Chronique hydrologique de l année 1982 - article ; n°3 ; vol.60, pg 295-308
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Description

Revue de géographie de Lyon - Année 1985 - Volume 60 - Numéro 3 - Pages 295-308
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1985
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Huguette Vivian
Chronique hydrologique de l'année 1982
In: Revue de géographie de Lyon. Vol. 60 n°3, 1985. pp. 295-308.
Citer ce document / Cite this document :
Vivian Huguette. Chronique hydrologique de l'année 1982. In: Revue de géographie de Lyon. Vol. 60 n°3, 1985. pp. 295-308.
doi : 10.3406/geoca.1985.5649
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geoca_0035-113X_1985_num_60_3_5649Revue de Géographie de Lyon, 1985/3
74, rue Pasteur, 69007 Lyon
pp. 295-308.
CHRONIQUE HYDROLOGIQUE DE L'ANNEE 1982
à notre Depuis connaissance le début de en cette fait depuis chronique 1977, dont nous la avons première dû, fut chaque celle année, de Tannée constater 1979 une et,
excellente hydraulicité sur la majeure partie du réseau. L'année 1982 ne faillit pas à
ce qui s institue comme une règle pourtant bien aléatoire, mais qui s'est poursuivie
jusqu'à ce début 1985. Toutefois, si nous comparons avec les précédentes, c'est beau
coup plus au niveau des hydraulicités mensuelles maximales qu'à celui de l'ensemble
de l'année, pour laquelle en de très nombreuses stations 1981 est plus abondante, que
s'originalise 1982.
I. — L'ANNEE 1982 : UNE BONNE ANNEE HYDROLOGIQUE
FAITE D'EXCES
Forts excédents d automne et d'hiver, déficits de printemps.
Les totaux annuels de 1982, sur le Rhône comme sur la majorité de ses affluents,
sont souvent parmi les plus forts enregistrés depuis le début des observations. C'est
ainsi qu une vérification, à quelques stations prises dans des milieux climatiques régio-
Record
Stations 1980 1981 de la série 1982
d'observations
nvo>/s m3/s m:i/s F% F% F%
Sault-Brénaz Rhône à
Q mVs N. R. (1935-82) 3,0 555 7,3 552 11,5 1980 582
Arve à Arthaz
15,9 Q m3/s N. R. (1961-82) 90 91,2 11,4 1980 96,3 2,3
Val d'Isère Isère à
Q щЗ/s N. R. (1951-82) 1981 2,14 14,1 2,31 1.6 2,21 10,9
Isère à Aigueblanche
72,5 m-'- /s Q rn-Vs N. R. (1961-82) 15,9 71,1 6,8 1970: 69,0 68,1 20,5
Isère à Pizançon
461 m-Vs Q mVs N. R. (1951-82) 405 20,6 417 20,3 396 29,7 1951 :
Romanche à Champeau
Q mVs N. R. (1958-82) 10 1977: 49,2 m-Vs 42,4 34 46.5 44,9 22
Drac au Sautet
Q mVs 1977: 53,7 mVs N. R. (1961-82) 32,7 l 32,8 38,6 37,7 20,5 43,2
Tableau 1 . — Fréquences des débits moyens annuels 1
(comparaison entre les trois dernières années)
1. L opération du calcul des fréquences cumulées selon la formule simple
2 r — 1
F = à partir de la série des débits classés a été effectuée pour quelques
2 n
stations disponibles possédant plus de 12 ans d'observations (soit, pour cette année,
quelques stations d'EDF et du SRAE).
i : le rang de la variable n : le nombre de variables. 296 H. VIVIAN
naux d amont en aval forts différents, donne à 1982 une place dans le quart supérieur
et même le décile supérieur de la courbe des fréquences cumulées, place d autant
meilleure que la station est alpine et septentrionale.
La fréquence est obtenue en pourcentage et peut être traduite en nombre d années sur
100 pour lesquelles le débit est atteint ou dépassé. 1982 n'est pas une année excep
tionnelle par rapport à celles que nous avons précédemment étudiées. Par contre e//e
est marquée par la répartition nouvelle de ces indices de l'abondance relative que sont
les coefficients d'hydraulicité. Alors que les années 1979, 1980 et 1981 se caracté
risent par une répartition des forts coefficients d'hydraulicité isolant avec des valeurs
inférieurs à 1, soit essentiellement la région alpine (1979), soit les bassins méridionaux
ardéchois et drômois (1981), soit les deux zones (1980), avec 1982 nous voyons se
dessiner une opposition schématiquement tracée : bassin ligérien/rive droite du sillon
rhodanien et rive gauche/ affluents alpins (fig. 1). La limite séparant les bassins défi
citaires des bassins excédentaires ne traverse le Rhône que légèrement au Sud de
Valence au niveau du Roubion, du Jabron et du Lez. Les coefficients inférieurs à 1
ne sont en fait pas très faibles (. 84 pour le Chassezac aux Bertronnes, . 78 La Glueyre
à Tizonèche, . 77 l'Aix à Saint-Germain) ; ils sont même signes de normalité par
rapport à la moyenne pour la Loire elle-même à Bas-en-Basset (1,01) et Villerest
(1,03). Les excédents ne sont pas eux non plus excessifs puisque les coefficients
d'hydraulicité ne varient que de 1,10 à 1,30 et ne dépassent pas 1,50 ; en 1981 nous
avions pu donner dans la zone paroxysmale de nombreuses valeurs comprises entre
1,50 et 2.
VRHÔNE
Fig. 1. — Hydraulicité annuelle de 1982 (C = coefficient d'hydraulicité)
et coefficients maxima du mois de janvier CHRONIQUE HYDROLOGIQUE DE 1982 297
Les plus forts, en 1982, s'éparpillent de façon anarchique dans les bassins alpins
et la région des Dombes et de la Bresse avec par exemple 1,31 sur l'Aveyron à
Chamonix, 1,26 sur le Doron de Beaufort, 1,24 à 1,26 sur les torrents de Vanoise,
1,32 sur la Chalaronne à Villars-les-Dombes, 1,28 sur le Vieux- Jonc, 1,27 sur le
Renon et au Sud 1,29 sur la Véore, 1,25 sur la haute- Aygues, etc. Les coefficients
du Rhône entre Pougny et Beaucaire varient de 1,18 à 1,26, l'abondance de la Saône
(1,31) faisant monter l'hydraulicité du Rhône entre Lyon et Ternay de 1,19 à 1,25.
Dans l'ensemble donc, l'hydraulicité annuelle est peu variée sur tout l'ensemble
Rhône-Alpes, cette remarquable homogénéité masquant des excès mensuels plus
régionalisés (Annexes I et II).
II. LES MOIS EXTREMES DE LHYDRAULICITE
I) Les excédents d'hydraulicité (Annexe II)
Ceux-ci sont surtout sensibles en janvier et décembre 1982 jusque dans les bassins
préalpins et dauphinois ; par rapport aux modules connus que nous avons ajustés à
1982, l'abondance est très excédentaire en début et en fin d'année. En témoignent,
parmi toutes les stations du réseau utilisé, des coefficients d'hydraulicité supérieurs à 2
(soit un débit mensuel égal ou supérieur au double du module du même mois).
a) Janvier : un mois de forte abondance relative dans la zone préalpine, alpine
et le bassin de la Loire entre Bas-en-Basset et Villerest (1™ quinzaine du mois).
Ainsi que le montrent schématiquement la figure 1 et l'annexe II, si le bassin
ligérien concentre des coefficients compris entre 1,5 et 2 (2,05 Loire à Villerest, 2,05
Lignon à Feurs, 1,73 Lignon au Chambon, 1,77 Rhins à Pont-Mordon) , c'est dans
la zone préalpine que des valeurs supérieures abondent : 2,26 Fiers à Thônes, 2,18
Giffre à Taninges, 2,21 Drac au Sautet, 2,30 Bourne à Pont de Manne, 2 Aygues à
Remuzat, 2,05 Furon à Engins, 2,11 Guiers Vif à Saint-Christophe.
Entre les pôles paroxysmaux s'étendent des zones où les coefficients ne dépas
sent pas 2, mais couvrent un espace géographique assez extraordinaire par son ampleur,
du Jura méridional et du lac Léman jusqu'aux Baronnies. Curieusement disposés en
bandes parallèles alternées avec celles que dessinent les points forts de l'hydraulicité,
du Nord au Sud se succèdent les bassins où les C.H. ne sont compris qu'entre 1 et 1,5. Il
s'agit des hauts bassins intra-alpins (où les précipitations, sans doute moins fortes que sur
les Préalpes, sont de plus soumises à une part de rétention malgré des températures
supérieures à la normale [1,09 Arveyron à Chamonix, 1,08 Val d'Isère]) et le couloir
Rhône-Saône abrités des flux océaniques. Dans ce sillon rhodanien grossi du Bas-
Dauphiné, les deux grands cours d'eau accusent une hydraulicité proche de 2 (2,09
Saône à Lyon, 1,95 à 1,74 pour le Rhône de Ternay à Beaucaire).
En fait, seuls, semble-t-il, sur toute la région Rhône-Alpes, les hauts bassins
cévenols paraissent avoir été déficitaires en janvier 1982. Il faut reconnaître que ce
mois de janvier succédait à celui de décembre 1981 qui lui aussi avait été très excé
dentaire pratiquement dans cette même région (cf. Chronique 1981, RGL, 1983). Si
l'on précise que cette relative abondance de janvier 1982 est due essentiellement à
sa première quinzaine, et que celle de décembre 1981 se concentre surtout dans la
seconde quinzaine (crue mémorable de Noël dans la Saône, l'Ain

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