Eloutassi, Cystosiera tamariscifolia
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effet antimicroorganisme de l'algue brune cystosiera tamariscifolia

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Publié le 20 septembre 2012
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Etude in vitro de l’activité anti-Fusarium oxysporumf. sp. lycopersici de l’algue marine Cystoseiratamariscifolia
Auteur :Noureddine ELOUTASSI et Bouchra LOUASTE
Catégorie : Environnement > Biologie
ScienceLib Editions Mersenne : Volume 4 , N ° 120908ISSN 2111-4706
Publié le: 2012-09-11
www.sciencelib.fr
 Etude in vitro de l’activité anti-Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici del’algue marineCystoseira tamariscifolia In vitro study anti-Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici fromCystoseira t fo amarisci lia
 Noureddine ELOUTASSI1.# et Bouchra LOUASTE1 1 Laboratoire de Biotechnologie des Plantes Aromatiques, Département de Biologie, Facultédes Sciences, Université sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc.# Auteur de correspondance : ELOUTASSI Noureddine. Centre régional des métiers etd’éducation (CREMEF), Fès. Maroc. E-mail : eloutassinoureddine@gmail.com                
 
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RESUME : Ce travail s’intéresse à la valorisation pharmacologique et biologique de l’alguebruneCystoseira tamariscifolia des côtes marocaines. Différents extraits de cette algue ontété testés pour leurs pouvoirs anti-microorganismes. Nous avons déterminé l’activitéantifongique de l’extrait chloroformique, éthanolique, hexanique, méthanolique et aqueuse surla croissance du champignon phytopathogéneFusarium oxysporum f. sp lycopersici (F.O.L)responsable de la fusariose et sur la formation des mycotoxines par ce champignon. Lesrésultats ont montré que l’inhibition totale de la croissance deF.O.L est obtenue par l'extraitéthanolique à la concentration 5% et éventuellement par l’extrait méthanolique. Alorsqu’aucune activité n'a été observée pour les extraits, chloroformique, hexanique et aqueux.Aussi les mycotoxines formées parF.O.L ont été inhibées par les extraits éthanolique à laconcentration 1%.Mots clés : Activité antifongique, Cystoseira tamariscifolia, Fusarium oxysporum f. sp.Lycopersici.ABSTRACT: In this work, pharmacological and biological acivities of the brown algaCystoseiratamariscifolia Moroccan coast has been evaluated. Antimicroorganisms effect of severalextracts of this alga has been tested. Thus, antifungal activity of chloroform, ethanol, hexane,methanol and aqueous extracts has been determineted onFusarium oxysporum f. splycopersici (F.O.L.) wish is a phytopathogenic fungus responsible of training and Fusariummycotoxins. The results showed a complete inhibition of growth of F.O.L. with ethanolextract at 5% and possibly by methanol extract, whereas, no activity was observed forchloroform, hexane and aqueous extracts. Werehever, mycotoxins formed by F.O.L. wereinhibited with 1% of ethanol extract.INTRODUCTION : Les algues marines s'étalent sur les côtiers des continents. Les recherches réalisées surces algues se focalisent sur leurs aspects chimiques (Valls etal.,, 1993; Culioli etal., 2000;Daoudi etal., 2001; Culioli etal., 2001) et sur leurs activités anti-microorganismes (Hellioetal., 2000). Au Maroc, l’algue brune marineCystoseira tamariscifolia est répandue sur la côteocéanique atlantique entre Tanger et Eljadida et sur les côtes méditerranéennes. Quelquesétudes ont été portés sur cet espèce (Chaib, 1997 ; Bennamara et al., 1999; Abourriche etal., 2001 ; Souhailiet al., 2004 ; Zinedine et al., 2004).
 
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 D’autre part, les phytopathogènes et leurs mycotoxines sont considérées descontaminants alimentaires les plus significatifs en termes d’impact sur la santé publique, lasécurité alimentaire et notamment l’économie de nombreux pays (Katiyar etal., 2000, Pitt et al.,2000., Ouhdouch et al., 2004., Ruppol etal., 2004, Atoui 2006). En matière de protection,on peut utiliser plusieurs types d’approches soient la lutte chimique, la lutte biologique, lalutte physique, les biopesticides et les facteurs humains. (Vincent etal., 2001). D’après PaulB. etal., 1998, Kouassi M., 2001, Hibar etal., 2005 et beaucoup autres auteurs la luttebiologique est les formes non chimiques de contrôle des ravageurs des récoltes et desmauvaises herbes pour assurer la protection phytosanitaire la plus performante (Gapillout etal., 1996 ; Smiley et Draughon 2000; Champeil 2004 ; Trung 2005). Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à la fusariose, causée parFusarium oxysporum f. splycopersici (F.O.L), comme exemple d’agents phytopathogènes. Au Maroc,ce champignon cause des dégâts économiques très considérables. De nombreuses méthodeschimiques de lutte contre cette maladie cryptogamique ont été essayées. L’utilisation répétéedes produits de synthèse comme le benomyl, le captafol, le méthylthiophanate, leméthoxybifurcarénone, le thiabendazole, le pesticide AJ1629-34EC et autres, ont donné desrésultats limités à moyen et à long terme. Ils entraînent souvent la pollution del’environnement, le ralentissement de la progression de pathogène et non leur disparitiontotale, l’apparition de souches résistantes et l’augmentation de la quantité des résidus sur lesfruits (Chaib N 1997., Hilali etal., 2002., Didier etal., 2004., Ozbay et Newman, 2004.,Yates etal., 2004, Daami-Remadi et El Mahjoub 2006., Hibar etal., 2006. 2007., Ainane.2011). Devant cette situation, l’intégration d’autres stratégies efficaces et respectueuses àl’environnement semble être nécessaire. La présente étude encourage l’utilisation des produitsbiologiques et naturels comme l’extrait de l'algue marineCystoseira tamaricifolia pour luttercontre ce champignon pathogène.MATERIEL ET METHODES1. Récolte L’algueCystoseira tamariscifolia a été récoltée au moment de la marée basse (Photo 1).Le lieu et la période de la récolte influencent l’activité anti- microorganismes de l’algue(Farid etal., 2012). Pour éviter ce problème, on a effectué plusieurs récoltes pendant plusieurspériodes de l’année au sud de Rabat à coté de Harhoura (Oued Ykem) et au nord de Rabat àcoté de Sidi bouqnadel (Figure 1).
 
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     Figure 1 : Stations de la récolte de l’algue     Photo1: Photo de l’algue brunebrune marineCystoseira tamariscifoliamarineCystoseira tamariscifolia.    Pour chaque récolte, l'algue fraîche est transportée au laboratoire, triée et rincée avecl'eau distillée et congelée à -80°C. Juste avant l’utilisation, tous les échantillons ont étémélangés et séché à 40°C pendant 48 heurs et broyé au mortier. Le broyat sec obtenu etstocké à 4°C.2. Extraction 10 g du broyat de l’algue est mélangé avec 90 ml d'eau chaude (90°C). L’ensemble estmené à un agitateur pendant 15 min. Le mélange est filtré par papier Whatman n°4. Le filtratest laissé 15 min à la température ambiante puis à -18°C et à l’obscurité jusqu'à usage. Mêmequantité d’algue est extraite au sorxclet en présence d’éthanol, du chloroforme, d’hexane et duméthanol. Nous avons adopté qu’à 2 % les solvants organiques n’ont aucun effet.3. Isolement et culture de l’agent pathogène - Origine : L’isolat provient de fragments des plants de tomate présentant dessymptômes de fusariose causée parF.O.L. Les fragments récoltés ont été placés dans des sacsen plastique stérile et humide pour favoriser leur développement. - Mise en culture : Le prélèvement des organes de fructification et le mycélium aérienest réalisé sous une loupe binoculaire directement à partir des fragments récoltés. Nous avonsutilisé pour l’isolement et le développement du champignon le milieu Potato Dextrose Agar(PDA). Les cultures sont conservées à l’obscurité et à une température de 25°C pendant unesemaine. - Purification : La purification est réalisée par passage successif sur milieu frais à l’aided’un scalpel stérile. Des petits blocs du milieu solide sont prélevés dans les périphéries des
 
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colonies. Ils sont transplantés sur des boites de Pétri contenant le milieu PDA fraîchementpréparée. La purification est répétée plusieurs fois.4. Testes biologiques Préparation du filtrat :Afin d’absorber l’excès de l’humidité et d’éviter ensuite une-dessiccation trop rapide du milieu, un disque de papier filtre est placé dans le couvercle desboites de Pétri contenant le milieu PDA. Les boites de Pétri sont scellées au parafilm etconservées à l’obscurité et à une température de 25°C. Ensuite un disque de 5 mm dediamètre est découpé stérilement de la culture des champignons. Il est transféré dans deserlenmeyers de 250ml contenant 100 ml du milieu Czapeck stérile. L’incubation est réaliséependant 21 jours à 25°C et avec une agitation de 150 tours/min. Après trois semainesd’incubation, le mycélium est séparé du filtrat par double filtration (Papier Whatman 2µm etmembrane millipore de 0,45 mm). Le filtrat brut obtenu est gardé à une température de -18°Cjusqu’à son utilisation. - Tests antifongiques :Nous avons réalisé les tests antifongiques par la méthode dediffusion et la méthode de dilution. Méthode de diffusion : Le produit est déposé sur des disques de papier filtre de5mm de diamètre imprégnés par la solution à tester et déposés ensuite à la surface des boitesde Pétri. Les boites sont ensemencées par des cultures deF.O.L. préalablement préparés. Letémoin solvant et le témoin blanc ont été préparés de la même manière. Méthode de dilution : Le produit à tester est dispersé dans le milieu de cultureliquide. Un disque de mycélium de 3mm de diamètre pris dans la marge de croissance duthalle de la culture mère sert à l’ensemencement. Le développement du champignon seracomparé à celui d’un témoin durant son incubation. Dans le cas d’utilisation d’un milieu deculture solide, le produit à tester ; stérilisé par filtration à travers des membranes filtrantes deporosité 0,22µm, afin d’éviter la dégradation du principe actif par la chaleur. Il est additionnéaux boites de Pétri dans le milieu de culture en surfusion stérilisé par autoclavage. Aprèshomogénéisation, les boites de Pétri, séchées à l’étuve à 25°C pendant 30mn, serontensemencées par des cultures deF.O.L. et incubées à 25°C et à l’obscurité. - Effet des extraits sur la croissance mycélienne :La technique consiste à placersimultanément, dans la même boîte de Pétri contenant le milieu PDA, une pastille gélosée (6mm de diamètre) portant leF.O.L. et 100 μl de différents extraits de l’algue déposés dans unpuits (6 mm de diamètre). La pastille et le puits sont diamétralement opposés et équidistantsde 3 cm du centre de la boite. Cet essai est réalisé de deux façons. L’incubation est réalisée à
 
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25°C pendant six jours. La notation du diamètre moyen des colonies traitées est réaliséelorsque les filaments mycéliens atteignent la périphérie de la boite dans les lots témoins. - Inhibition, extraction et quantification des mycotoxines de F.O.L.:Différentesconcentrations des extraits ont été ajoutés au milieu YES (yeast extract sucrose) dans desflacons Erlenmeyer qui ont été inoculés parF.O.L. L’incubation est faite pendant une semainedans le shaker à 25°C. Le témoin négatif a été emporté dans les mêmes conditions. Ensuite, lemilieu est filtré par papier Watman N° 4). L’extraction est réalisée par des solvantsorganiques sur le filtrat. Le choix du solvant dépend de la polarité des toxines à extraire. Nousavons adopté la technique préconisée par Chakrabarti etal., (1987 ) et Souhaili etal., (2004).Les mesures de l’absorbance sont effectuées sur spectrophotomètre UV visible (PERKINELMER- Lmbda 1100-190nm). La séparation des fractions protéique phytotoxiques desfiltrats bruts a été réalisée par chromatographie sur plaque de silice et la révélation a été faitepar l’acide acétique-ninhidrine. On a utilisé le Butanol + Eau + acide acétique (4/1/1) commele meilleur solvant de séparation (Chaib, 1997).RESULTATS 1. Inhibition de la croissance Les résultats des tests préliminaires montrent que tous les extraits sauf l'extraitéthanolique ne présentent pas d'effet sur la croissance deF.O.L. Ce ci est peut être expliquéepar l’absence ou la faible concentration de l’effet anti- F.O.L. dans les extraits.  Tableau I : Inhibition de la croissance deF.O.L. par les différents extraits testés Extraits (1%)Chloroformique Méthanolique Héxanique Ethanolique Aqueux Croissance de A C A C A C A C A CF.O.L. (%) 100 100 80 100 100 100 0 100 100 100 A :Assai ;C :Contrôle.  Le tableau I montre une activité unique par l'extrait éthanolique ce qui indique que lesprincipes actifs de l’algue sont solubles dans l’éthanol plus que dans les autres solvants. Entermes de pourcentage, le pouvoir inhibiteur de l’extrait éthanolique est significativementélevé, il est de 100% pour la concentration de 1%. Alors il est de 20% pour l’extraitméthanolique et 0% pour les autres extraits.
 
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 Une faible inhibition a été aussi observée avec l'extrait méthanolique (20%). Il peutrenforcer l'hypothèse que l'inhibition est due à une extraction partielle des composés actifsextractibles par l’éthanol que par méthanol. L'activité fongicide a été aussi étudiée dans le milieu liquide. L’inoculation deF.O.L. aété réalisée à différentes concentrations de l'extrait éthanolique. Les résultats rapportés dans letableau II ont montré une activité inhibitrice de l'extrait éthanolique à la concentration 5%. Tableau II : Inhibition de la croissance deF.O.L. par différentes concentrations del’extrait éthanolique  Extrait éthanoliqueConcentration 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10%    Croissance de       F.O.L+ + + ± – – – – – – + :croissance ; ± :faible croissance ;– :i nhibition de croissance. 2. Croissance diamétrale des thalles Durant l’incubation, nous avons mesuré deux diamètres perpendiculaires de chaquethalle deFusarium oxysporum f. sp. lycopersici sur les différentes cultures (Figure2).100908070605040302010 Figure 2 : Effets de l’extrait éthanolique deCystoseira tamariscifolia sur la croissancedes thalles deFusarium oxysporum f. sp. lycopersici.  
 
 
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 La figure révèle la variation de la croissance des thalles deF.O.L. en fonction desconcentrations de l’extrait éthanolique de l’algue durant 30 jours de la culture. Les extraits del’algue agissent sur la croissance des thalles en provoquant un retard de croissance desfilaments mycéliens par rapport au témoin. On remarque en générale trois phases principalesde croissance commencé par une phase d’adaptation très lente (2J à 8J). Les concentrations2% et 4% permettent un démarrage très rapide et une grande croissance par rapport au témoinblanc. Il pourrait y avoir une stimulation des enzymes qui président la croissance mycélienne.C’est la phase de latence qui correspond à la période durant laquelle le champignonsynthétiserait les enzymes supplémentaires indispensable à la biosynthèse de ses métabolitesessentiels. Suivie d’une deuxième phase très rapide où la durée se diffère d’une concentrationà l’autre. Ensuite une troisième phase caractérisée par la constance diamétrale des thalles. Lethalle atteint son maximum et son diamètre reste constant pour toutes les concentrations. Lescourbes montrent aussi que la vitesse de croissance diminue considérablement en présencedes fortes concentrations utilisées (notamment 8% et 10%). On observe donc des effetsdifférents de l’extrait testés. Aux faibles concentrations on remarque un effet stimulateur.Alors, il est inhibiteur aux concentrations moyennes. Tendis qu’aux fortes concentrations,l’effet est létal.,3. Effets de l’extrait éthanolique sur la sécrétion des toxines La sécrétion des toxines a été analysée en chromatographie sur couche mince. Lesupport utilisé est le gel de silice de 0.22 mm d’épaisseur. Les systèmes utilisés ont été choisisdans la littérature et adaptés en fonction des mycotoxines à séparer. L’analyse des plaques de chromatographie montre que les molécules phytotoxiques ontmigré à des distances différentes, mais ceci n’exclut pas la présence de molécules apolairesqui sont restées au niveau des dépôts des gouttes. La culture deF.O.L en présence des extraits éthanolique a montré une inhibition totaledes mycotoxines (Figure 3). A 1% d’extrait éthanolique peut indiquer une faibleconcentration des mycotoxines dans le milieu. Cette concentration est comparée à laconcentration 2%. Cela nous a fait supposer qu’au delà de 1% l'éthanol stimule la formationdes mycotoxines. La formation des mycotoxines dansF.O.L a été inhibée par les extraitséthanolique à la concentration 5%. C’est la concentration inhibitrice de la croissance deF.O.L. 
 
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 Les résultats exposés au tableau III montrent que la concentration des protéinesaugmente parallèlement avec l’augmentation du poids frais et sec de la masse mycélienne. Ilexiste donc une relation étroite entre le développement mycélien et la sécrétion des toxines. Tableau III : Concentration des protéines en fonction du poids frais et sec de la massemycélienne Concentration de Volume du Poids frais Poids sec Concentration enl’antifongique (%) filtrat brut (ml) (103mg) (103mg) protéine (mg/ml) 1100 20.50 4.1 1.75 2100 11.75 2.75 1.2 3100 9.55 1.9 1.05 4100 8.95 1.75 0.9  Extrait 5100 7.45 1.6 0.8éthanolique 5.5 100 6.25 1.05 0.86100 1.25 0.25 0.46.5100 0.25 0.05 0.17100 0.05 0.01 0.18100 0.05 0.01 -ε (indétectable) 9100 0.05 0.01 -ε (indétectable) 1090 0.05 0.01 -ε (indétectable) Témoin solvant 90 22 4.8 1.8Témoin blanc 90 22 4.8 1.8
    Les réactions d’identification utilisées indiquent uniquement la concentration desprotéines dans les cultures (Figure 3).
 Figure 3 : Mycotoxines deF.O.L. en cultures et en présence de différentesconcentrations de l'extrait éthanolique détectées par chromatographie sur couche mince.
 
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 Il est possible de déterminer l’abondance relative de chaque composé, en comparant nosrésultats avec des réactions d’identification des extraits de référence (moléculescommercialisés). La chromatographie sur couche mince des échantillons nous a permis dedétecter certains mycotoxines. L’analyse des taches sur la chromatographie sur couche mincedes échantillons et la comparaison avec les références ont permis d’identifier quatre types demycotoxine isolée. On a trouvé le trichothécène (0.78mg/kg), l’acide Fusarique (0.52mg/kg)et le zéaralénone (0.15/kg).DISCUSSION  Des recherches similaires sur les extraits de l’algueCystoseira tamariscifolia ontmontré des activités sur des bactéries (Hellio etal., 2000). Pareillement, différents extraits del'algue marine ont été testé par Souhaili et al., (2004), Zinedine et al., (2004) et par Badea(2009) pour leurs activités antimicrobiennes (bactéries, champignons et levures) et sur laformation des mycotoxines par les moisissures. Ces études ont présentés des résultatscomplémentaires pour notre étude. Seul l'extrait éthanolique a montré une activitéantifongique contre les levures et les moisissures étudiées. En 2011 Ainane a largement étudiéla valorisation de deux algues brunesCystoseira tamariscifoliaetBifurcaria bifurcatade lacôte atlantique marocaine (région du Casablanca). Dans ses études, les potentialitéspharmacologiques et les applications environnementales ont été investiguées. D’autres travaux ont été réalisés afin d’éclaircir l’importance des constituants et despropriétés majeures des principes actifs dans les extraits de l’espèce Cystoseira. Bennamara etal., (1999) a trouvé une activité antimoisissures par un composé purifié de cette algue, c’est lemethoxybifurcarenone. Également, Culioli etal., (2000) a identifié un dérivé des diterpènes(le geranylgeraniol). Ensuite, Quatre autres diterpènes ont été identifiés (Culioli etal., 2001).Ces composés pourraient être parmi les principes actifs de l’espèce mais leur effet anti-microbien et la formation de la mycotoxine a été insuffisamment étudiée. Daoudi etal., (2001) et Bennamara etal., (1999) ont aussi isolés des diterpenes acyclique et des stérols àpartir de genre Bifurcaria et Bifurcariopsis et tamariscifolia. Ces principes actifs ont montrésune activité fongicide sur des champignons phytopathogènes. En fin, Salvador etal., (2007)ont réussis d’utiliser des extraits frais et lyophilisés de plusieurs espèces de Cystoseira commeagents de conservation naturels dans l'industrie cosmétique. Marfaing etLerat (2007),Souhaili etal., (2008) et Hongayo (2011) ont étudié le plusieurs espèces de Cystoseira par sesvalorisations nutritionnelles en vue d’une exploitation économique comme valeur ajoutéeaussi bien en alimentation humaine qu’animale.
 
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