Les églises d Haïdra (Églises dites de Melléus et de Candidus et chapelle vandale). Recherches franco-tunisiennes de 1969 (Relevés et dessins de J.-M. Gassend) - article ; n°3 ; vol.113, pg 409-436
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Les églises d'Haïdra (Églises dites de Melléus et de Candidus et chapelle vandale). Recherches franco-tunisiennes de 1969 (Relevés et dessins de J.-M. Gassend) - article ; n°3 ; vol.113, pg 409-436

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Description

Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres - Année 1969 - Volume 113 - Numéro 3 - Pages 409-436
28 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1969
Nombre de lectures 24
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Monsieur Noël Duval
Les églises d'Haïdra (Églises dites de Melléus et de Candidus et
"chapelle vandale"). Recherches franco-tunisiennes de 1969
(Relevés et dessins de J.-M. Gassend)
In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 113e année, N. 3, 1969. pp. 409-
436.
Citer ce document / Cite this document :
Duval Noël. Les églises d'Haïdra (Églises dites de Melléus et de Candidus et "chapelle vandale"). Recherches franco-
tunisiennes de 1969 (Relevés et dessins de J.-M. Gassend). In: Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, 113e année, N. 3, 1969. pp. 409-436.
doi : 10.3406/crai.1969.12412
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1969_num_113_3_12412SÉANCE DU 26 SEPTEMBRE 1969 409
en Sicile au début du xve siècle ; les inventaires notariaux lui ont assuré sur
les bibliothèques des renseignements, grâce auxquels il apporte des vues neuves
sur le livre et la culture au temps d'Alphonse le Magnanime. Nous descendons
jusqu'au xvne siècle avec Mme Laurain-Portemer, qui a pu en se fondant sur
des lettres inédites illustrer les préliminaires du séjour en France du peintre
Romanelli appelé par Mazarin. J'ai consacré à notre confrère Fernand Benoît
une brève notice. La chronique qui achève le volume contient notamment le
compte rendu par M. Christian Peyre des dernières fouilles poursuivies près
de Bologne à Casalecchio. On le voit, ce que nous livrent l'Afrique du Nord
et nos fouilles d'Italie tient dans ce volume une part importante ».
SÉANCE DU 26 SEPTEMBRE
PRESIDENCE DE M. MICHEL LEJEUNE, PRESIDENT
Le Président fait part à l'Académie du décès de M. Maurice de
Person, des journalistes accrédités auprès de l'Institut,
survenu le 28 juillet.
Le Vice-Président fait part à l'Académie de la découverte à Aï
Khanoum (Afghanistan) par M. Paul Bernard, directeur de la délé
gation archéologique française en Afghanistan, d'un disque en or et
argent avec représentation de Cybèle.
M. Noël Duval, sous le patronage de M. Jean Hubert, fait une
communication intitulée : « Les églises d'Haïdra (églises dites de
Melléus et de Candidus et « chapelle vandale »). Recherches franco-
tunisiennes de 1969 ».
COMMUNICATION
LES ÉGLISES D'HAÏDRA (ÉGLISES DITES DE MELLÉUS
ET DE CANDIDUS ET « CHAPELLE VANDALE ))).
RECHERCHES FRANCO-TUNISIENNES DE 1969,
PAR M. NOËL DUVAL (RELEVÉS ET DESSINS DE J.-M. GASSEND).
Il a été rendu compte dans une précédente communication de
la campagne franco-tunisienne de 1967 sur le site d'Ammaedara
(Haïdra)1. A l'automne de 1968, une courte campagne de relevés
avait permis aux deux architectes du c.n.r.s., MM. G. Hallier et
J.-M. Gassend, de compléter le plan de l'église qui avait été étudiée
en 1967. Au printemps de 1969 (avril-mai), une campagne d'un
mois a été organisée dans les mêmes conditions que la précédente,
1. CRAI, 1968, p. 221-244. 410 COMPTES RENDUS DE L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS
c'est-à-dire conjointement par l'Institut national d'Archéologie et
Arts de Tunis, la Commission des Fouilles du Ministère des Affaires
étrangères et le laboratoire d'archéologie nord-africaine du Centre
national de la Recherche scientifique à Aix-en-Provence1. Les
travaux, qui, sans fouille nouvelle, ont pour but de préparer à la
fois la publication scientifique et la présentation au public de
monuments déjà connus, ont porté cette fois sur trois églises. En
attendant le rapport détaillé, à paraître dans la revue Africa, et
la publication définitive, dont la préparation nécessitera pour deux
des basiliques une autre campagne, je présente à l'Académie quel
ques-uns des résultats obtenus sur les trois chantiers ouverts cette
année à la demande de l'Institut national d'Archéologie.
I. — Basilique i
(dite de Melléus)
1. Étude de l'église (compléments). — II est inutile de revenir sur
le plan de l'église proprement dite que la première campagne avait
permis de préciser2. A l'intérieur du monument, nous nous sommes
bornés à compléter la fouille du sol dans la « sacristie » sud et dans
la cour qui précède le quadratum populi. De nouvelles tombes ont
été repérées dont deux signalées par de belles inscriptions. L'une
d'elles (fig. 1) est d'un type nouveau à Haïdra, mais la paléographie
et la combinaison de croix se retrouvent sur d'autres sites à la fin
de la période byzantine3. Dans la cour, la découverte de deux égouts
partant du centre et débouchant sur la rue qui longe la façade
orientale (voir infra), permet de préciser l'histoire de cette partie
du monument : on peut maintenant admettre que la cour a été
dans un premier état entourée d'un portique; ce portique aurait
été supprimé (aucun emplacement de colonne n'est plus discernable
1. Sur le terrain, la campagne a duré du 4 avril au 4 mai. Le commissaire responsable
pour le compte de l'I.N.A.A. de Tunis était M. A. Ennabli qui a installé le chantier
avec la collaboration de M. Mongi Boulouednine. Ont pris part à la campagne, outre
M. J. M. Gassend, architecte D.P.L.G. : M. M. Rival, dessinateur (C.N.R.S.), M. Réveillac,
photographe (C.N.R.S.), M. P. Chollet, agrégé de l'Université, et M. F. Baratte, archéo
logues stagiaires, M. et Mme Baudemont, dessinateurs. Le chantier était dirigé comme le
précédent par M. Mabrouk Hamrouni, d'El Jem, assisté d'un chef d'équipe de l'I.N.A.A.
Nous tenons à exprimer notre gratitude aux responsables des différents organismes
qui ont contribué à l'organisation et au financement : M. Sebaï, directeur de l'I.N.A.A.,
M. H. Slim, secrétaire général de la Commission de la recherche archéologique, M. M. Fen-
dri, directeur des Monuments historiques ; M. A. Parrot, secrétaire général de la Commiss
ion des fouilles ; M. M. Euzennat, sous-directeur du laboratoire d'Aix, ainsi qu'aux
autorités locales : M. le Gouverneur de Kasserine, MM. le Délégué et le Président de la
municipalité de Thala, M. le Directeur de la mine de Kalaa Djerda, qui ont apporté
leur appui et fourni une aide précieuse au chantier.
2. CRAI, 1968, p. 228-235.
3. Je pense, en particulier, à une épitaphe inédite de Belalis Major (El Faouar) qui
est datée du règne d'Héraclius. LES ÉGLISES D'HAÏDRA 411
et les conduites ont été coupées volontairement) au moment de la
construction des arcs-boutants et de l'aménagement du porche
devant le quadratum populi1.
Quelques sondages ont été ouverts dans les nefs pour préciser
la chronologie relative et déterminer l'emplacement de certaines
FlG. 1.
Basilique I. — Inscription trouvée dans la sacristie méridionale : Margarita, bone
memorie in Cristo fidelis, requiebit in pace. Bixit annis XXXVIII. Dfe)p(osita)
s(ub) d(ie) XVII k(a)lfendas) octobr(es), ind(ictione) XIIII. (Cliché N. D.)
tombes. Nous avons vidé le tombeau, intact en apparence, de
l'évêque « des Vandales » que j'avais signalé2. Mais le couvercle du
sarcophage (cuve en pierre faite de deux morceaux) s'était brisé,
la tombe était en partie remplie de terre et le squelette à peu près
totalement écrasé ; aucun objet n'a été recueilli.
2. Les annexes. — Le pourtour de la basilique a été complètement
dégagé cette année et les bâtiments confus qui l'encadrent sur les
1. Voir CRAI, 1968, p. 230.
2. CRAI, 1968, p. 241 et flg. 16. 412 COMPTES RENDUS DE L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS
deux longs côtés ont été relevés par l'architecte. Il apparaît que
les nefs n'étaient bordées que de constructions légères au Nord et
se trouvaient en grande partie dégagées au Sud : ce qui pouvait
apparaître sur ce côté sud comme des cloisons n'était en réalité que
l'armature en pierre de tailles (« harpes » ou « hastes ») du mur de
moellons constituant la façade latérale, qui s'était abattu d'un bloc
sur le sol, sans doute pendant un tremblement de terre. Cette
constatation permet de faire plus

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