Quelques aperçus sur les rapports entre Lacordaire et l Allemagne - article ; n°1 ; vol.101, pg 431-450
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Quelques aperçus sur les rapports entre Lacordaire et l'Allemagne - article ; n°1 ; vol.101, pg 431-450

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Description

Mélanges de l'Ecole française de Rome. Italie et Méditerranée - Année 1989 - Volume 101 - Numéro 1 - Pages 431-450
Christoph Martin, Quelques aperçus sur les rapports entre Lacordaire et l'Allemagne, p. 431-450. Quelle est la relation entre Lacordaire et l'Allemagne? Telle est la question à laquelle nous ne pouvons pas apporter une réponse définitive, mais plutôt ouvrir quelques pistes de recherche et indiquer quelques résultats provisoires. Les questions se posent dans deux directions : Quelle est l'image que se faisait Lacordaire du pays voisin? Et comment lui-même fut-il perçu en Allemagne? L'Allemagne était présente dans la pensée des jeunes intellectuels français : tout le monde connaissait le livre de Madame de Staël ; il n'en était guère qui n'avaient voyagé en Allemagne : Dumas, Hugo, Quinet, Lamartine, Cousin... et aussi Lacordaire. À Munich, centre du romantisme catholique allemand, où leur arriva la nouvelle de l'encyclique Mirari vos, les trois «pèlerins de la liberté», Lamennais, Montalembert et Lacordaire rencontrèrent Görres, Döllinger, Baader et Schelling. (v. au verso) En parcourant les œuvres du P. Lacordaire, on remarque que l'Allemagne est mentionnée fréquemment, mais rarement dans un sens positif : l'Allemagne, c'est le protestantisme. Lacordaire fut en Allemagne sans doute un des catholiques français les plus connus. C'est ce que prouvent les nombreuses traductions de ses œuvres, et les premières réactions des Allemands, dans des articles ou des correspondances. Si l'Allemagne s'est intéressée au prédicateur français, Lacordaire lui-même resta assez indifférent à l'égard du pays voisin, quand il n'était pas victime des préjugés alors communément répandus. Un mot prononcé du haut de la chaire de Notre-Dame, résume son opinion : « Je ne dirai rien de l'Allemagne ; elle reste, sans doute, quoique avec quelques modifications, le foyer de la guerre contre Jésus-Christ».
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 7
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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