Parfums d utopie
241 pages
Français

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Parfums d'utopie , livre ebook

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Description

Rencontres imprévues, lieux nouveaux, proches ou lointains, construisent une histoire où la légèreté ludique se mêle à l'émotion, sur fond de recherches scientifiques pleines de dangers, aux confins de l'intrigue policière et de la science fiction.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2011
Nombre de lectures 59
EAN13 9782336273495
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

P a r f u m s d ’ u t o p i e
Du même auteur Études et essais chez L’Harmattan (Dir.)Relativisme et éducation,2008 (Collection Éducation et philosophie) La communication non verbale avant la lettre,1995 (Collection Histoire des sciences humaines) (Dir.)Le corps et ses discours,1995(Collection Conversciences) Études et essais chez d’autres éditeurs (Dir.)La Philosophie saisie par l’éducation(2 vol.), Dijon & Paris, CRDP/CNDP, DARPE, 2005 Éducation et utopies, Paris, Vrin, 2004 L’Éducation, une question philosophique, Paris, Anthropos, 1998 (Dir., avec Hubert Hannoun)Pour une philosophie de l’éducation, Dijon & Paris, CRDP/CNDP, DARPE, 1994 La Pédagogie, 50 mots,Paris, Desclée de Brouwer, 1993
Anne-Marie DROUIN-HANS
P a r f u m s d ’ u t o p i e Roman à l’usage de ceux qui aiment le bon vin et n’aiment pas les méchants
© L’Harmattan, 2011 5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-13714-1 EAN : 9782296137141
Qu’on me pardonne d’avoir – à partir de données factuelles et scientifiques exactes – osé quelques fictions fantaisistes.
Première partie :Vertiges
I
a lui a pris comme ça. Elle s’est avancée vers le type en Ç complet gris, qui brandissait sa pancarte CCA. Elle lui a souri. Il a dit : – Jeanne Duval ? Elle a acquiescé d’un signe de tête. – Et votre collaborateur ? – Il est désolé. Un empêchement de dernière minute. Il vous appellera. – Vous n’avez pas plus de bagages ? – Je voyage toujours légèrement. – Venez. Vous êtes attendue avec impatience. Dans la Mégane noire qui avance silencieusement dans les rues de Dijon, ils sont installés, côte à côte, sur la banquette arrière. Le chauffeur a un air jovial sous son tee-shirt rouge, mais ne participe pas à la conversation. Celle-ci n’est pas facile pour Marianne. Maintenant elle est piégée. Il faut qu’elle tienne le plus longtemps possible. C’est le défi qu’elle se lance. Elle n’a qu’une pensée éphémère et amusée pour les deux, là-bas, qui attendent dans la gare et qui sont déjà critiques à l’égard des Dijonnais, qu’immanquablement ils déclarent non ponctuels. Ils n’ont qu’à ne pas généraliser si vite ! Tant pis pour eux…
TOPIE 8PARFUMS DU
Ne pas se couper. Répondre évasivement sans que ça en ait l’air. – Vous connaissez Dijon ? Elle hésite. En fait, elle y vient toutes les semaines depuis dix ans, mais elle fait toujours le même trajet du même bus. Elle connaît le Musée Magnin, le Musée des Beaux-Arts, le jardin botanique, la rue de la Liberté, avec la Librairie Privat et les Nouvelles Galeries (où elle s’est acheté une robe, un réveil, des chocolats de Noël pour le secrétariat) et, dans une rue perpendiculaire, laFNAC… Quand elle en a le temps, elle a pris l’habitude de faire à pied une partie du trajet, le regard parcourant les vitrines de mode ou de pâtisseries, et remontant vers les toits aux écailles de tuiles jaunes, rouges, vertes qui brillent au soleil ou consolent de la pluie. – Non. Je suis venue, une fois, il y a une dizaine d’années. Je ne me souviens plus très bien. – Je vous montrerai quelques curiosités. Elle sourit. Elle garde ses forces pour la suite. – Venons-en aux choses sérieuses. Je me suis laissé dire que vous travaillez constamment. J’espère que vous n’allez pas ressentir ce trajet comme une perte de temps. – Pour une fois j’apprécierai de me détendre. Je suis épuisée par une semaine folle. Il est long ce trajet ? Je veux bien de la musique… Le chauffeur s’exécute immédiatement. « Il n’a pas perdu une parole pense Marianne ». C’estFun-Radio. La musique est trop forte. Il faut aller jusqu’au bout de l’audace : – Je préférerais de la musique classique, si ça ne vous ennuie pas.Soupir à l’avant. Petit raclement de gorge gêné à l’arrière. Mais Marianne ne se démonte pas : – Vous ne m’avez pas répondu… Le trajet ?
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