Annie de Huston John
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Annie
de John Husto FICHE FILM Fiche technique
USA - 1982 - 2h09 ComÈdie musicale, Couleur
RÈalisateur : John Huston
ScÈnario : Carol SobieskidÕaprËs la bande dessinÈeAnnie, la petite orphelinede Harold Gray et la comÈdie musicale Annie
Musique : Charles Strouse
InterprËtes : Aileen Quinn (Annie) Albert Finney (Daddy Warbucks) Caroll Burnett (Miss Hannigan) Ann Reinking (Grace Farrell)
L E
Aileen Quinn (Annie)
D O C U M E N T
absence eut dÕailleurs terriblement nui une pareille comÈdie musicale adaptÈ dÕun livret scÈnique, et Huston contourn bien plus que dÕautres avant lui, les lou deurs inhÈrentes ‡ ce type dÕentrepris MalgrÈ tout, les conventions dÕun genr sont ce quÕelles sont : effets appuyÈs da le jeu des acteurs-chanteurs, outrance diverses, tautologies... Leur respect, ici par la mise en scËne, ne semble masque aucune forme de dÈrision. SÕil y a perve sion, elle nÕest donc pas ‡ lÕencontre genre ; peut-Ítre figure-t-elle dans l regard sur les personnages, Annie surtout Il est un reproche dont, ‡ lÕÈvidence, le fil ne saurait souffrir : celui de lÕabsenc dÕarriËre-plans. Ceux-ci, en effet, ne ma quent pas : IÕorphelinat (sÈquence dÕouv ture alertement menÈe) ou le fond histo rique du New Deal (avec un Roosevel dÕopÈrette tout ‡ fait charmant). Mais l film nÕest vÈritablement brillant que lor quÕil fuit son carcan dÕorigine, cÕest le avec la sÈquence finale de lÕenlËveme de la petite Annie par de faux parents e de la poursuite engagÈe entre ceux-ci et l pËre adoptif de la gamine, Warbucks. MalgrÈ son ‚ge et son sexe, Annie est u ´hÈros hustonienª. Sous ses airs de gami ne capricieuse ‡ lÕamÈricaine, elle a l dÈtermination et le go˚t de lÕaction de s prÈdÈcesseurs dans lÕÏuvre du cinÈast Sa fatalitÈ : IÕorphelinat, la misËre. L hasard : IÕenvie (qui en vaut bien dÕautr du milliardaire Warbucks (surprenan Albert Finney ! ) de faire partager son lux ‡ un orphelin pendant une semaine Notion sÈlective basÈe sur lÕarbitraire et l nÈgation de toute prise de conscience o action collective, que le film passe sou silence, jouant la carte de lÕÈmotion et d suspense affectif pour le seul personnag dÕAnnie. Bref, celle-ci fait ce quÕil faut p Ítre lÕÈlu(e). Son but, donc : la rÈussit RÈussite de sa sÈduction auprËs de l secrÈtaire de Warbucks, puis auprËs d milliardaire lui-mÍme, et, ‡ long terme rÈussite sociale par le fait de son adoptio dÈfinitive, au-del‡ de la semaine prÈvue Or, gÈnÈralement, ce type de dÈmarche s solde, pour les autres personnages
films de John Huston, par lÕÈchec. …ch non pas seulement comme constat, mai aussi et surtout comme traduction, dan lÕoptique du cinÈaste, de lÕinanitÈ du myt de la rÈussite en tant que reconnaissanc dÕun individu par les autres, la sociÈt Tous ces buts ‡ atteindre nÕÈtaien jusquÕici, que chimËres. Si la rÈussit effective des hÈros deA nous la victoir peut sÕexpliquer par le triomphe dÕu bonne cause sur la barbarie, peut-il en Ítr de mÍme avec Annie ? Huston serait-il e train de renier, du moins dÕoublier, se grandes thÈmatiques passÈes ? CÕest l question que pose ce conte (de NoÎl e lÕoccurrence), spectacle rÈussi et parfoi vivifiant, mais sans grand intÈrÍt pa ailleurs. Gilles Colpar Revue du CinÈma n∞37
A lÕÈpoque o˘ nous admirions en Husto un moraliste attentif et paradoxal, qui s doutait quÕil dirigerait un jour une com die musicale ? Alors que les amateurs, u peu dÈbarrassÈs de leur mÈlancolie, prÍ taient tout lÕintÈrÍt dont ils sont capabl aux efforts rÈcents pour inventer un nou veau genre musical, soit en accentuan lÕimitation consciente de la traditio comme le Donen deMovie Movie(Foli folie- 1979), soit en introduisant au bea milieu de sa dÈcence les indices patholo giques du vÈcu (The Rosede Mar Rydell, 1979) quitte ‡ bouleverser lÕancie formalisme (All that Jazz,Que le spec tacle commencede Bob Fosse, 1979) soit encore, plus adroitement peut-Ítre en confrontant les souvenirs iconogra phiques du musical classique avec un humanitÈ authentique et balbutiant (New York New Yorkde Marti Scorsese, 1977 ouOne from the Heart Coup de cÏurde Francis Coppola 1982), qui osait espÈrer quÕun film sent mental et simplet, franchement calquÈ su les bons vieux modËles de la Fox, san gÍne ni esprit critique, viendrait rÈveille de dÈlicieuses nostalgies ?
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
sÕy sont pas trompÈs : ils mettent autant de verve ‡ ÈcraserAnnieque leurs ancÍtres ont dÈployÈ de hargne pour fus-tiger les horreurs du music-hall amÈricain, il y a trente ou quarante-cinq ans.Annie serait une comÈdie lacrymale : la jeune interprËte cabotinerait ; le film manque-rait de drÙlerie et de rythme. Il faut leur accorder que le jeu dÕAileen Quinn est avare de sobriÈtÈ, mais ‡ peine plus que les petits airs dÕun grand nombre dÕenfants et donc beaucoup moins que la plupart des bambins de cinÈma. Quant au rire et aux larmes, on sait que la comÈdie musicale ancienne aimait beaucoup les rapprocher ou les mÈlanger ; il a fallu Freed pour y mettre bon ordre. Cette tradi-tion, dira-t-on, ne justifie rien. Mais pour-quoi les larmes sont-elles si bl‚mables ? LÕattendrissement que provoqueAnnie ne doit rien ‡ une pitiÈ mauvaise. La jeune orpheline, avec sa vaillance et son humour, suscite plutÙt notre admiration que notre apitoiement et si le public se laisse Èmouvoir, cÕest dÕune maniËre un peu plus subtile : il est soulagÈ de recon-naÓtre le charme infini de la sensibilitÈ, lorsquÕil voit lÕinflexible milliardaire se laisser Èbranler par le sentiment. La comÈdie larmoyante met en Ïuvre une logique de la commisÈration : les specta-teurs souhaitent que le spectacle lui-mÍme couronne lÕaffectivitÈ dont ils entourent les hÈros. La communication humaine rÈclame cet aveu, qui rÈvËle quÕelle ne se rÈduit pas ‡ la transmission dÕinformations. OrAnnieprÈsente ‡ cet Ègard une scËne dÕune rÈconfortante justesse. CÕest aprËs avoir vu au cinÈmaLa Dame aux camÈ-lias(Camillede George Cukor, 1936), quÕOliver (AIbert Finney), le fÈroce capita-liste, qui a retenu son Èmotion pendant toute la sÈance, se laisse aller, par le seul geste, et sans y prendre garde, ‡ manifes-ter sa tendresse pour la fillette : il la dÈvÍt pour la mettre au lit sans lÕÈveiller, avec une adresse typiquement paternelle, et il faut pour quÕil sÕen avise que sa secrÈtaire (Ann Reinking) lui en fasse la u
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mÈlodrame, mÍme dissimulÈ, provoqu un rÈveil sentimental. Une rÈplique Èton nante prÈparait cette surprise : en quit tant son palais, Oliver recommande quÕo nÕoublie pas dÕÈteindre lÕÈlectricitÈ d la cuisine. Comique de caractËre : cÕest u grigou. Comique loufoque aussi : le auteurs transportent les habitudes obser vables de la classe moyenne dans un situation Èvidemment fÈerique de riches se. Or cette absurditÈ souriante a le mÈri te de fracturer le caractËre dÕOliver comme il donne prise au rire, il ne saurai Ítre inaccessible aux exigences du cÏur. (É) Car siAnnieest une comÈdie musical rÈussie, son bonheur ne doit pas tout au retrouvailles. Aileen Quinn est une ver sion moderne de Shirley Temple. Oui mais moins quelques minauderies e quelques manies de singe savant. O retrouve avec plaisir le finale en fe dÕartifice, Èclatant de joie populaire matÈrialisant dans son scintillemen bariolÈ la surface sensible et diverse d lÕÈcran. Cela, cÕÈtait pour la Fox. Pour Warner: IÕatmosphËre historique, IÕen gement rooseveltien. Pour la M.G.M. IÕallusion ‡ une matiËre culturelle connu la bande dessinÈe de Harold Gray o˘ s promËne une horrible fillette aux orbite vides et qui a ÈtÈ adaptÈe ‡ Broadway e 1977. Et bien s˚r la chorÈgraphie ÈlÈgant et simple, bien suivie dans ses dÈveloppe ments par la mise en scËne, ce qui contraste agrÈablement avec la vÈtilleus rhÈtorique qui accompagne la danse dan trop de superproductions musicale rÈcentes. Quant au motif de la reconstitu tion de la famille, il appartient aux annÈe 30. (É) Comme toute rÈussite artisanale,Anni nÕest donc pas la simple application dÕu recette : cÕest lÕapplication difficile dÕ recette complexe. Huston nÕa pas donn une imitation servile et superficielle de comÈdies musicales dÕautrefois, il acceptÈ les conventions et les exigence du genre, pour viser les mÍmes mÈrite esthÈtiques que lui. On sÕÈtonnera peu Ítre de ne guËre reconnaÓtre ses prÈoccu
pations habituelles. Il serait sans dout sophistiquÈ de faire de la relation pater nelle un thËme commun ‡Annie, ‡l Bibleet ‡Freud: IÕinquiÈtude deva lÕautoritÈ inconnue se reconnaÓt ‡ pein ici. MaisAnnievient ‡ point pour rappe ler que Huston est aussi un trËs bon met teur en scËne : la vivacitÈ du rÈcit et l sourire du conteur rappellentLe piËg (The Mackintosh Man, 1973) ; le go˚ dÈcoratif peut faire songer ‡Mouli Rouge(1953). Huston, qui a ÈtÈ si sou vent contrariÈ dans ses entreprise dÕinvention esthÈtique, il le disait ‡ Robe Benayoun dans le numÈro 70 de Positif peut cette fois se montrer satisfait : i nÕest pas nÈgligeable, quand on a d gÈnie, de montrer quÕon a du talent. puis, aprËs tout, il nÕest jamais trop tar pour sÕamuse
r. Alain Masso Positif n∞264 - FÈvrier 198
Annieest un conte, un rÈcit merveilleu o˘ tout est prÈtexte ‡ chants et ballets mais avant tout, cÕest un hymne au cin ma, la preuve quÕun certaintype de spe tacle est bien vivant, efficace, producteu de plaisir. Accepter les deux heures de ce plaisir, d joie donnÈe, les accepter immÈdiatement ce nÕest pas, ici (en face dÕune Ïuv affirmative, se rÈclamant de la grande tra dition hollywoodienne de la comÈdi musicale et du mÈlodrame - plusieur plans deLa Dame aux camÈliasson partie prenante du film), adopter une lec ture naÔve, mais sÕinstaller dans lÕÈvid ce du film et en faire lÕÈpreuve. Autrement dit, ce film est achËvemente ouverture. AchËvement parce que seule la carriËr de Huston lui permet un tel culot et un telle assurance : produire sans miËvreri ni nostalgie une Ïuvre qui hÈrite dÕu genre codÈ, datÈ, et quÕon croit dÈpass dÕune Ècriture que lÕon pense impossibl assumer sinon par la parodie. Ouverture parce que Annie ne se prÈsent ni comme hÈritage ni comme testament
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mais, par son Èvidence mÍme, comme la possibilitÈ de tenir, en reconduisant et en dÈplaÁant le genre, un discours. (É) Anne Tarquie CinÈma n∞289 - Janvier 1983
Le rÈalisateur
Une Ïuvre qui mÍle force et humour. Comment sÕen Ètonner ? Fils du comÈdien Walter Huston, John Huston a fait un peu tous les mÈtiers dont ceux de boxeur et de cavalier : on ne peut donc lui donner de leÁons pour tout ce qui touche aux bagarres et aux chevauchÈes. Il est aussi dans sa jeunesse Ècrivain et mÍme acteur dans de petits films de William Wyler entre 1928 et 1930. Il voyage beaucoup. En 1938, il revient ‡ Hollywood et entame une carriËre de scÈnariste :Jezebel (Wyler),The Amazing Dr. Clitterhouse (Litvak),Juarez(Dieterle),High Sierra (Walsh),Sergeant York(Hawks). Avec Le faucon maltais, troisiËme version du cÈlËbre roman de Hammett, il fait ses dÈbuts de rÈalisateur. Courte interruption pendant la guerre. Mais Huston ne perd pas la main : il tourne trois documentaires o˘ il insiste sur les tragÈdieshumaines provoquÈes par les opÈrationsmilitaires. Let there be lightne sera jamais montrÈ en raison de la duretÈ de ses images. AvecLe trÈsor de la Sierra Madre superbe western o˘ il dirige son pËre et, ‡ nouveau, Bogart, Huston reprend sa saga fondÈe sur la thÈmatique de lÕÈchec. Le faucon maltaispour lequel sÕentre-tuaient Mary Astor, Sydney Greenstreet et Peter Lorre, nÕavait aucune valeur ; IÕor du trÈsor de Bogart est emportÈ par le vent ; les cambrioleurs dÕAsphalt Jungle (Louis Calhern, Sterling Hayden, Sam Jaffe...) Èchouent; de mÍmeLes insur-gÈs‡ Cuba ne rÈussissent pas lÕattentat dans les conditions quÕils avaient prÈvues. Le hÈros hustonien, malgrÈ lÕÈnergie quÕil dÈploie, nÕatteint pas son but, sauf si le hasard vient lÕy aider. Ne faisons pastou-tefois de Huston un moraliste dÈsabusÈ.
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pour elle-mÍme : quÕimporte le rÈsultala Sierra Madr Ce qui compte cÕest dÕavoir agi.avecGens de D A cette suite de chefs-dÕÏuvre que noution sur la mort, s propose Huston et dont Bogart est la figule plus nostalgiqu re centrale succËdent plusieurSÕil nÕa pas to superproductions o˘ Huston semble moinquÕil se trouvait ‡ lÕaise ‡ lÕexception deMoby Dicktion des grands, l meilleure des adaptations du cÈlËbrWellman, Walsh) roman de Melville. CÕest lÕÈpoque o˘LeannÈes cinquante Cahiers du CinÈmalÕexcluent du PanthÈoinconfortable m des grands rÈalisateurs. ´CÕest un fumirÈsumer prËs de teª, Ècrit Truffaut. Des Ïuvres commeLamÈricain et de barbare et la geishaouLa Biblen jeunequÕun dÈ contribuent pas ‡ rehausser son prestigeplus. LÕËre des grands films semble dÈfinitiv ment rÈvolue. Et puis John Huston ressusJohn cite. LÕÈpoque des grosses machines pr tentieuses (Freuddont Sartre devait fair initialement le scÈnario,The Misfit Filmograph Ècrit par Arthur Miller,Les racines d ciel) et des films alimentaires (The list o The Maltese Falc Adrian Messengeravec, au demeuran Le faucon maltais une stupÈfiante distribution) prend fin Across the Pacifi son tour. Taisons-nous sur lÕacteur p Griffes jaunes toujours inspirÈ, mais il fallait payer plu In this Our life sieurs pensions alimentaires ‡ la suite d Report from the Al nombreux divorces. Une troisiËme pÈriod court-mÈtrage sÕouvre dans la carriËre de John Huston : The Battle of Sa devient le cinÈaste des perdants (losers) court-mÈtrage Fat City, Èvocation des boxeurs dÈchus Let There Be Lig retrouve lÕinspiration des nouvelles dÕ TheTreasureofSier mingway et lÕon nÕoubliera pas ce pugil Le trÈsor de la Sie te urinant du sang aux toilettes.LÕhomm Key Largo qui voulait Ítre roiest une splendid We Were Strang adaptation de Kipling ; enfinWise bloo Les insurgÈs offre un tÈmoignage hallucinant sur le pul The Asphalt Jun lulement des sectes et des faux prophËte Quand la ville dort aux Etats-Unis : ici un prÈdicateur veu The Red Badge fonder ´IÕEglise du Christ sans Christ La charge victorie dans laquelle les aveugles ne voient pas The African Que les paralytiques ne marchent pas et le La reine africaine morts ne ressuscitent pas. Le boxeu Moulin Rouge Huston a retrouvÈ son punch. CÕest l Beat the Devil moment quÕil choisit pour publier so Plus fort que le di autobiographie :An open book. N Moby Dick PhÏbia, niAnniene mÈritent les cri Heaven Knows, tiques dont ils furent lÕobjet. Et qui pouva Dieu seul le sait mieux porter ‡ lÕÈcran le gÈnie verbal d The Barbarian a Malcolm Lowry, que JohnHuston dan Le barbare et la g Under the Volcanoo˘ la scËne du bor The Roots of He del renoue avec les fastes duTrÈsor d
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The Unforgiven1960 Le vent de la plaine The Misfits1961 Les dÈsaxÈs Freud1962 Freud, passions secrËtes The List of Adrian Messenger1963 Le dernier de la liste The Night of the Iguana1964 La nuit de l'iguane The Bible1966 La Bible Casino Royale1967 Sketch Reflections in a Golden Eye Reflets dans un oeil dÕor Sinful Davey1969 Davey des grands chemins A Walk with Love and Death Promenade avec lÕamour et la mort The Kremlin Letter1970 La lettre du Kremlin Fat City1972 La derniËre chance The Life and Times of Judge Roy Bean1973 Juge et hors-la-loi The Mackintosh Man Le piËge The Man who would be King1975 LÕhomme qui voulait Ítre roi Wise blood1979 Le malin PhÏbia1980 Escape to Victory A nous la victoire Annie1981 Under the Volcano1984 Au-dessous du volcan PrizziÕs Honor1985 LÕhonneur des Prizzi The Dead1987
Documents disponibles au France
Dossier Distributeur Positif n∞264 CinÈma n∞289 Saison CinÈmatographique 1983
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