Passer au SaaS comment faire les bons choix
32 pages
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Passer au SaaS comment faire les bons choix

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Description

Le SaaS (Software as a service) offre aujourd’hui des avantages décisifs aux organisations et entreprises de toutes tailles - économies de coûts, flexibilité, évolutivité, accessibilité mobile... Dans ce livre blanc, vous trouverez des conseils utiles pour éviter les pièges du cloud computing, choisir le bon fournisseur SaaS, tout en étant en conformité avec la réglementation européenne.

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Publié le 08 juillet 2014
Nombre de lectures 48
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Sommaire
Page 3 SaaS : les avantages, les inconvénients
Page 8 Licences SaaS : une stratégie de sortie est nécessaire dans les négociations
Page 11 Tarifs des SaaS : à quand le juste prix ?
Page 16 SaaS et législation européenne : ce qu’il faut savoir
Page 20 Tout ce qu’il faut savoir sur les logiciels en tant que service (SaaS)
Page 23 Pour 91% des entreprises, les SaaS répondent aux attentes
Page 25 Trois points à prendre en compte pour passer au cloud computing
Page 27 Les principaux fournisseurs du SaaS
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SaaS : LES AVANTAGES, LES INCONVENIENTS
Par Charles McLellan
Le logiciel en tant que service (SaaS) est un modèle de prestation de plus en plus populaire pour un large éventail d’applications d’entreprise. Cet article liste les avantages et inconvénients, présente une sélection de fournisseurs et étudie quels types d’entreprises bénéficieront le plus de l’externalisation de la fourniture de logiciels dans le cloud.
SaaS : LES aVaNTaGES, LES INCONVENIENTS
Le logiciel en tant que service (SaaS) est la branche la plus connue du cloud computing. C’est un modèle de prestation dans lequel les applications sont hébergées et gérées dans le centre de traitements d’un prestataire de services, payées sur la base d’un abonnement et accessibles par un navigateur via une connexion internet.
En tant qu’option commerciale standard, on situe souvent son apparition au lancement, en 1999, du service hébergé de gestion de la relation client (CRM)Salesforce.com, devenu emblématique des SaaS. Il trouve pourtant ses racines dans des développements antérieurs en matière de virtualisation, d’architecture orientée services (SOA) et de calcul distribué/ informatique utilitaire.
Expression SaaS, employée depuis près d’une décennie
L’expression «logiciel en tant que service», ou SaaS pour «Software as a Service», est communément employée depuis près d’une décennie, tandis que les autres expressions de la pile du cloud computing, à savoir «plate-forme en tant que service» (PaaS) et «infrastructure en tant que service» (IaaS), se sont répandues plus récemment.
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Une plate-forme en tant que service se rapportePour ou contre le SaaS à la fourniture à la demande d’outils et de services qui permettent aux applications dePOUR SaaS d’être codées et déployées, tandis qu’une infrastructure en tant que service concernePour les entreprises, l’adoption du modèle SaaS la fourniture à la demande de systèmescomporte de nombreux avantages potentiels, d’exploitation, capacités réseau, espaces dedont les suivants. stockage et serveurs virtualisés. -Réduction des coûts: il est économiquement Une infrastructure hébergée dans le centre detrès tentant de troquer les lourdes dépenses traitements d’un prestataire de services tiers estliées à l’installation, la maintenance et la mise appelée infrastructure de «cloud public», tandisà niveau d’une infrastructure informatique que la même technologie hébergée au sein dusur site contre le coût d’exploitation d’un réseaud’uneentrepriseestappeléeinfrastructure abonnementà un SaaS, notamment sur le court de «cloud privé». Lesenvironnements de cloudà moyen terme. Toutefois, il est important dits «hybrides»d’avoir conscience des coûts cachés potentielscombinent les deux approches, certains processus métiers ou charges de travailassociés à l’adoption des SaaS. restant en interne, tandis que d’autres (peut-être moins cruciaux) sont externalisés vers des-Évolutivitéà mesure que votre entreprise : services de cloud public.se développe et que vous devez ajouter plus d’utilisateurs, plutôt que d’investir dans des Avant le SaaS, il fallait passer parlicences logicielles et des capacités de serveur en interne supplémentaires, vous pouvez ajuster un ASP, prestataires de services votre abonnement de SaaS mensuel selon vos d’applications besoins. Les services de cloud public peuvent également -Accessibilité: en général, un navigateur et être utilisés temporairement pour faire face aux une connexion à internet suffisent pour accéder pics de demande qui auraient vite fait sinon de à une application de SaaS, laquelle peut alors saturer l’infrastructure de cloud privé d’une être mise à disposition sur divers postes de entreprise. bureau et appareils mobiles. Avant les SaaS, il fallait généralement passer -Capacité de mise à niveau: votre prestataire par un prestataire de services d’applications, de services de cloud computing s’occupe des ou ASP, pour louer des logiciels. Les principales mises à jour logicielles et matérielles, ce qui différences résident dans la propriété du code libère votre département informatique interne et la mutualisation. Les ASP hébergeaient d’une charge de travail considérable (les équipes généralement de multiples instances peuvent alors, en théorie, être redéployées sur d’applications client/serveur tierces, tandis différentes tâches, telles que l’intégration aux que les fournisseurs de SaaS ont tendance applications sur site existantes). à développer leurs propres applications et à adopter un vrai modèle mutualisé : les abonnés -Résiliencecomme l’infrastructure : ont accès à la même base de code, mais leurs informatique (et vos données) réside dans le données et éventuelles personnalisations sont centre de traitements du prestataire de services conservées à part. de cloud computing, si les locaux de votre entreprise subissent un sinistre quelconque, vous pouvez redevenir opérationnel relativement facilement depuis n’importe quel endroit équipé d’ordinateurs connectés à internet.
SaaS : LES aVaNTaGES, LES INCONVENIENTS
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CONTRE LE SAAS
Bien entendu, les SaaS s’accompagnent également d’inconvénients potentiels, ce qui explique pourquoi le monde n’a pas encore basculé totalement dans la folie des logiciels de cloud. Citons quelques exemples
-Sécurité: la préoccupation numéro un pour les entreprises qui envisagent les SaaS est souvent la sécurité :s’il est question de confier des processus métiers et des données d’entreprise sensibles à un prestataire de services tiers, il est indispensable de traiter des questions telles que la gestion des identités et de l’accès, notamment sur les appareils mobiles. Si votre entreprise utilise de multiples services de cloud, prenez conscience que le retrait des privilèges d’accès d’un ex-employé peut devenir un cauchemar pour la sécurité.
-Interruptions de service: les fournisseurs de cloud auront beau planifier de leur mieux, les interruptions de service sont inévitables, qu’elles soient imputables à une catastrophe naturelle, à une erreur humaine ou aux nombreuses causes intermédiaires. Un temps d’arrêt est toujours agaçant, mais une interruption de service qui s’éternise peut s’avérer désastreuse lorsqu’elle touche une application cruciale.
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Vous devrez déterminer quelles réglementations s’appliquent à votre entreprise, poser les bonnes questions à votre fournisseur de SaaS et mettre en place une solution pour corriger les éventuels manquements. Vous pouvez également vous intéresser à un produit de conformité en tant que service tel que celui de Niu Solutions.
-Performances :une application par navigateur hébergée dans un centre de traitements à distance et accessible via une connexion internet peut susciter des inquiétudes quant aux performances, par rapport à un logiciel s’exécutant sur une machine locale ou via le réseau local de l’entreprise. Bien évidemment, certaines tâches seront mieux adaptées que d’autres au modèle de SaaS (du moins tant que la vitesse de connexion à internet continuera de poser problème). En attendant, les outils de gestion des performances des applications peuvent aider les entreprises et les prestataires de services à surveiller le fonctionnement de leurs applications.
-Mobilité des donnéesle marché des : SaaS grouille de startups, dont certaines connaîtront inévitablement l’échec. Qu’advient-il de vos données et de vos processus métiers soigneusement orchestrés si votre prestataire de services met la clé sous la porte ou si vous devez changer de fournisseur de SaaS pour une quelconque autre raison ?
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Lorsque vous choisissez un fournisseur de SaaS,Les courtiers en services de cloud computing ne assurez-vous d’éviter tout emprisonnement enconviendront pas à toutes les entreprises : il y a préparant une stratégie de sortie.peu de chances pour que les petites entreprises déploient suffisamment d’applications de SaaS -Intégrationles entreprises qui adoptent :pour justifier de passer par un intermédiaire. de multiples applications de SaaS, ou quiLes très grandes entreprises, quant à elles, ont souhaitent connecter des logiciels hébergéssuffisamment d’expertise et de personnel IT en à des applications sur site existantes, sontinterne pour devenir leur propre courtier en confrontées au problème de l’intégration desservices de cloud computing. En revanche, pour logiciels. S’il n’est pas possible de gérer les APIune multitude d’entreprises de taille moyenne, et structures de données pertinentes en interne,le recours à un courtier en services de cloud il existe une catégorie relativement nouvellecomputing pourrait bien apparaître comme une de produits d’intégration en tant que service,proposition attractive. notamment Boomi (société détenue par Dell), CloudSwitch et Informatica.De nombreux prestataires de services de télécommunications, informatiques et Courtage en services de cloudautres considéreront ce courtage comme une opportunité commerciale utile, tandis que computing certaines entreprises pourront avoir besoin d’aide pour mettre en place un courtage interne Le marché en plein essor des SaaS pose un en services de cloud. C’est là queJamcracker problème pour les DSI, les directeurs de la entre en jeu. Jamcracker aide les entreprises technologie et les responsables informatiques : à devenir des courtiers en services de cloud comment faire pour sélectionner un ensemble computing internes ou externes via son réseau optimal de services pour votre entreprise et de prestation de servicesJamcracker Services comment gérer la collection qui en résulte Delivery Network (JSDN).Celui-ci inclut un d’abonnements, de SLA, d’API et de structures vaste catalogue de services de cloud tiers avec de données ? gestion centralisée du déploiement, de l’accès, de la sécurité, de la facturation, de l’administration C’est là qu’un type de service relativement et du support. nouveau - le courtage en services de cloud computing - peut aider. Situé entre le client et les fournisseurs de cloud, le courtier enConclusion services de cloud computing peut donner accès à un regroupement de partenaires en SaaS,Le marché des SaaS est en train d’exploser : les ajoutant de la valeur sous la forme d’expertisestartups explorent de multiples niches dans de et d’outils pour la migration, l’intégration, lanombreuses catégories de logiciels, les acteurs personnalisation et la gestion, en plus de laétablis acquièrent et intègrent les nouveaux commodité d’un point de facturation centralisé.services les plus prometteurs, et les courtiers Considérez les courtiers en services de clouden services de cloud computing facilitent la computing comme l’équivalent dans le cloudtransition des entreprises vers le cloud. Pour des intégrateurs de systèmes.Appirio,Cloudles nouvelles entreprises, notamment, il va Sherpaset le BritanniqueNephos Technologiesquasiment de soi de déployer rapidement et de en sont quelques exemples.
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les payer via un abonnement mensuel, plutôt que d’investir une forte somme dans une infrastructure informatique sur site et un support technique en interne. Le plus grand problème auquel sont confrontées les petites entreprises est peut-être le choix énorme qui est déjà disponible sur le marché des SaaS, notamment si elles ne veulent ou ne peuvent pas passer par un courtier en services de cloud computing.
Les grandes entreprises ont un autre type de problèmes à gérer s’agissant de l’adoption des SaaS, principalement axés sur l’intégration aux applications d’entreprise sur site existantes (dont une grande partie pourrait bien être verrouillée par de coûteux contrats). Toujours est-il que les entreprises qui cherchent à s’étendre à de nouvelles régions ou à adopter de nouveaux processus métiers «sociaux» pourraient bien considérer que les SaaS sont le moyen le plus rentable de procéder.
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Licences SaaS : une stratégie de sortie est nécessaire dans les négociations
Par Kevin Kwang
Les entreprises doivent intégrer des plans de sortie concernant les licences des logiciels en tant que service, tels que des contrats à court terme ou la possibilité de réduire le nombre de licences pour faire face à des conditions de marché volatiles.
Qui dit logiciels en tant que service (SaaS) dit modèles d’abonnement avec paiement à l’utilisation, à la demande. Pourtant, cette hypothèse peut être très souvent trompeuse, car lesfournisseurs peuvent enfermer les clients dans des accords de multiples licences à long terme, ne leur laissant que très peu de latitude pour réduire les opérations ou mettre fin au service en cas de nécessité.
D’après Michael Barnes, vice-président et directeur de recherche à Forrester Research, les SaaS se répandent rapidement parmi les entreprises de la région Asie-Pacifique. Une note de recherche de Gartner parue en mars de l’année dernière indiquait que lesrevenus des SaaSdans la région devraient atteindre les 934,1 millions de dollars en 2012 à la faveur de leur adoption croissante.
Les applications financières, de comptabilité par exemple, rencontrent le plus fort succès au sein des entreprises asiatiques, notamment en Chine et en Inde, suivies de la gestion des dépenses et de la gestion des performances en matière d’emploi, selon le cabinet d’études.
Prévoir de rationaliser ses besoins à la baisse si nécessaire
LICENCES SAAS : UNE STRATÉGIE DE SORTIE EST NÉCESSAIRE DANS LES NÉGOCIATIONS
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Étant donné la popularité grandissante des SaaS, Michael Barnes recommande vivement aux entreprises de mettre l’accent sur des facteurs autres que les seules questions standard de disponibilité et de performances.
Il cite entre autres les modalités d’abonnement et de tarification, car si les entreprises doivent prévoir la croissance, elles doivent aussi parallèlement intégrer la possibilité de rationaliser et revoir leurs besoins à la baisse en cas de nécessité.
«Méfiez-vous des contrats qui vont essentiellement dans un sens en permettant aux entreprises de monter en puissance, mais en leur créant des difficultés pour baisser en charge, voire en prévoyant des hausses de prix faramineuses pour ce faire», prévient l’analyste.
La flexibilité d’ajustement dans les deux sens est cruciale
Pour Sabharinath Bala, directeur de recherche sur les applications d’entreprise à IDC Asie-Pacifique, si la tarification standard des SaaS est «publique, simple et transparente», les entreprises qui choisissent de s’abonner selon l’ offre de prix personnalisée doivent inclure une clause de sortie appropriée. Or, elles peuvent négliger cet aspect lorsqu’elles négocient le prix à la baisse pour des contrats à plus long terme, d’où des complications futures si elles en viennent à mettre un terme au service, explique Sabharinath Bala.
«Étant donné l’environnement économique volatile de ces dernières années, il est quasiment inévitable que vous devrez ajuster à la hausse ou à la baisse votre solution SaaS en fonction de la croissance ou du déclin de votre entreprise», affirme-t-il.
«N’importe quel fournisseur sera ravi d’une montée en charge, mais ne fera pas preuve du même plaisir pour une diminution, particulièrement après avoir proposé des prix inférieurs et des remises en échange de contrats plus longs et d’un grand nombre de licences utilisateur.»
Une licence de SaaS souvent pas très différente d’une licence sur site La société d’hébergement web de la région, ICONZ-Webvisions, confirme. Pour son directeur de la technologie Peter Hendry, en matière de licences de SaaS, il existe une «méprise générale» qui voudrait que le modèle soit strictement à la demande et basé sur l’utilisation, alors que ce n’est bien souvent pas le cas.
En fait, Peter Hendry confie qu’une licence de SaaS type n’est souvent pas très différente d’une licence sur site, reposant sur un engagement par contrat ou dans le temps et avec des frais de licences liés au nombre d’utilisateurs.
LICENCES SAAS : UNE STRATÉGIE DE SORTIE EST NÉCESSAIRE DANS LES NÉGOCIATIONS
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«Des questions doivent être posées quant aux avantages à utiliser un produit donné sous forme de SaaS plutôt qu’en interne, en plus de questions sur les niveaux de service et le support», ajoute-t-il.
Il dévoile en outre que ICONZ-Webvisions est en train de mettre en place la solution Microsoft Dynamics CRM (gestion de la relation client) dans la région, ainsi que la suite de productivité Office 365 de l’éditeur. L’entreprise évalue aussi l’utilisation de Kayako en tant qu’outil de centre d’assistance, dans un premier temps à Singapour, avant de le déployer ailleurs.
Etre clair sur la définition des frais
Chez la compagnie d’assurances AIA Singapore, le directeur de la technologie Leong Weng Ling conseille également aux départements informatiques d’être attentifs aux termes du contrat de licence qui impliquent des frais incrémentaux ou supplémentaires en fonction de l’utilisation en volume.
Selon lui, le meilleur moyen de préserver les intérêts de l’entreprise est d’être clair quant à la définition des frais, la base de calcul des frais incrémentaux et la capacité économique de l’entrepriseà assumer ces coûts supplémentaires.
Les meilleures pratiques concernant les licences de SaaS
Posséder les données
Les entreprises doivent s’assurer que les termes du contrat de licence spécifient les modalités d’accès et d’utilisation des données. Celles-ci incluent la juridiction, les droits d’utilisation et les politiques relatives à la sécurisation des données de l’entreprise après la cessation du service. Les questions de souveraineté des données restent ambiguës dans divers pays qui instaurent leurs propres directives et politiques. Les entreprises doivent déterminer les spécificités avec leurs prestataires de services de SaaS afin de garantir la conformité et la propriété.
Obtenir un support en temps opportun
Le support du service doit être défini au cours des discussions sur les licences. Par exemple, les entreprises d’Asie-Pacifique qui ont recours à un fournisseur de SaaS de plus petite taille doivent déterminer les horaires de fonctionnement et de support, car certains fournisseurs ne proposent une assistance que pendant les heures standard, qui sont généralement définies selon les fuseaux horaires américains.
Commencer à petite échelle
Il est toujours préférable de commencer avec quelques services de SaaS avant d’étendre l’utilisation en fonction de la qualité de service du fournisseur.
LICENCES SAAS : UNE STRATÉGIE DE SORTIE EST NÉCESSAIRE DANS LES NÉGOCIATIONS
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Tarifs des SaaS : à quand le juste prix ?
Par Toby Wolpe
Les fournisseurs de logiciels en tant que service (SaaS) ne gagnent pas d’argent. Qu’arrivera-t-il aux prix du SaaS lorsqu’ils voudront essayer d’en retirer un profit ?
TARIFS DES SAAS : À QUAND LE JUSTE PRIX ?
L’attrait pour lesSaaSest facile à comprendre. Les entreprises apprécient leurprix relativement réduitleur apparente flexibilité. Certaines et se demandent toutefois combien de temps encore ces avantages pourront durer et elles reconnaissent les risques liés à une vision à court terme cantonnée au navigateur.
Le marché des SaaS semble bien se porter. Lecabinet d’analyse Gartner estimeque les dépenses dans les SaaS atteindront 22,1 milliards de dollars en 2015, contre 14,5 milliards en 2012. Pourtant, les fournisseurs de SaaS ne gagnent pas d’argent, à en croire Angela Eager, directrice de recherche concernant les services d’application et logiciels d’entreprise à TechMarketView.
«Les spécialistes des SaaS et ceux qui sont en train de migrer vers un modèle de SaaS n’en retirent aucun profit et beaucoup d’eux ne savent pas quand ils le pourront», indique-t-elle. «Un changement est donc inévitable.»
Le point de vue d’Angela Eager repose en grande partie sur les profits tels qu’ils sont définis par les principes comptables généralement reconnus (PCGR). Par contre, si l’on exclut des composants tels que les dépenses liées aux stock options, les acquisitions et d’autres postes, les fournisseurs de SaaS sont rentables. En d’autres termes, les résultats diffèrent grandement selon que les PCGR sont appliqués ou pas.
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