps, le brouillard jaune, obsé-dant, n’en conduisent pas moins aux questionnements fondamentaux.Hamlet. Je ne suis pas Hamlet, et ne voulais pas l’être. Ainsi, la vie valait-elle vraiment la peine d’être YpFXH RX YDXGUDWHOOH HQFRUH OD SHLQH GHPDLQ " (Q GpÀ-nitive, l’homme devant la mer, chérissant les sirènes che-vauchant sur les vagues, est-il libre ? La contemplera-t-il toujours et pourra-t-il un jour sauver son âme en train de se noyer au fond du gouffre amer ? Roman picaresque s’il en est, le roman de Graham Sage mêle ainsi les situations et les genres sans com-plexes, jusqu’à la parodie. Prufrock appartient à toutes les époques. Ses inquiétudes sont les nôtres. Et le burlesque
DEVROX O·HPSRUWH VRXYHQW VXU OD JUDYLWp GH OD UpÁH[LRQ métaphysique. Rire d’abord et avant tout de l’absurde et surtout de la peur qui nous étreint devant nos destins singuliers ou dans nos engagements pour les causes peut-être perdues d’avance, comme la protection des espèces menacées... Mais rêver aussi par la grâce et la poésie du réalisme magique, assis sur la grève, face à la baie et aux collines, loin, très loin…
Le lecteur desTribulations de J. Alfred Prufrock au pays des moas géants,outre repérer les références à de pourra, nombreux ouvrages, s’amuser à retrouver les emprunts au poème de T.S. Eliot dont on trouvera le texte original, précédé par la citation de Dante, en italien, tel que qu’il a été publié en 1915. La traduction des vers d’Eliot en IUDQoDLV VH WURXYH HQ YLVj YLV j OD ÀQ GX URPDQ C.S.
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