Les Lumiéres de la ville de Chaplin Charlie
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Les lumiËres de la ville City lights de Charlie Cha FICHE FILM fiche technique USA - 1931 - 1h27 N. & B. - Muet
RÈalisateur :
Charlie Chaplin
ScÈnariste :
Charlie Chaplin
Musique : Charlie Chaplin
InterprËtes : Charlie Chaplin Virginia Cherrill Florence Lee Harry Myers
L E
Virginia Cherrill et Charles Chaplin
D O C U M E N T
permet de visualiser - avec esquisses lÕappui - Chaplin dans le costume de so rÙle en train de mettre en place la scËn et de chercher la meilleure solution pou indiquer que lÕaveugle prend Charlot po un millionnaire. CommencÈe vers le dÈbu du tournage, cette scËne ne trouva s conclusion quÕen septembre 1930 a Ëme 534 jourde tournage (dont 166 seule ment avaient ÈtÈ consacrÈs ‡ un rÈel tra vail dÕÈquipe). Entre autres pÈripÈtie Chaplin songea au milieu du tournage remplacer Virginia Cherrill par Georgi Hale, la vedette deLa ruÈe vers lÕo.rIl dut y renoncer. (LÕÈmission de Kevi Brownlow contient des essais de la der niËre scËne avec Georgia Hale.) Pa contre, il retourna vraiment toutes le scËnes du millionnaire ivre en remplaÁan Henry Clive par Harry Myers. Comme tou jours chez Chaplin, ces conditions de tra vail ‡ la fois idÈales et extravagantes (si on les compare ‡ celles de la plupart de films) aidËrent lÕauteur ‡ trouver cette si plicitÈ dans la perfection qui caractÈris sa mise en scËne. Comme beaucoup d commentateurs lÕont notÈ, et en particuli Pierre Leprohon (inÓChaplinÒ, Nouvelle …ditions Debresse, 1957) le vagabond portant ici, outre son melon et sa cann une tenue relativement soignÈe (avant s sortie de prison) est le personnage le plu actif, le plus lucide et le moins rÍveur d film. Il maintient en vie le millionnair dÈprimÈ et alcoolique et lui fait Èprouve les plaisirs de lÕamitiÈ (dans les pÈriod trËs intermittentes o˘ celui-ci est capabl de les ressentir). Il nourrit la rÍverie amou reuse de lÕaveugle, lui permet de guÈrir la fait accÈder ‡ un statut social meilleur Ne se livrant ici, ‡ proprement parler, aucune Ètude de milieu, Chaplin concrÈti se ‡ travers deux des personnages princi paux, qui ne se rencontreront jamais, l millionnaire et lÕaveugle, tout le conten social et sentimental de son film. Le per sonnage du millionnaire permet ‡ Chapli de reprÈsenter dÕune maniËre mÈmorabl la relation Èpisodique qui existe ‡ se yeux entre le pauvre, le marginal et le classes possÈdantes. LÕordinaire du v
bond, cÕest une douche Ècossaise suppli ciante comme un cauchemar, liÈe ‡ des incertitudes et ‡ une angoisse perma-nentes. Toutes les scËnes du film sont reliÈes entre elles par une trame mÈlodra-matique qui est comme la mÈlodie Èternel-le de lÕÏuvre lui assurant unitÈ et cohÈ rence, la gardant de cette abstraction qui guette le style de Chaplin dËs ses pre-miers longs mÈtrages. Ayant confiÈ ‡ deux personnages le soin dÕexprimer le aspects fondamentaux du film, Chaplin peut consacrer un grand nombre de scËnes au burlesque pur. (En ce sens,Les lumiËres de la villeest le dernier de ses films o˘ sa verve comique triomphe avec autant dÕinsouciance et de brio.) Le bur lesque pur apparaÓt dans lÕÈvocatio comique de lÕinadaptation du hÈros tou particuliËrement quand celui-ci est confrontÈ, non pas ‡ un individu, mais ‡ un groupe, ‡ une classe, ‡ une situation don-nÈe ‡ travers lesquels il ne fait que pas-ser, tel un mÈtÈore, lÕespace dÕu sÈquence. Le burlesque triomphe notam-ment dans les scËnes du sifflet et du match de boxe. Cette derniËre sÈquence (gÈniale) livre une des clÈs du style de Chaplin. Elle est faite de plans trËs longs (eu Ègard au nombre ÈlevÈ de dÈplace-ments de personnages). Elle ne contient aucun plan de coupe. Son rythme quasi chorÈgraphique est essentiel ‡ lÕefficacit des gags. Ce rythme existe en tant que tel et nÕa besoin dÕÍtre soutenu par auc effet de montage. La camÈra se contente dÕenregistrer lÕaction et de la reflÈt comme un miroir. Le public du monde entier fit en 1931 un triomphe ‡ ce film muet et sonore. La ressortie de 1950, ‡ une Èpoque o˘ le muet nÕÈtait plus quÕ lointain souvenir, ne fut pas moins triom-phale. Dictionnaire du cinÈma
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Autour du scÈnario
Lorsque Chaplin sortLes lumiËres de la ville,un film muet comme il lÕavait annon-cÈ, lÕensemble du cinÈma est dÈj‡ converti au parlant ou sÕy prÈpare. MÍme si le monde entier est curieux de voir la nouvel-le Ïuvre du grand homme, le risque com-mercial est grand. Devant les rÈticences et la mauvaise gr‚ce des responsables de la United Artists, Chaplin se rÈsoudra ‡ dis-tribuer son film lui-mÍme. Pari gagnÈ : ce sera un immense succËs.(...) Dans son Autobiographie,Chaplin a racontÈ lÕhistoi-re que devaient initialement illustrerLes LumiËres de la ville :un clown, qui a perdu la vue dans un accident de cirque, doit cacher la vÈritÈ ‡ sa fille, Òune enfant malade et nerveuseÒ, sur les conseils du mÈdecin qui craint pour elle le choc de cette nouvelle. ÒLa faÁon quÕil a de trÈbu-cher et de se cogner contre les meubles fait rire joyeusement la petite filleÒ, ‡ laquelle son pËre sÕefforce de laisser croi-re que cÕest Òfait exprËsÓ. ÒMais cÕÈtait trop pÈnibleÓ dit Chaplin, qui aurait pu ajouter quÕil y avait aussi trop de ressem-blances directes avec le film prÈcÈdent : non seulement le cadre dÕun cirque, mais aussi le thËme de celui qui fait rire quand il ne le cherche pas. ÒToutefois, conclut Chaplin, la cÈcitÈ du clown fut transfÈrÈe sur le personnage de la fleuriste dansLes lumiËres de la ville.ÓEn mÍme temps, il reste dÕautres choses de son projet initial : la petite fille du clown Ètait dÈj‡ en quelque sorte une aveugle, puisque aveugle ‡ la dÈchÈance et ‡ la rÈalitÈ dÕun pËre quÕelle sÕobstinait ‡ croire valide et en pleine possession de ses moyens. De mÍme,lÕidÈe de dÈpart reposait sur un aveugle qui doit feindre de voir, tout comme Charlot, dans le film finalement rÈalisÈ, doit feindre dÕÍtre pour une jeune fille ce quÕil nÕest pas. Bref, un faire-sem-blant comme dans lÕenfance, mais qui se cogne cruellement ‡ la rÈalitÈ. LÕautre point de dÈpart dont Chaplin fait Ètat dans ses MÈmoires est une histoire qui res--
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te ans plus tard allait tourner John Landi dansTrading Places(Un fauteuil pou deux)sur un scÈnario de Timothy Harris e Herschel Weingrod : deux membres dÕu club de riches dÈcident de faire une expÈ rience avec un vagabond ; ils lÕenlËve endormi, le font go˚ter aux plaisirs qu permet la fortune, puis le ramËnent ivr mort ‡ lÕendroit o˘ il a ÈtÈ trouvÈ, lui lai sant croire que ce nÕÈtait quÕun songe. thËme Ò‡ la CendrillonÒ, dont il reste Èv demment une trace dans lÕintrigue d Millionnaire, une intrigue qui ‡ lÕen croir a ÈtÈ rajoutÈe afin de Òpermettre ‡ Charlo de continuer ‡ prÈtendre quÕil est rich devant la jeune aveugle.ÓDu coup, cela lu donnait deux intrigues parallËles ‡ gÈrer. Synopsi
Le film et la presse d lÕÈpoque
Chaplin nous a donnÈ un nouveau bo film, mais dont la carriËre donne de signes dÕessoufflement, et peut retomb aprËs une premiËre semaine foudroyante. LÕauteur a sacrifiÈ le rythme au path tique. Variet
Le choix qui suit Èvoque des opinions plu tÙt partagÈes :
ÒCity Lightsest un film important parc que cÕest une comÈdie trËs brillante franchement drÙle qui montre le Gran Homme du cinÈma sous ses aspects le meilleurs et les plus caractÈristiques. L personnage infortunÈ et en haillons qu Chaplin crÈe ici reprÈsente la synthËse laquelle il a longtemps aspirÈ.ÓCharlot (sic, en franÁais dans le texte) est enfin l combinaison totale et courageuse de l dimension heroÔque du personnage et d sa dimension comique, une combinaiso que dans le passÈ il nÕavait rÈussie quÕ de rares moments. Richard Watl New York Herald Tribun
ÒMÍme si lÕon rit, on ressent un vagu sentiment de malaise : Chaplin sÕe appuyÈ avec une certaine emphase sur des schÈmas de scÈnario assez conven tionnels, et cela lÕa conduit plus qu jamais ‡ tomber dans le pathosÓ. National Board of Revie
ÒOn se trouve en prÈsence de la plus Èmouvante production cinÈmatographiqu quÕon nous ait montrÈe depuis bien lon temps. Le film est terriblement comique la vision, sinistrement tragique ‡ l rÈflexion. CÕest bien la fin. On nÕen ve plus dÕautres. (...) Je serais bien surpris d voir un nouveau film de Charlot. Louis Chavanc Revue du cinÈma III ,192
ÒUn numÈro comique qui reste exactemen semblable ‡ ce quÕil faisait dans ses to premiers films. Son humour ne consist quÕen un enchaÓnement de vieux gags. (.. AprËs les quelques brefs moments o˘ lÕo imite les voix des films parlants comme si cÕÈtaient des instruments de musique une idÈe sÈduisante - il nÕy a plus dÕutili tion du son, qui ne soit ÈculÈe et prÈvi-sible. George Jean Nathan Knopf, 193
ÒCity LightsmÕa paru Ítre une resucÈ dÕanciens gags de Charlot." Jacques Faure Griffe cinÈmatographiqu
ÒCharlot nÕest plus indemne : ses muscle ne jouent plus leur jeu ÈlÈmentaire et naÔf, sensible seulement aux caractËres matÈ riels des objets, ‡ des rapports inattendu de forme ou de rythme. Son esprit com-mence ‡ pÈnÈtrer les liens civilisÈ dÕhomme ‡ homme ; sa sensibilit sÕÈduque: il commence ‡ savoir vivre. (.. City Lightsmarque le dÈbut de lÕÓembo geoisementÓ ou de lÕÓamÈricanisation CharlotÓ. Robert Aron
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ÒQuand le film est sorti, nous f˚mes dÈcontenancÈs. Il y avait une telle distor-sion des codes, tant ceux du mÈlodrame que ceux du burlesque ou de la comÈdie. DerriËre la gÈnÈrositÈ apparente, cÕest un discours dÕune rare mÈchancetÈ. Chaplin dÈpassait les genres en jouant de lÕambi-guÔtÈ. Jean Mitry, entretien avec JoÎl Magny recueilli en 1986. Synopsis
Filmographie
Films : Pour la Keystone (1913-1914, essentiellement acteur, parfois rÈalisa-teur) :
Making a living Pour gagner sa vie Kid auto races at Venice Charlot est content de lui MabelÕs strange predicament LÕÈtrange aventure de Mabel Between showers Charlot et le parapluie Film Johnnie Charlot fait du cinÈma Tango tangles Charlot danseur) His favourite pastime Entre le bar et lÕamour Cruel, cruel love Charlot marquis Star boarder Charlot aime la patronne Mabel on the wheel Mabel au volant Twenty minutes of love Charlot et le chronomËtre Caught in a cabaret Charlot garÁon de cafÈ A busy day Madame Charlot The fatal mallet
D O C U M E N T
Caught in the rai Charlot est encom Her friend the ba Le flirt de Mabel The knock out Charlot et Fatty da MabelÕs busy d Charlot et les sauc MabelÕs marrie Charlot et le mann Laughing gas Charlot dentiste The property ma Charlot garÁon de The face on the Charlot peintre Recreation FiËvre printaniËre The masquerade Charlot grande coq His new professi Charlot garde-mal The rounders Charlot et Fatty en The new janitor Charlot concierge Those love pang Charlot rival dÕam Dough and dyna Charlot mitron Gentlemen of ne Charlot et Mabel a His musical care Charlot dÈmenage His trysting plac Charlot papa TillieÕs puncter Le rornan comique Getting acquaint Charlot et Mabel e His prehistoric p Charlot roi
Pour Essanay (19 films)
His new job Charlot dÈbute A night out Charlot fait la noc
The cha Charlot bo In the pa Charlot da The jitne Charlot ve The tram Le vagabo By the se Charlot ‡ l Work Charlot ap A woma Mamzelle The bank Charlot ‡ l Shanghai Charlot m A night i Charlot au Carmen Charlot jo Triple Tr Les avatar Police Charlot ca
Pour Mutu
The floor Charlot ch The fire Charlot po The vaga Charlot vi One A.M. Charlot re The coun Charlot et The paw LÕusurier Behind t Le machin The rink Charlot pa Easy stre Charlot po The cure
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The adventurer Charlot sÕÈvade Pour First National : A dogÕs life Une vie de chien The bond film de propagande Shoulder arms Charlot soldat Sunnyside Idylle aux champs A dayÕs pleasure Une journÈe de plaisir The idle class Charlot et le masque de fer The kid Le Kid Pay day Jour de paye The pilgrim Le pËlerin
Pour les Artistes associÈs :
A woman of Paris LÕopinion publique The gold rush La ruÈe vers lÕor The circus Le cirque City lights Les lumiËres de la ville Modern times Les temps modernes The great dictator Le dictateur Monsieur Verdoux Monsieur Verdoux Limelight Les feux de la rampe
En Angleterre :
1918
1919
1921
1922
1923
1925
1928
1931
1936
1940
1947
1952
A king in New York1957 Un roi ‡ New York The Countess from Hong Kong1967 -
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