Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept… Les grosses gouttent m’embêtent… Je compte…puis je recompte mais je perds le compte Les gouttent telles des perles qui s’échappentdu chapelet d’un pèlerin, dérapent ………….. Un , deux, trois, quatre, cinq, six, sept… Je compte, au printemps, les jours qui lui restent Je compte…puis je m’égare dans l’attente… Je me tr(o) mpe, où en ‘étais-je ? Je me tr(e)mpe… mes doigts tiennent, nerveux, l’anse de mon café Chancelant…il me toise il n’a nul envie de se faire renversé Je trempe le nez dans ce liquide sombre et tiède.. Café amer dont la teneur estrenversante ……………………….. L’eau dégouline confiante sur les vitres Je me rappelle de ma pluie insolite Puis de mon ridicule compte J’y retourne toute contente Mais hélas trop tard ! Les gouttes se sont métamorphosées en mares Je renonce à compter et puis j’en ai vraiment marre ! …………………………… Les chiffres, les gouttes et les mots se mêlent dans ma tête Ils briguent tous la même place sur l’affiche… De ma triste vie en friche… Mais sans m’en rendre compte L’eau diminue peu à peu et se rouille Les chiffres s’inondentet finalement se brouillent Les mots quant à eux dansent sous la pluie Puis épuisés rentrent bredouille. …………………….. Un, deux, trois, …, cinq, six,… huit ? Dix ? Mona Besbes