Patrick est un homme rigoureux et borné. Élève brillant aux Antilles, sa mère l’a envoyé à l’âge de dix ans pour faire ses études en «France». 30 ans plus tard, il est devenu un historien réputé et fier. Coupé de sa famille et de ses traditions, il s’est intégré au point d’en avoir oublié ses racines... Un noir devenu «blanc à l’intérieur»... Apprenant que sa mère est sur le point de mourir, il part en urgence pour la Martinique, avec sa fille unique, et y débarque en plein carnaval. Durant trois jours, accompagné de son ami d’enfance, l’irrésistible Zamba, il va être emporté dans un tourbillon de folie, d’émotion, d’humour et de situations rocambolesques. Un voyage initiatique rythmé par l’ambiance et les couleurs du carnaval. Trois jours qui vont changer sa vie.
Un film érit et rélisé r uien ANBAPTIST Pilie ARU
Ae MrieSon ONDÉ, Ml BRD, oren OOMBO Ae l rtiition e Ross e PAMA ns le rôle e BIANA
Une coproduction QUAD – France 2 Cinéma - Mars Films - Chaocorp - Zamba Productions et Scope Pictures Avec la participation du Ministère chargé de l’Outre-Mer - Avec le soutien de la Région Martinique, du Comité Martiniquais du Tourisme, de l’Acsé, de la PROCIREP Avec la participation de Canal+, France Télévisions, Ciné+ En association avec SOFICINEMA 7 - CINEMAGE 5
Distribution MARS DISTRIBUTION 66, rue Miromesnil – 75008 Pris Tél 0 56 67 0 0 5 6 5 0
Patrick est un homme rigoureux et borné. Élève brillant aux Antilles, sa mère l’a envoyé à l’âge de dix ans our aire ses études en «rance». ans lus tard, il est devenu un historien réuté et fier. oué de sa amille et de ses traditions, il s’est intégré au oint d’en avoir oublié ses racines... n noir devenu «blanc à l’intérieur»... Arenant ue sa mère est sur le oint de mourir, il art en urgence our la artiniue, avec sa fille uniue, et y débarue en lein carnaval. urant trois ours, accomagné de son ami d’enance, l’irrésistible amba, il va être emorté dans un tourbillon de olie, d’émotion, d’humour et de situations rocambolesues. n voyage initiatiue rythmé ar l’ambiance et les couleurs du carnaval. rois ours ui vont changer sa vie.
COMMENT EST NÉE L’IDÉE DE 30° COULEUR ? LJB L’ériture de LA PREMIÈRE ÉTOILE était oréent pus Lucien Jean-Baptiste : Après LA PREMIÈRE ÉTOILE, j’avais epiriue puisue ’était on preier fi, né d’une histoire entêteunehistoirederetouraupaysnatadepuisejouroùpaersoonnsntreuetiIoni,dounfiaétéauptouusrdéetshtordoiisujoe,urnseseérsaiteeLunudeidraanss,a ère ’avait annoné u’ee ne vouait surtout pas être enterrée en Martiniue, e ui avait été un véritae ho pour e Mardi ras et e Merredi des endres Et pour ea, i était oi’avaisdoniainé,à’époue,’histoired’unproesseurPdhoinippinedipsapretonusta’eétauit’onoaieeauunaAnotriateosireetaru,ej’êeesèinjeeantiais ontraint d’aer réupérer e orps de sa ère déédée ne vis pas au Anties, i y a des hoses ui ne e surprennent au Anties e vouais y reer es propres epérienes, a éonnaissane de a uture, de ’histoire et de ertaines pus uand je vais àas Aors ue e reard neu de Phiippe traditionsantiaisesParerdeeteetdévastateuretperversanourriesréationsdoeoen,ppearsroenneaep,eP,atriett,edsanèsneeofiùirend visite à ses voisins pour savoir s’is ont des indies sur a disparition du orps de sa ère et où, aors ue a téé est auée à pein voue, tout e onde ène une onversation de son ôté et e pus ort possie Ça, Phiippe ’a vraient LUCIEN JEAN-BAPTISTE & PHILIPPE LARUE véu dans a aison aiiae ave es des éapoes sur es utures d’oriine des popuations ui es voisins oposent re, ’avais très envie de parer de tout ça, ais je PL L’idée en tout as était d’être au pus près de ette uture ne e sentais vraient pas es épaues pour ’aorder artiniuaise pour tendre, à partir de à, vers ’universe Et eureuseent pour oi, sur LA PREMIÈRE ÉTOILE, j’ai eu a perettre ue se retrouvent dans notre histoire aussi ien e hane de renontrer Phiippe Larue, ui en était e onseier Martiniuaisue e rançais de étropoe ui a uitté Marseie à a réaisation eui ui a toujours été près de oi pour e ouesançon pour Paris Ou tout autre dérainé, de ueue oriine uider tout en respetant es désirs on taent ’avait sauté u’i soit au yeu Et un eau jour je ’ai appeé pour ui deander s’i PHILIPPE, QU’EST-CE QUI VOUS AVAIT DONNÉ ENVI DÉ était prêt à ’aopaner sur e nouveau projet On s’est E DE VELOPPER atteé à ’ériture de °OLER en nourrissant e sénario à CE FILM AVEC LUCIEN ? a ois de a propre histoire ais aussi de e déat sur ’ei et ’iiration, deu thèes ui nous sont hers, êe si nos P u L ej’Laairtéhaéisaétiunueouur’tonéatvraaitee,nvLieAd’yEdTéIve,opuiprearIonsteetreosudvieparours à Phiippe et à oi sont diérents dernières inutes de a vie d’un andestin avant u’i soit tué e Philippe Larue : e n’étais jaais aé en Martiniue Et on est ’avais d’aieurs ontré à Luien… parti tous es deu érire àas ’avais esoin de e onronter L B à ette réaité pour érire ueue hose de rédie On a J Et j’ai peuré oené à poser es randes ases de ’ériture à Paris PL ’ai vu ue ça ’avait touhé et i était don évident ue, a oonne vertérae du personnae de Luien et de eui êesi nos histoires personnees sont diérentes, on avait un de sa ère, ’envie ue son orps disparaisse après sa ort terreauoun Et ea ne aisait ue onfirer e u’on avait Mais enore s’aissaiti de trouver oent… rires En ait, pu ressentir en travaiant ensee sur LA PREMIÈRE ÉTOILE On on a érit e fi de a êe anière ue e spetateur est aie par eepe tous es deu e inéa itaien et don, on ensé vivre ette ation Et j’ai eu un privièe énore pour savait u’on aait raonter a êe histoire en se servant de déveopper ette intriue eui de ’érire ave un oédien nos diérenes ar i joue intéraeent es sènes e ui peret de vaider LJB Et, pour oi ui rois au sine du destin, j’ai été en pus très instantanéent e u’on vient d’iainer et de deviner si ea heureu d’apprendre ue Phiippe avait travaié sur ARAAL, va ontionner sur e pateau ’est un ain de teps énore e fi de Thoas inent, oe preier assistant On était vraient ait pour réaiser e fi ensee
EXPLIQUEZ-NOUS VOTRE PROCESSUS D’ÉCRITURE À QUATRE MAINS… LJB : ais le coix n’a alors rien d’évident. n compare, on regarde les films produits par cacun… t puis, ’ai décidé PL : Écrire à deux offre un avantage évident : cela permet un d’appeler ric oledano et livier aace que e connais ping-pong permanent. C’est là d’ailleurs que le film, dans depuis un petit moment. Ce sont eux qui nous ont conseillé de son ensemble, s’est réellement construit. Car on avait bien rencontrer les producteurs de uad, qui les produisent depuis conscience qu’il fallait que tout soit réglé avant d’arriver sur le leur premier long. t là, dès les premiers rende-vous, on a senti plateau où e serais derrière la caméra et ucien devant, et où qu’il avait entre nous tous un lien évident, générationnel. n a ll’eécdriiatluorgeuedudesviceénndarraiiot,aolonrsdémfioniinsssaéitviddeonntc,enatruemnoauxis.muemn,dalentsdonccoisidepartiraveceux.l L u JB mi: èrens,alpeasrtcaagdéredse,slerséfaéxreesncdeesccaommémrau…nesquinousontaidésOANMBPIETRIÇOONIFTODRAMNESLLLEE.SCIOMMAMGEESNTDLE’A3V0E°ZC-VOULEURUÉÉNEE?VÉRITABLEOUS CR dpeourcloersteosned…ufilm.,C,LJB : C’était en effet une volonté maeure et aussi l’une des raisons essentielles pour lesquelles ’ai voulu faire ce film avec PL : constitue, pour moi, le principe du film, celui ilippe, car ’ai bien conscience que ’ai encore beaucoup à qui ustifie qu’à un moment, tout devient possible dans l’intrigue, apprendre tecniquement. ’ai des idées mais pas les moens même – et surtout - le plus inattendu. ais pour en revenir à de leur donner vie, seul. ilippe m’a permis de le faire et la structure-même, on a construit cette istoire à partir de trois d’atteindre notre obectif. n voulait de la belle image car le personnages principaux : atric, amba et la fille de atric. suet, le carnaval et les lieux de tournage s’ prêtaient. C’est atric représente celui qui est parti, amba celui qui est resté pour cela par exemple qu’on s’est battu pour filmer en pellicule et lice celle qui ne connaît pas et va tout découvrir. t ces trois mm, ce qui représente un luxe auourd’ui. npooiunstsradceonvtuoensa.pportenttroisanglesdifférentsàl’istoirequePL : a ricesse et la profondeur du mm nous semblaient en effet importantes. t une fois les bases définies entre nous, on a LJB : n avait aussi touours présente dans un coin de nos têtes travaillé avec un opérateur, enaud Cassaing, qui a tout de suite cette problématique qui me tient vraiment à cœur : la notion plongé dans cette dicotomie d’univers que propose l’intrigue : d’identité. Car, pour l’avoir vécu, ’en ai ras-le-bol de cette aris d’un côté et les ntilles de l’autre. e film s’appelle ° istoire de «cul entre deux caises». l m’a fallu en tout cas C et il fallait donc être à la auteur de cette promesse trop de temps pour comprendre qu’avoir une double culture est t pour parvenir, on s’est appué sur la réalité : les codes du avant tout une force et non un andicap ou un nid à problèmes. carnaval qui sont très forts. a ournée du ardi gras, tout le t ’aimerais que beaucoup de gens, concernés par ce suet, en monde est en rouge. e ercredi des Cendres, c’est le noir et prennent conscience plus rapidement que moi. C’est évidemment blanc qui dominent. uant au undi gras qui est multicolore, on beaucoup plus simple à dire qu’à faire, mais il faut prendre des est parti sur une dominante de rose, notamment la couleur de deux cultures et refuser de renier l’une au détriment de l’autre. la voiture de amba. t cela s’applique aussi bien à l’ntillais qu’à l’lgérien ou au LUCIEN, ÉTAIT-IL ÉVIDENT DÈS LE DÉPART QUE VOUS JOUERIEZ arseillais dans mon esprit. t, dans toute cette pase d’écriture, PATRICK ? pour arriver au bout de six mois à un scénario qui nous séduisait, onaaussiétéaidésparaurenteitoun,l’undesproducteursderi uad, à qui l’on remettait caque nouvelle version. LJ é B rie:u semuienpt,arceesaqvauiesauildlépamrtitqueéteaitsetrraoispactriecr.aisr,elseer défi a été de POURQUOI AVOIR CHOISI QUAD, LES PRODUCTEURS ENTRE AUTRES pqrueimalilaitouerambal.uitrouversonpartenaireprincipal:l’acteurDE L’ARNACŒUR ET D’INTOUCHABLES, POUR VOUS ACCOMPAGNER DANS CE PROJET ? LJB : ’ai demandé à mon agent, regor eil, de faire savoir que COMMENT EN ÊTES-VOUS ARRIVÉ AU CHOIX D’ÉDOUARD MONTOUTE, ilippe et moi aimerions rencontrer différents producteurs. t là, QUE VOUS AVIEZ D’AILLEURS DÉJÀ DIRIGÉ DANS LA PREMIÈRE on a tout de suite été rassuré, toutes les portes se sont ouvertes. ÉTOILE ? PL : C’est évidemment l’avantage de sortir d’un succès comme L u J n B é: nlorfamlleaictonqturea,stdeèsplasipqreuemiaèvreecscaètnriec,.onr,pedreçpouiivselàeld’éépcraartn È É. ,
on avait dans un coin de nos têtes l’idée d’Édouard. Même s’il soit sorti ut Édouard ’était un tourillon, une tempête, capale ne correspondait pas apriori au personnage : trop parisien, pas de aire naître parallèlement l’émotion. l est alors apparu évident assez antillais… que ama serait interprété par Édouard, même si le personnage devenait du coup un peu moins antillais que ce qu’on avait v P o L ir:.POonulr’anedopnacsaapvopierldéeernelguriete,xoplniqauqaunatnqdu’maêprmioerie,uilenn’éviteaitdeplaesimaginé.Maisl’essentielétaitlà:lemoteur.le rôle, mais qu’on voulait lui aire passer des essais. LJB : t l’accent n’était vraiment pas un prolème à partir du moment LJB : On lui a tout de suite expliqué qu’il avait trois conditions : où e savais qu’Édouard n’allait pas essaer de le ouer scolairement. prendre ilos, partir en immersion aux ntilles, non pas pour e tiens évidemment touours à privilégier le eu à l’accent pour, une avoir un accent parait, car c’est impossile en aussi peu de ois encore, être le plus naturel, le plus fluide possile. tleesmcpos,uilmleasisporiurrescomprendrelacultureet…nepasnouscasserCOMMENT S’EST CONSTITUÉ LE RESTE DU CASTING, EN PARTICULIER LA FAMILLE DE PATRICK ? PL : t il nous a répondu : les ilos, e vais les prendre. es PL : orena olomo, qui oue la fille de Patric, était déà ntilles, ’ cours. t e ne veux amais entendre la troisième présente dans PMÈ ÉO. On l’avait donc dans un conditionrirescoindenotretête.Maisc’estnnearierqui,elleaussi,avaitQUELLE SCÈNE LUI AVEZ-VOUS FAIT PASSER EN ESSAIS ? trtavaoirlelénsaurs’estPimpMosÈéecÉomOme,uqnuiesé’veisdtenoccceuapuéxeedsusaciassting.. PL : a première, où apparaît ama, quand il vient accueillir Patric à l’aéroport. ar cette séquence est redoutale à ouer : LJB : t pour le reste du casting, on a eu la cance d’aller en elle n’est aite que de rupture de ton et nécessite du soufle pour Martinique et de rencontrer des acteurs incroales qui nous ont tout encaîner. On savait que l’acteur qui serait capale de la ouer permis de carger le film en autenticité. e travail d’nne et aux essais en aurait sous le pied pour tout le reste. t parmi le de son assistante énédicte a été colossal et rice en surprises grand nomre de comédiens qu’on a auditionnés, le seul qui s’en magnifiques. omme osé almat, qui incarne le eaurère
intello de Patrick, celui qui essaie à tout prix de communiquer avec Patrick, autour de sa passion pour la culture, et se prend des vestes à chaque fois. PL : Certaines scènes ont aussi évolué au casting. Au départ, on ne devait par exemple avoir qu’un seul conseiller funéraire. ais comme on n’arrivait pas à choisir entre deux comédiens, on en a fait un duo. t ça raoute au côté urlesque et surréaliste de leurs séquences.
LUCIEN, COMMENT AVEZ-VOUS COMPOSÉ VOTRE PERSONNAGE DE PATRICK ? LJB : Philippe avait envie que ’évolue comme acteur. t inutile de vous dire que e partageais ce désir de m’éloigner de mon emploi haituel du “gentil lack”. urtout, audelà de mon cas, de faire évoluer les choses dans le cinéma français : ouer un oir qui occupe un poste important comme il en a de plus en plus auourd’hui. r, Patrick a non seulement le savoir, mais aussi le pouvoir et l’argent. t, pour le ouer, e me suis donc imprégné de la manière dont ces gens de pouvoir se tiennent phsiquement avec une certaine droiture. Cela m’a permis d’aller à l’opposé du personnage de A PÈ É qui était, à sa manière un cliché : le oir qui n’a pas de travail, turfiste, fainéant… t on voulait montrer qu’en étant parfaitement integré on pouvait être confronté à d’autres prolèmes. es gens issus de minorités ont parfois tendance à en faire un peu trop lorsqu’ils réussissent. PL : C’est aussi l’entrée dans le costume qui a aidé ucien. out comme Édouard avec ama. ès qu’il s’est mis dedans, la posture est arrivée naturellement. Car ucien est vraiment dans la vie très éloigné de Patrick. LJB : ’ailleurs ma prolématique tout au long du tournage a été de ien rester Patrick et de ne pas redevenir le ucien déconneur.
COMMENT AVEZ-VOUS TRAVAILLÉ AVEC VOS COMÉDIENS ? LJB : Comme le rôle de Patrick était très difficile, il était hors de question que la direction d’acteurs se fasse sur le plateau. À partir du moment où l’on s’était mis d’accord sur les grandes lignes, Philippe allait tenir les rênes pendant le tournage, tout en venant discuter avec moi évidemment, s’il avait un doute. ais on devait vraiment avoir tout réglé avant le premier clap. PL : out part en fait des répétitions où, là, on est en stéréo vis àvis des acteurs. t, une fois sur le plateau, on passe en mode «mono» pour que ce soit intelligile. LJB : es répétitions ont duré semaines. Cela constitue un moment vraiment essentiel car on n’a pas les moens d’arriver sur le plateau et de prendre heures pour mettre chaque scène
en place, notamment sur ce film où on se retrouvait à tourner en plein carnaval, qu’on ne maîtrisait pas n compense donc par du travail en amont. COMMENT S’EST JUSTEMENT DÉROULÉ LE TOURNAGE À L’INTÉRIEUR DU VRAI CARNAVAL ? PL : C’est une organisation militaire et romaine… LJB : … au cœur d’un gros ordel rires PL : n commence par analser ce qui va se passer en rencontrant les acteurs de ce carnaval : les gens de la ission carnaval à ortderance, les différentes associations… n a même fait une conférence de presse avec elles pour expliquer en amont ce qu’on souhaitait faire. Ce travail d’imprégnation et d’implication locale a permis que les gens ne soient pas surpris de voir déouler une équipe de cinéma au milieu de cette fête. Puis, parallèlement, avec ucien, on a réfléchi pour savoir comment faire rentrer certaines parties du scénario dans ces trois ours. t l’on a divisé les scènes en question en trois groupes. Celles qu’on va voler, façon documentaire. Celles où l’on va tourner des choses précises au cœur de ce carnaval, essentiellement les moments en plans larges pour être le plus possile en immersion. t celles qu’on va reconstituer parce qu’on n’aura pas le temps de tout faire. JBL : n n’avait vraiment, concrètement, que deux heures pour tout mettre en oîte. t, pour être efficace, Philippe s’est appué sur un principe qu’il avait expérimenté avec AAA : celui de la ulle. Pour tourner une scène, on fait pénétrer tous ensemle les acteurs principaux entourés de figurants au cœur du carnaval qui défile et l’on fait ressortir tout ce petit monde, touours groupé, une fois celleci terminée. Puis on retourne pour la scène suivante. t l’on a eu une chance énorme. n connaissait un garçon, Charlie, qui avait l’un des plus gros chars de la manifestation. n lui a donc demandé d’être à un endroit précis à h. l est arrivé pile à l’heure et a pu s’arrêter minutes pendant lesquelles on a tourné tous les plans larges avec figurants OUTRE L’IMAGE, IL Y A AUSSI DANS VOTRE FILM UN SOIN PARTISCIULLEISERDIAFPFÉPORTÉSÀMLOARMCEUASUIQXUQE.U’COONMMENTAVEZ-VOUSCHOI RENT Y RETROUVE ? PL : n en a parlé, là encore, dès le scénario. LJB : t on est tout de suite tomé d’accord sur le principe de ase : le décalage. n décalage déà présent dans A PÈ É où la fille du personnage que ’incarnais ne chantait pas sur scène une chanson antillaise, mais du ean errat. à, on
souhaitait la même chose et Philippe a eu des coups de génie. lle a donc été orcément sensile au suet de ° et y De mettre du Iggy Pop comme du Tchaïkovski sur des scènes de a aussi mis eaucoup d’ellemême. carnaval. PL : Tout cela, on le trouve par approimation, en tâtonnant DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT ÊTES-VOUS AVANT LA SORTIE DU FILM ? et, lorsue ça s’impose à nous deu, on ait le pari ue ça va LJB : ’aime ien laisser au gens leur lire interprétation. e sais onctionner à l’écran. évidemment pouruoi Philippe et moi avons ait ° , LJB : ar il n’y a aucune raison de mettre du reggae uniuement mais ’espère ue les gens vont s’en emparer, se aire leur propre parceu’ilyadesrastasàl’écranriresfialcmonetetcrtoiuovnenrémunatioèlrieàouréflueetidoannestlàeduiseclucshsaicoun.npeepuetnsseeseur’voirn.PL : ais, pour l’authenticité, il était aussi indispensale u’on ais l’un de mes grands espoirs est ue le côté universel du retrouve des morceau de musiue antillaise. t là, ucien est film sonne comme une évidence. oi, ’espère surtout ue le allé plonger dans ses souvenirs pour nous dénicher des perles film rencontre le succès pour ue Philippe puisse développer ses ui sortaient, là encore, des clichés et nous ont permis d’alterner propres proets de réalisateur. e suis heureu de ne pas avoir avec les titres non antillais. choisi le chemin de la acilité. LJB : à encore, il s’agit de miité a orce est, e le répète, dans le métissage. PL :t,commeucienetmoisommestrèspartisansd’uncinémad’émotion et de plaisir, cette partie musicale est évidemment très importante.
AVEZ-VOUS VÉCU CE TOURNAGE TRÈS DIFFÉREMMENT DE CELUI DE LA PREMIÈRE ÉTOILE ? LJB : PIÈ ÉTI n’a pas été simple, mais le niveau d’eigence était ici eaucoup plus ort. Donc tout m’a paru eaucoup plus rude. PL : Il y a aussi un élément ui ne se voit pas à l’écran : la artiniue n’est pas une terre de cinéma. n doit y tourner un film seulement tous les ans, donc il n’y a pas d’inrastructure sur place. Il aut tout apporter y compris des grues pour tourner. a logistiue est par conséuent complee et coûteuse. ette ataille a été énorme, mais on est content d’avoir tenu on. n n’avait pas envie de sacrifier nos envies de cinéma et de réalisation à cet aspectlà. t nos producteurs avaient aussi cette amition de grand spectacle
LE MONTAGE A-T-IL BEAUCOUP MODIFIÉ LE FILM ? PL : e film ne s’est pas vraiment réécrit au montage. ais on a, de mon point de vue, encore gagné en ualité. Toutes nos envies de cinéma ont été magnifiées par notre monteuse, ui a tout de suite saisi le ton du film. vec et grâce à elle, on a pu procéder à des austements en terme d’énergie et de rythme pour u’il soit plus eficace. LJB : t le hasard a ait ue éatrice erminie, la monteuse, a des origines guadeloupéennes, mais connaît mal cette région.