Politique   18 04 2006 à 19 55 le président de  la polynésie
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Politique 18 04 2006 à 19 55 le président de la polynésie

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Politique : 18/04/2006 à 19:55 Le président de "la Polynésie française" (sic) menotté à Strasbourg pour avoir voulu payer en francs CFP une amende au Trésor public. (Tahitipresse) - S'étant rendu le 13 Avril au Trésor public de Strasbourg afin de régler une amende à laquelle il avait été condamné par le conseil d'Etat, le président de "la Polynésie française"(sic) René G. Hoffer a été interpellé et menotté par les forces de police. Estimant cette arrestation illégale, M. René G. Hoffer a déposé plainte et envoyé un courrier à la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). René G. Hoffer, encore récemment présenté comme l'un des "secoueurs de cocotiers" du Fenua, dans le quotidien Les Nouvelles de Tahiti, fait parler de lui dans la région de Strasbourg où il est actuellement en déplacement. René Hoffer, rapporte le forum Internet Polynesiepassion (www.polynesiepassion.net/forums/index.php?act=ST&f=11&t=362), a été condamné le 3 avril par le Conseil d'Etat "à payer au Trésor public la contrepartie en francs CFP de la somme de 1000 euros". Se conformant au dispositif de l'ordonnance parue au Journal officiel de la République française (JORF) du 11 avril, René Hoffer a voulu régler cette amende comme stipulée, "en francs CFP", ce qu'a refusé le "Trésorier", qui, devant son insistance à vouloir payer - R. Hoffer avait même appelé plusieurs fois, en vain, la police - a finalement requis les forces de l'ordre...

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Langue Français

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Politique :
18/04/2006 à 19:55
Le président de "la Polynésie française" (sic) menotté à Strasbourg pour avoir voulu payer en francs
CFP une amende au Trésor public.
(Tahitipresse) - S'étant rendu le 13 Avril au Trésor public de Strasbourg afin de régler une amende à laquelle
il avait été condamné par le conseil d'Etat, le président de "la Polynésie française"(sic) René G. Hoffer a été
interpellé et menotté par les forces de police. Estimant cette arrestation illégale, M. René G. Hoffer a déposé
plainte et envoyé un courrier à la commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).
René G. Hoffer, encore récemment présenté comme l'un des "secoueurs de cocotiers" du Fenua, dans le
quotidien Les Nouvelles de Tahiti, fait parler de lui dans la région de Strasbourg où il est actuellement en
déplacement. René Hoffer, rapporte le forum Internet Polynesiepassion
(www.polynesiepassion.net/forums/index.php?act=ST&f=11&t=362), a été condamné le 3 avril par le Conseil
d'Etat "à payer au Trésor public la contrepartie en francs CFP de la somme de 1000 euros". Se conformant
au dispositif de l'ordonnance parue au Journal officiel de la République française (JORF) du 11 avril, René
Hoffer a voulu régler cette amende comme stipulée, "en francs CFP", ce qu'a refusé le "Trésorier", qui,
devant son insistance à vouloir payer - R. Hoffer avait même appelé plusieurs fois, en vain, la police - a
finalement requis les forces de l'ordre... pour pouvoir fermer à l'heure son officine et ainsi, avec leur
concours, faire sortir ce client récalcitrant qui insistait sans détour à vouloir régler son amende selon la loi
(décision parue en page 5446 du JORF et ordonnée par le juge suprême, le président Bernard Stirn).
Menotté puis conduit au commissariat de police pour ne pas avoir voulu "devoir repartir avec" son argent,
M.Hoffer a accepté que cet argent soit mis sous scellé à la condition qu'il soit remis dès mardi 18 avril - par
les forces de police - au Trésor public de Strasbourg, là d'où il estime qu'il n'aurait jamais dû sortir.
Un procès-verbal d'audition et un pour les scellés ont été rédigés et M.Hoffer fut libéré dans la soirée par des
fonctionnaires de police et reconduit à son véhicule après trois heures et demie d'interpellation "par erreur".
En fait une "bavure policière", selon René Hoffer, eu égard au motif de l'interpellation, à sa qualité de
président de la "Polynésie française" (sic) et au fait que le problème reste entier puisqu'il se posera de
nouveau dès mardi, date à laquelle le Trésor public "devrait ne pas pouvoir s'opposer à devoir accepter
l'argent sous scellé qui lui sera remis", conformément au texte paru au JORF. M. Hoffer, en tout état de
cause, a déposé plusieurs plaintes et envoyé un courrier au président de la commission nationale de
déontologie de la sécurité (CNDS), Pierre Truche.
Le président de " la Polynésie française" (sic) et les francs CFP
On rappellera ici que René Hoffer, citoyen résident de Tahiti est l'auteur de plus de 700 recours
juridictionnels. Il déplore "les atteintes constantes aux droits fondamentaux" réalisées par les tribunaux. Il
dénonce notamment depuis plusieurs années une "manipulation illégale" des transferts de devises - via le
franc CFP - "sous couvert de l'IEOM et du ministère français des Finances" a confié à Tahitipresse René
Hoffer, joint par téléphone. Il est vrai que la monnaie utilisée en Polynésie française est indifféremment
désignée sous les termes de 'francs CFP' (uniquement sur les billets de 10 000 ) et 'francs' sur tous les
autres billets et pièces de monnaie. Certaines ordonnances de justice sont précisées en 'francs pacifiques',
'francs Pacifique', voire 'francs CP', tout comme certains documents administratifs. De plus, selon
l'encyclopédie en ligne Wikipédia, qui cite une étude des services de l'Assemblée de Polynésie
(française):"légalement le Franc CFP signifie toujours 'Franc des Colonies Françaises du Pacifique',
appellation fixée par décret le 26 décembre 1945. Bien que l'appellation CFP ait évolué en 'Communauté
Financière du Pacifique' puis aujourd'hui en 'Change Franc Pacifique', il n'existe aucun texte officiel
modifiant l'appellation de 1945". Les chéquiers sont, quant à eux, libellés en XPF, les XPF correspondant au
code ISO 4217, une norme internationale définissant des codes de trois lettres pour identifier les monnaies
d'origine dans les opérations internationales de transferts de devises. Or, si cela peut se comprendre pour
les virements en direction de banques usant d'autres devises, les chèques émanant de ces chéquiers ne
sont utilisables que dans la zone 'franc CFP', à savoir la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française ainsi
que Wallis et Futuna. Quant à la signification exacte du terme "XPF"... M. Hoffer se dit être - jusqu'à présent
en vain - à la recherche de la valeur, "X", et du possible pays émetteur de cette devise ("PF"). Un vrai casse-
tête "maohi" ou "kanak" ou "kavatique", donc ! En fait, pour René Hoffer, un "système mis sciemment en
place sur la base des illégalités sur lesquelles s'appuient les différents statuts successifs mis en place par la
France : protectorat, "annexion", E.F.O., Polynésie française".
Sur sa qualité de président de "la Polynésie française" (sic), René Hoffer précise par ailleurs que "le haut-
commissaire de l'époque, M. Michel Mathieu, les représentants-électeurs et les candidats avaient cinq jours
pour décider d'un recours pour contester devant le conseil d'Etat, sa légitime - vu l'article 5 de la déclaration
des droits de l'Homme et du Citoyen - autoproclamation du 25 octobre 2004, jour de l'élection annoncé et
publié au journal officiel de la Polynésie française... Election à laquelle d'autres candidats étaient inscrits
mais ne se sont pas présentés, tel M. Oscar Temaru ou encore M. Gaston Flosse. Le représentant du
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