Les cryptoportiques d Arles - article ; n°1 ; vol.14, pg 275-291
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Les cryptoportiques d'Arles - article ; n°1 ; vol.14, pg 275-291

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Description

Publications de l'École française de Rome - Année 1973 - Volume 14 - Numéro 1 - Pages 275-291
Dopo una descrizione molto precisa delle tre gallerie comunicanti del criptoportico di Arles, l'Autore pone il problema della loro destinazione. La loro distribuzione, concepita per garantire una libera circolazione, e la relativa ricerca decorativa che ci si può osservare, escludono una funzione d'immagazzinamento, almeno in un primo tempo. Nessun indizio permette una conclusione sicura sulla cronologia.
Après une description très précise des trois galeries communicantes du cryptoportique d'Arles, l'A. se pose la question de leur raison d'être. Leur agencement conçu pour assurer une libre circulation, et la relative recherche décorative qui s'y observe, excluent une fonction de stockage, au moins initialement. Aucun indice ne permet encore une conclusion sûre en matière de datation.
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1973
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Robert Amy
Les cryptoportiques d'Arles
In: Les cryptoportiques dans l'architecture romaine. Actes du Colloque de Rome (19-23 avril 1972). Rome : École
Française de Rome, 1973. pp. 275-291. (Publications de l'École française de Rome, 14)
Riassunto
Dopo una descrizione molto precisa delle tre gallerie comunicanti del criptoportico di Arles, l'Autore pone il problema della loro
destinazione. La loro distribuzione, concepita per garantire una libera circolazione, e la relativa ricerca decorativa che ci si può
osservare, escludono una funzione d'immagazzinamento, almeno in un primo tempo. Nessun indizio permette una conclusione
sicura sulla cronologia.
Résumé
Après une description très précise des trois galeries communicantes du cryptoportique d'Arles, l'A. se pose la question de leur
raison d'être. Leur agencement conçu pour assurer une libre circulation, et la relative recherche décorative qui s'y observe,
excluent une fonction de stockage, au moins initialement. Aucun indice ne permet encore une conclusion sûre en matière de
datation.
Citer ce document / Cite this document :
Amy Robert. Les cryptoportiques d'Arles. In: Les cryptoportiques dans l'architecture romaine. Actes du Colloque de Rome (19-
23 avril 1972). Rome : École Française de Rome, 1973. pp. 275-291. (Publications de l'École française de Rome, 14)
http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/efr_0000-0000_1973_act_14_1_1598EOBEKT AMY
LES CRYPTOPORTIQUES D'ARLES
Après une description très précise des trois galeries communicantes du cryptoportique
d'Arles, VA. se pose la question de leur raison d'être. Leur agencement conçu pour assurer une
libre circulation, et la relative recherche décorative qui s'y observe, excluent une fonction de
stockage, au moins initialement. Aucun indice ne permet encore une conclusion sûre en matière
de datation.
Dopo una descrizione molto precisa delle tre gallerie comunicanti del criptoportico di Arles,
l'Autore pone il problema della loro destinazione. La loro distribuzione, concepita per garantire
una libera circolazione, e la relativa ricerca decorativa che ci si può osservare, escludono una
funzione d'immagazzinamento, almeno in un primo tempo. Nessun indizio permette una con
clusione sicura sulla cronologia.
Description (Fig. 4)
L'ensemble des trois galeries communicantes des cryptoportiques d'Arles se
présente sous la forme d'un II dont l'ouverture est dirigée vers l'Est. Les deux
galeries les plus longues, celle du Nord et celle du Sud ont 88,76 m de long, tandis
que la galerie Ouest mesure 58,83 m environ (!). Cet ensemble est actuellement à
5,80 m environ au-dessous du niveau de la ville moderne et se situe entre les places
actuelles du Forum et de la Eépublique.
Ces galeries, larges en moyenne de 8,55 m, sont divisées en deux, dans leur
axe longitudinal, par des piles recevant des arcs surbaissés surmontés d'un mur
de faible hauteur. Chaque section ainsi déterminée est couverte par une voûte sur-
(*) Cet exposé sera repris plus tard par une publication plus détaillée avec toute l'illustration
désirable.
(x) 300 pieds de 0,2957 équivalent à 88,71 m oi, 200 pieds à 59,14 m. La correspondance est
encore meilleure pour les galeries Nord et Sud si l'on remarque que les enduits avaient 0,03
d'épaisseur; par contre elle serait alors moins bonne pour la galerie Ouest. ROBERT AMY 276
baissée et chaque galerie comporte donc deux voûtes accolées de même hauteur
(Fig. 1).
On a vingt piles dans les longues galeries et 12 dans la petite en comptant à
chaque fois les piles d'angle S.O. et N.0. qui sont en forme d'équerre. Les piles
courantes mesurent en moyenne 1,18 X 0,74 m. Aux galeries 1ST. et S. elles sont
distantes de 3,08 à 3,25 m et à la galerie Ouest de 3,29 à 3,34. Leur hauteur est
de 1,30 m en moyenne au Sud et de près de 1,50 m au Nord où certaines montrent
un socle de base. Elles sont faites de trois ou quatre assises monolithes, dont la
dernière comporte une mouluration de couronnement de 0,155 m de haut, soit un
bandeau plat et une doucine entre deux listels (n de la Fig. 5).
Chaque pile reçoit un sommier contre lequel viennent buter à droite et à
gauche deux arcs formant des segments de cercle dont la flèche varie de 0,70 à
0,80. On a toujours sept claveaux de dimensions variables et aux joints non con
vergents. Au-dessus du sommier, un bloc puis une assise de deux autres suffisent
à former les écoinçons de ces arcatures. A 1,15 m environ au-dessus des piles, une
corniche couronne le mur ainsi constitué. Elle a le même profil sur les deux faces
et correspond à une corniche identique placée aux murs des galeries. Elle comporte
un bandeau plat, un talon, un cavet et un listel. Les clefs et contre-clefs de chaque
arcade sont recoupées dans leur partie haute par cette mouluration.
Les murs
Les murs sont faits en petits moellons smillés disposés par assises assez régul
ières, sauf aux angles saillants Έ.Ο. et S.O. où l'on trouve des chaînes d'angle
(hauteur des assises 0,50 à 0,60 m, blocs de 1,50 de long environ). Une assise de
blocs de longueurs variables couronne ces murs et présente dans sa partie supérieure
la même corniche qu'aux arcades comme nous venons de le noter. Cette assise
présente un retrait de 0,03 m dans sa partie basse pour le raccord avec l'enduit qui
devait couvrir les murs en moellons (m de la Fig. 5).
Le mur Sud de la galerie Sud a été dégagé sur 10 m de long à partir de l'angle
extérieur S.O. pour l'installation de l'escalier moderne qui descend du musée d'Art
Ghrétien aux cryptoportiques (H de la Fig. 4). On retrouve le même appareil en
moellons smillés et l'on voit que ce mur large de 1,20 m est entièrement traversé
par les blocs de corniche et que l'on a établi un puissant chaînage d'angle fait de
blocs non parés et atteignant 0,60 m de saillie (E de la Fig. 4). A 1,45 m au-dessus du
lit d'attente de l'assise de corniche, on trouve une seconde assise en blocs de moyen LES CRYPTOPORTIQUES D'ARLES 277
appareil haute de 0,47. Son niveau supérieur doit correspondre avec le sol établi
au-dessus des voûtes des galeries.
JExèdre Ouest
Juste dans l'axe de la galerie Ouest s'ouvre une exèdre rectangulaire dans le
mur Ouest. Quatre piles larges de 0,85 m et épaisses de 0,72 m déterminent trois
baies rectangulaires larges de 2,42 m et hautes de 1,84 m (Fig. 2). La longueur de
l'exèdre est de 10,27 m. et sa largeur de 1,46. Les piles sont faites de 4 monolithes,
le dernier comportant une moulure de couronnement faite d'un petit bandeau plat,
un talon, une doucine et son listel et enfin un listel terminal plus important. Cette
moulure fait office de chapiteau et se retourne sur les faces des piles. Celles-ci sont
surmontées par une assise appareillée en plate-bande haute de 0,74 m et compor
tant la moulure de couronnement habituelle. Les trois plate-bandes ont chacune
cinq claveaux et deux autres formant sommiers au-dessus des piles. Tout cet ap
pareil est très irrégulièrement tracé. Intérieurement, les murs de l'exèdre sont
couronnés par une moulure identique à celle des galeries et placée à la même hauteur.
Cette moulure reçoit une petite voûte en plein cintre dont la naissance est exhaussée
de 0,31 m. Les parois de l'exèdre et la voûte sont encore revêtues d'un enduit fait
de trois couches dont la dernière est particulièrement fine et lisse. Le tympan Sud
est crevé et laisse apparaître plusieurs assises d'un mur en petit appareil revêtu
lui aussi d'un enduit. La corniche a été là arasée vraisemblablement pour l'ouver
ture d'un soupirail. Enfin l'enduit du mur du fond s'arrête horizontalement à 0,45 m
du sol et l'on peut restituer là un banc en pierre semblable à ceux que nous allons
décrire.
Bancs
Au fond de la galerie Sud, dans sa section Sud, on trouve deux petits blocs
de marbre taillés en forme de pied pour recevoir un banc. L'un est appliqué contre
la dernière pile et l'autre contre le mur Sud. Au fond de la galerie Nord on trouve
la même installation, mais avec un troisième pied médian. On peut donc restituer
deux dalles horizontales reposant chacune sur trois pieds au fond de chacune de
ces galeries. Les pieds sont taillés dans des blocs de 0,13 à 0,17 m d'épaisseur, 0,57
à 0,61 de long et 0,295 à 0,33 de haut jusqu'au lit d'attente que surmonte de 1 à
2 cm la moulure antérieure pour l'encastrement de la dalle supérieure. Cette moulure 278 EOBEET AMY
comporte de

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