&BATS SUR L'ÉTAT-NATION AU MOYEN-ORIENT

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• Publié par: ozyvalar
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Annuairede Torne

SUR L 'É TAT  NATION AU MOYEN  ORIENT

du CNRS du Nord 1987

Ces dernières années avec le déclin des idéologies e t de la politique du nationalisme séculaire, l'applicabilité à la région du modèle de tion e t des idées politiques associées, de nationalisme et de démocratie, ont été l'objet de recherches et de critiques croissantes venant de plusieurs di  rections. Politiquement e t idéologiquement, le défi vient des mouvements is  lamiques de plus en plus remarqués, qui affirment que ces modèles sont empruntés à sont étrangers au monde de l'Islam, lequel a sese t propres idées originales d'une communauté politique, comme ou communauté des fidèles, indépendamment des identités nationales. La contrepartie théorique de cette idée est venue des universitaires e t auteurs, principalement occidentaux, qui ont longtemps affirmé l a différence essen  tielle entre " le monde de et l'occident e t par conséquent le caractère superficiel e t transitoire des greffes politiques occidentales s u r u n sujet étran  ger. existe un parallèle à cette idée politique de gauche, c'est la notion d' " Etat périphérique " : une entité politique, dépendante, imposée à plusieurs groupes sociaux afin de les gouverner par la répression, en faveur de l'ex  ploitation par les pouvoirs politiques capitalistes métropolitains. Certains auteurs, notamment Bertrand Badie ont caractérisé moderne au Moyen  Orient e qui suggèrent des continuitésn des termes e t des parallèles avec les régimes politiques historiques du " monde de lam " : une essence historico  culturelle de semblerait façonner le cours du développement contemporain en supprimant ou neutralisant les forces de la modernité. Badie, par exemple, caractérise moderne dans la ré  gion de " néo  patrimonial " : les gouvernements e t les gouvernés recréant dans des conditions modernes des types e t de sociétés qui s'apparentent a u " patrimonialisme " de leurs prédécesseurs historiques. A gauche Paul Vieille aboutit à similaires, mais en des termes théodes conclusions  riques différents et pour des objectifs politiques différents, concernant les continuités historiques entre les formations sociales e t les formes dans la région " méditerranéenne " . Les deux mettent en évidence le contrôle sur les institutions et les ressources, l'intrusion d'un pou  voir extérieur dans le tissu de la vie économique et sociale, e t l a direction e t la distribution des ressources selon des calculs politiques avantageux pour le régime e t pour son personnel. Pour Badie, les sujets de cette forme se lancent dans l'opposition, ne peuvent que répondre par une con  testation totale de l'ordre politique et par une réaction contre l a modernité