Télécharger - C est bio la vie
33 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Télécharger - C'est bio la vie

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
33 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Télécharger - C'est bio la vie

Informations

Publié par
Nombre de lectures 182
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Cestbio lavie  BIOlait : une nouvelle étude britan-nique indique que le lait biologique renferme beaucoup plus d’acides gras essentiels et d’antioxydants que le lait provenant de fermes industrielles. Selon les résultats obtenus durant la période de pâturage, le lait bio contient 60% plus d’acide linoléique conjugué (ALC), 33 % plus de vitamine E, 30 % plus de bêta-carotène et 67 % plus de lutéine. D’après les chercheurs, c’est le fait de laisser les vaches brouter de l’herbe fraîche qui donnerait un lait de meilleure qualité. (Source : PasseprtSanté)  BIOfossé : selon une enquête du CRIOC, un tiers de la population belge a déjà acheté un produit bio, mais seulement 1 consommateur sur 10 s’alimente pour moitié en bio, et à peine 1,8 % de consommateurs se nourrissent essentielle -ment de produits biologiques. Comme ce sont surtout des jeunes et des personnes financière -ment aisées, le CRIOC en conclut qu’il existe un fossé social entre les bioconsommateurs et le reste de la population.(www.crioc.be)  BIOenquête : une autre enquête, d’après commandée par Delhaize, le consommateur belge situe la plus-value des produits bio surtout dans le goût, et beaucoup moins dans leur effet positif pour la santé. Les personnes interrogées justifient leur méfiance par le fait que les médias diffusent des informations contradictoires à ce propos.  BIOcantines : - ministre de l’Environne la ment de la Région Bruxelloise, Evelyne Huyte -broeck, vient de lancer, avec l’aide de Bioforum, un vaste projet destiné à favoriser l’« alimenta -tion durable » dans les cantines et restaurants collectifs (entreprises, écoles,maisons de repos, hôpitaux, etc...). Près de 50 collectivités ont déjà manifesté leur intérêt, ainsi que trois grands acteurs de la restauration collective. Objectif : servir de 40.000 à 60.000 repas « durables » par jour dans un délai d’un an !  BIOpropositions : l’im- sous pulsion de la députée Thèrèse Snoy(photo), parti ECOLO le vient de formuler une série de propositions destinées« à faire du bio une évidence » : diminu-tion de la TVA, soutien actif aux producteurs, efforts de formation et de recherche, campagnes d’information, mais aussi recours massif aux produits bio dans la restauration collective, avec un objectif de 20 % en 2020.
1
Biofoucs
BIO et diversit La plupart des consommateurs achètent aujourd’hui bio pour une question de santé. On finirait par oublier que le bio, c’est bon aussi pour l’environnement, et notamment pour la biodiversité des sols. Agriculteur et administrateur délégué de Bioforum, Hermann Pirmez en a fait un des ses chevaux de bataille. Existe-t-il des études qui montrent le rapporten 98 avec ce souci de restaurer la biodiversité et favorable qu’entretient le bio avec l’environne -je suis sidéré de voir les résultats. Les agriculteurs ment ?par exemple que tous les insectes nebio savent se ressemblent pas. Il y a des ravageurs comme Hermann Pirmez : il - y en a très peu. Mais histo ucerons, les mais aussi d riquement, le cahier des charges européen sur le les plarves de coccinelles. eIsl s prcéhdeartcehuernst,  cdoomncm eà  bio est né d’une volonté de préserver l’environ - ui v nement. Une des manières que lEurope a trouvé féaqvuoirliisberre  deenst re mleessu ruesn s qet leosn t aupterresm, etctroem mune  de favoriser la protection de l’environnement, et la ion de haies, la créatio à bon compte, a justement été de favoriser lagri-banpklsa n»t (artéservoirs à insectes NDLRn) . dCee rt«e bs,e ectelse  culture biologique. Mais en quoi le bio est-il si mesures ne sont pas spécifiques au bio, mais les favorable à la préservation de l’environnement ? agriculteurs conventionnels n’en voient souvent C’est essentiellement parce qu’il n’utilise pas s ntionnels sont de produits chimiques de synthèse. L’impact de pa l’intérêt. Mes voisins conve parfois horrifiés de voir le nombre d’insectes qu’il l’agriculture bio en matière de pollution est de rc s bio ! ce fait là nettement moindre que l’agriculture y a dans mes pa elle Certaines études n’ont-elles pas démontré cet conventionnelle. effet positif sur la biodiversité ? C’est une évidence, mais y a-t-il d’autres impacts reste toujours peu étudié,Oui, mais c la positifs ?e Oui, le grand bénéfice que l’Europe a vu dès le notamment en ce qui concerne les sols. Quelques études ont été menées en France par Claude départ dans l’agriculture biologique, c’est la Bourguigno e lus visib protection des sols. Le bio travaille cen .s Lontp les versl ed de et ecrerse .e fEfte tds apiollseituirfss,,  essentiellement avec les sols et milite a favorise la formation d’humus. Or, le je ssez pour qu’on reconnaisse Grâce auxce critère comme un des impacts fait de travailler avec des sols riches vers depositifs de l’agriculture biologique sur en humus a une incidence positiveterre, le biola biodiversité. Cela pourrait être très sur l’érosion. Les sols en bio souffrent protège desfacilement étudié en plus. J’en sais nettement moins de ce phénomène l ue chose que le conventionnel. C’est un atoutinondations !ioostrn unt ére  iuqibuslav  eélsè queqd de fone enllag nivetu ahib .J quand on connaît le coût réel de nvité r la com lérosion. Des centaines de milliers imropfoerstsaenutre . dIe Gempbaloux mune, un de tonnes de terres arables se déversent chaque p spécialiste en génie rural a fait le tour de toutes les exploita -année dans les fleuves ou les océans et doivent mune. Sur les a être draguées et ensuite traitées, car ces boues tnioa nps ud ce olnas tcaotemr aucun phénompèrncee ldleésr oesni obni.o ,E inl  sont considérées comme des déchets. On ne , on s’e u souligne pas assez les économies que permet y ree glardant du n tpoeutue sp lluess  pgrèalseries des t vearpse rdçe l’agriculture biologique dans ce domaine. qu humus et terre agissent à la manière d’une éponge et qu’ils Et en matière de production de CO2, quel est lepermettent d’absorber le trop plein d’eau en cas bilan du bio ?ivet rlrésooi.n Cest extrêmemef edetrolp sesuit  encdoé dsr  sevrétni tn .tnassee trauLdet ouat La plupart des pratiques du bio sont des grands de terre, c’est qu’avec de la matière organique capteurs de carbone, plus que dans le convention - fraîche, ils produisent de l’humus gratuitement, nel en tout cas. Par exemple, le fait de travailler sans que l’agriculteur ait à faire quoi ce soit. Cette avec des pailles un peu plus hautes, d’enfouir les production est très importante, de l’ordre d’une pailles, d’utiliser des engrais verts... tonne d’humus à l’hectare ! C’est un des grands Le bio peut-il se prévaloir d’autres avantagesmérites du bio d’avoir à dépendre un minimum de encore pour la nature ?opruue rétirlxe ,issua àL .erre tlar selitier ftus r smioptr est trèlimpactemnnt.enenlrovi an Ce qui est très spectaculaire en bio, c’est son impact sur la biodiversité. Durant les six ans où j’ai été en conventionnel, j’ai pu constater laInterview : Didier Dillen pauvreté des biotopes, de la terre, de la faune et de la flore. Je suis passé en agriculture biologique
Chouette planète anD the winner is... A l’occasion de la Semaine bio, avait lieu la remise des « Bio-Awards »,  récompenses attribuées à des acteurs du secteur particulièrement méritants. Côté francophone, la « palme d’or » a été attribuée l’Ecole du Sacré-Cœur de Charleroi. Dans cet établissement scolaire, depuis 2003, un travail de longue haleine a été réalisé avec les élèves, les enseignants et les responsables du réfectoire. On y sert des repas équilibrés composés à 20 % de produits bio, on y mange beaucoup plus de légumes, la quantité de déchets alimentaires y a considérable -ment diminué, et on y propose chaque jour un buffet de collations saines et durables pour la modique somme de 80 centimes. Le prix a été remis aux lauréats dans la boule centrale de l’Atomium, par la ministre bruxel -loise de l’Environnement, Evelyne Huytebroeck.
Plein soleilVent Dans les Pales Selon un rapport du Worldwatch Dans les dix ans Institute, la production de cellules à venir, la capa solaires photovoltaiques a augmenté -cité mondiale de 51 % en 2007, portant la capacité de production mondiale d’électricité solaire à électrique par le vent devrait être 3.733 mégawatts. L’Allemagne reste multipliée par sept ! Cette expansion le leader incontesté du secteur, avec fulgurante de l’énergie éolienne près de la moitié des installations s’explique notamment par le volon -phovoltaïques mondiales.(Source : %tarisme allemand (30 de l’élec -info-durable.be)tricité à l’horizon 2030), mais aussi par le réveil de la Chine et de l’Inde, Démarcheoù devraient s’installer la plupart LaDémarche dedes nouvelles turbines.(Source : Le l’Après-Croissance Soir) est une marche collective qui traverse la Belgique du 1er au 31 août juilletBiocertificats et qui alterne débats, rencontres, Idée originale lancée par le parti témoignages et moments festifs, sur Ecolo en faveur du bio : appliquer le thème d’une « nouvelle manière à l’alimentation le même disposi -d’être » cultivant l’autonomie, la tif de « certificats verts » que dans solidarité et la convivialité. On le secteur de l’énergie. En clair, peut rejoindre cette de« Caravaneles producteurs recevraient des l’après-croissance » « un jour, pour biocertificats » que la distribution une semaine, voire un mois ou deux ! serait contrainte d’acheter, faisant (www.demarche.org)ainsi décoller la consommation de produits biologiques. C’est un projet ecoconsoqui ne peut pleinement réussir qu’à Lancée par des universitaires l’échelle européenne, mais qui liégeois, la suggestion d’améliorer pourrait fort bien débuter localement l’étiquetage des produits alimen - sur base volontaire. Aux Verts de taires en indiquant leur mode de faire en sorte que cette proposition transport (avion, bateau) ou de audacieuse n’en reste pas au stade production (serre ou plein air) est d’idée en l’air…(www.ecolo.be) reprise par les écologistes dans le cadre de leur plan pourbooster «f aLal lcaoints cliee nDcier eest à l’âme ce la consommation de produits bio. A Bruxelles, le projet avance et senet  eretunal  atià o ébusti la  quips ; corqeul instinct est au  négocie entre la Région et la grandecraint point de s’égarer. » distribution.Jean-Jacques Rousseau
2
Dossier
Retrouver LA SAGESSE « On n’est pas des bêtes, quand même », souvent dire. Et entend-on bien si, justement. Depuis Darwin, tout le monde sait que les primates et l’homme – ce singe nu, comme l’a surnommé Desmond Morris - ont un ancêtre commun. Nous sommes AUSSI des animaux, avec une bonne dose de déterminisme génétique et des besoins biologiques impé -ratifs. Certes, l’être humain est un mammifère peu guidé par ses instincts. Il en perd en cours de route, et ceux qui restent se replient dans son cerveau archaïque à mesure que le cortex turbine. Mais la culture nous permet précisément de prendre conscience de cette perte de nature. Et, dès lors, de chercher à renouer le contact. De réacquérir l’inné disparu ou étouffé. De vivre plus en harmonie avec nos penchants naturels, et par voie de conséquence avec l’envi -ronnement. Ce qui ne signifie pas se satisfaire de pulsions élémentaires, bien au contraire. Dans l’éventail de nos instincts, il y a aussi l’attirance spontanée pour l’immatériel et le spirituel, la santé et la beauté, le bien-être psychique et émotionnel, le souci d’autrui et de la vie en société. Au diable le vieux débat stérile : on sait que l’enfant sauvage ne s’huma -nise pas tout seul, mais on sait aussi que les sentiments et comporte -ments nobles ne sont pas l’apanage de notre espèce. A l’inverse, la science découvre avec stupeur que notre animalité peut profiter à notre intelligence : pour être malin, mieux vaut être bête ! Dans ce dossier, nous avons répertorié une vingtaine d’at -titudes instinctives méconnues ou mésestimées. Puissent nos éloges vous donner la sage envie de les réhabiliter à votre tour.
3
|L’instinct de naître autrement|L’instinct de donner le sein Y a t-il moment plus « animal » que la naissance ? Dans Comme son nom l’indique, un mammifère est un nos hôpitaux occidentaux, l’accouchement s’est pourtant ». de mammelles« porteur quel absurde déni Par transformé en acte médico-technique, quand ce n’est la femme « moderne » du siècle dernier a-t-elle pu pas en intervention chirurgicale. La mise au monde est désapprendre leur fonction principale de nutrition des désormais planifiée, provoquée,monit,eéro ? Chez ces derniers, la succion du sein estanesthésiée nourrissons et dénaturée à grand renfort de drogues chimiques ou un instinct activé dès les premières secondes suivant à coups de bistouri. Au centre de cet univers aseptisé, l’accouchement. Et chez la quasi totalité des femmes, le personnage omnipotent et très souvent masculin les glandes mammaires sont en parfait état de fonction -de l’obstétricien a balayé des millénaires de stricte nement. L’évidence aveuglante que l’allaitement est le intimité féminine. Simple parenthèse histori - meilleur des départs dans la vie est que ? Toujours est-il qu’un vaste mouvementLes enfantsaujourd’hui allègrement confirmée de retour à une naissance plus naturelleallaités sontpar la science : non seulement le lait et moins médicalisée se dessine depuis maternel est d’une richesse inimi -plusieurs décennies… Les sages-femmescoleluppes rofr-à stél table, mais sa composition évolue retrouvent leur statut perdu, les maternitésmanen fonction des besoins du bébé ! s’humanisent, certaines d’entre elles auto - Une récente recherche canadienne risent même les parturientes à adopter des positions vient encore de démontrer que les enfants nourris au plus instinctives pour accoucher. On assiste aussi au sein étaient plus intelligents, ou avaient en tout cas un retour desdoulas (voir BIOINFO N° 76) et à l’essor des parcours scolaire plus brillant que leurs congénères maisons de naissance.(Voir BIOINFO n° 62) victimes » du biberon. L’air de rien, c’est carrément la «. Les savants fous qui songent à présent à fabriquer l’utérus artificiel, preuve que le réflexe instinctuel est bon pour le quotient autrement dit une machine à grossesse, n’ont pas partie intellectuel. En d’autres termes, que la nature est mère gagnée ! de la culture. En savoir plus :En savoir plus : -L’association Alter-Natives -www.alternatives.be- L’association Infor-allaitement   -Tous les livresde Michel Odent et le dernier- www.infor-allaitement.be ouvrage de Patrice Van Eersel(« Mettre au monde », -Un livre parmi d’autres : « L’allaitement »,  Ed. Albin Michel). Lire aussi nos rubriques « Biende France Guillain(Ed. La Plage) naître » et « Extraits choisis ».
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents