Partition complète, Céphale et Procris, ou L’amour conjugal, Ballet héroïque en trois actes
356 pages
Français

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Partition complète, Céphale et Procris, ou L’amour conjugal, Ballet héroïque en trois actes

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Description

Travaillez les partitions de Céphale et Procris, ou L’amour conjugal partition complète, Ballets heroiques, de Grétry, André Ernest Modeste. Cette partition classique célèbre dédiée aux instruments comme: solistes vocaux, orchestre, chœur
La partition propose différents mouvements: 3 Acts et l'on retrouve ce genre de musique classifiée dans les genres pour voix, chœur mixte, orchestre, Ballets heroiques, partitions pour orchestre, Ballets, langue française, partitions pour voix, Stage travaux, opéras, opéra-ballets, pour voix et chœur avec orchestre, partitions chœur mixte
Redécouvrez dans le même temps d'autres musique pour solistes vocaux, orchestre, chœur sur YouScribe, dans la rubrique Partitions de musique classique.
Edition: Paris: Théodore Michaelis, 1882. Plate T. M. 923.
Libbretiste: Jean-François Marmontel (1723-1799)

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 82
Licence : Libre de droits
Langue Français
Poids de l'ouvrage 17 Mo

Extrait

CHEFS-Û'ŒUVRE CLASSIQ,UES DE L'OPERA FRANÇAIS
$>
BALLET HEROÏQUE ENTROIS ACTES
ffeprésenîépar /'/Icdiiemie fioy3/ec/eMusigueàPdPisle2M3/f775â à l/ersa/'llesenl??..^
RECONSTITUÉ ET RÉDUIT POURPIANO ETCHANT
PAR T^. A.GfEVAERJ
Maitre de Chapelle rie S.M.IeRoidesBelges 8c Directeur du Conservatoire de Bruxelles(to
Edition conforme aux Exemplaires a Manuscrits delaBiblinlhequeiluTti.defOpéra^
LDEIÎ^-'^lCfiINTRODUCTION PAR VICTOR WI aeus^'f
PRIX:15 fr. NET^ ^^^^^-e^e 13,^^.
''^
inlernalionale âes Meurs, ^\j^à l'Agence CompoGHeurs et Ecrivains
^n<? %->°^^^'>F°^<'^^-g^>^ THEODORE MICHAELIS, EDITEUR >^^^^^^->M
unplirisukII"Péril
PARIS-45-f7 RUEDEMAUBEUGE 45 C PARISŒUVRE XII
PROCRISCÉPHALE &
HEROÏQUEBAL LET
Représenté devant Majesté à Versailles, aux Fctes du Mariage deSa
d'Artois en TannéeMonseigneur le Comte 1773
Mardi 2 mai de TannéeEt à l'Académie royale de Musique le 1775
DEDIE
MONTMORENCYA Monseigneur .
Chevalier de Luxembourg
M. GRSTRY
De TAcadémie des Philarmoniques de Boulogne.
Prix : £24
Gravé par J. DEZAUCHE
A Paris, aux adresses ordinaires chus Castaudde Musique; à Lion, M.
place de la Comédie.
I M P R 1 M K .-^ BASSEP RA Monseigneur MONTMORENCY
C H EVA L 1 ic 11 D ic Luxembourg
Premier Baron Chrétien, Capitaine en survivance de l'une des
Compagnie des Gardes du Corps du Roi
Monseigneur,
C'est à l'Amateur d'un Art que vous cultivés avec goût; c'est
Protecteur éclairé des talens que vous aimés; c'est à l'Amiau
honorable des Artistes dont votre suffrage fait la plus noble
récompense; c'est vous, Monseigneur, qui avés bien voulu m'encourager,à
dès les premiers pas dans la carrière que j'ai parcourue, que je prends
la liberté de présenter l'hommage de ce nouveau fruit de mon zèle
et de mon désir de vous plaire; daignez l'agréer avec cette bonté
que vous m'avez toujours témoignée; et permettez-moi de vous
renouveller les sentimens de reconnaissance c|ue je vous ai consacrés,
et que je me fais gloire de publier.
Je suis avec respect,
>
Monseigneur^
Votre très-humble très-obéissant Serviteur,et
GRETRY.
10362G6NTRODUCTION
seizième jour du moisLe d'octobre 1773, le baron de Choiseul,
ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire delaCouronnede France,
arrivé depuis quelques jours à Turin, se rendait en grande pompe au
château de Moncaliéri, ou résidait alors Victor Amédée, roi de
Sardaigne et duc de Savoie. A son arrivée, le détachement des gardes de la
porte prit les armes et les gardes du corps se rangèrent en haie sur son
passage. Au bas deTescalier d'honneur, l'envoyé de LouisXV fut
respectueusement reçu par l'introducteur des ambassadeurs qui le conduisit
tout aussitôt à l'audience du Roi, autour duquel se groupaient les grands
officiers delà cour, les chevaliers del'Annonciade etles aiinistres d'État.
Ayant observé toutes les lois de l'étiquette, accompli tous les rites du
cérémonial, l'ambassadeur s'inclina galamment devant le monarque et
lui exposa l'objet de son message. Au ilnom du roi de France, venait
solliciterpour son Altesse le comte d'Artois la main de la princesse
Marie-Thérèse,
Sa requête gracieusement accueillie, le mariage, par procuration, fut
célébré le 24 octobre, dans la chapelle du château ; après quoi, munie
de la bénédiction de l'archevêquede Turin, mit route,la princesse se en
sous la conduite de son cavalier servant, pour gagner à petites journées
la Cour de France, où son auguste époux l'attendait sans trop
d'impatience.—— 6
leelle arrivait aux environs de Fontainebleau oùLe 1 i novembre
dit clironique^ alla aus'était rendu pour la recevoir. Sa Majesté, laRoi
princesse jusqu'au bas de la montagne de Bouron. Dès ledevant de la
VersaUles, Tintendant deslendemain toute la cour partait pour où
Papillon la Ferté, avait préparé de grandes fêtes, parmenus plaisirs, de
gentilhomme de lamaréchal duc de Richelieu, premierordre du

Chambre, en exercice.
seigneursCesdivertissements durèrent plusieurssemaines à l'ennuides
la cour, mais pour la plus grande joie des badauds deet des dam.es de
royale.Paris, accourus pour se délecter au spectacle de la magniBcence
la première représentation deIls se terminèrent le 30 décembre, par
Céphale et Procris ou FAmour conjugal, tragédie lyrique en trois actes,
Grétry.paroles de \Iarmontel, musique de
en quelques mots, l'argument de la pièce, dont le sous-titre"\~oici,
allégoriques.trahit assez les intentions
Procris, nymphe de Diane, a quitté le bataillon sacré pour devenir
vientrépo'jse de Céphale. Mais l'Aurore s'est éprise dubeau chasseur et
à celle qu'il aime. Pour assurer sa conquête elle fait croire àle disputer
punir désertionCéphale que Diane, jalouse de ses nymphes, médite de la
Céphale lui-même qui doit être l'instrument de sade Procris, et c'est
vengeance, en immolant son épouse adorée. Epouvanté par l'horreur de
fuir cehe qu'il aime.sa destinée, Céphale sehâte de
deuxième acte, le théâtre représente le palais de l'Aurore, où.Au
Flore, la conlidente de la déesse, faitCéphale éperdu vient se réfugier.
Procris la gloire qui l'attend s'il veut renoncerpressentir à l'époux de
bientôt l'Aurore eile-mêm.e vient lui faireaux liens qui l'enchaînent et
Mais c'est en vain qu'elle le presse et l'entourel'aveu de son amour.
fidèle et fuit son destinde toutes les séductions. Céphale est où
'
l'entraîne. . .
tour Procris subirKous voici déjà au troisième acte. C'est au de à
piègesde lajalousie. Déguisée ennymphe,l'épreuve, en se défendant des
l'infidélité Céphalela perfide déesse feint d'avoir à se plaindre de de et
se lamente sur son abandon.
chercheContre insinuations traîtresses Procris vainement à défen-ces
semble les justifier. Epuisé par unedre son cœur. Céphal^. lui-mêmegazon, invoquantlongue course, il vient se jeter sur un banc de en
Aura, brise bienfaisante dont l'haleine a rafraîchi tantde fois sonsangla
Prociijbrûlé par la fièvre. Trompée par le double sens de ces paroles,
inanimée derrière le buisson qui la dérobait à la vue do sontombe
enamant. A ce bruit, Céphale arme son arc et sa flèche va s'enfoncer,
sifflant, dans la poitrine de Procris. L'arrêt de Diane s'est accompli :
etCéphale a tué celle qu'il aime mais l'Amour descend du ciel azuré;
un prodige en faveur do ces fidèles époux. Procris renaît à la vie etfait
se jette dans les bras de son anianL.
Comme de raison cet heureux dénouement est célébré par un
divertissement mythologique.
Cette donnée, dont Marniontel avait emprunté les principaux
éléments au septième livre des Mctamorphoses d'Ovide, est d'un intérêt
assez maigre, comme on peut le voir; aussi la pièce eut-elle [leu de
succès, à la ville comme à la cour.
Après la première représentation de l'ouvrage à Paris, le 2 mai 1773,
Grétry sollicita de Marmontel une refonte de l'ouvrage et hii proposa
des modifications dont il donne le détail dans ses Mi'moires. Soii amour
propre d'auteur, soit paresse, Marmontel ne voulut pas les adopter et
Céphale et Procris disparut de Tafficlie après une courte série de douze
représentations. L'ouvrage fut repris ce-pendant le 177723 mai et cette
fois il fournit une carrière de vingt-six l'eprésontations. J'emprunte ce
renseignement au Catalogue de la Bibliothèque l'dernier de Opéra. Poiu"
cette remise à la scène on avait fait quelques changements, mais ils
étaient de peu d'importance, à ce que nous apprennent les Mémoires
de Bacbaumont.
A ces différentes occasions, le poème de Marmontel fut jugé
sévèrement. Sophie Arnould, qui avait toujours un trait d'esprit au bout de la
langue, résuma finement l'opinion des lettrés, en faisant remarquer
que la musique de Céphale était beaucoup plus française que les
paroles.
Quant à la partition de Grétry, elle fut accueillie avec assez de
faveur.
Grimm n'en dit que quelques mots, après la pre

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