La vallée de l Armançon - article ; n°118 ; vol.21, pg 312-322
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Description

Annales de Géographie - Année 1912 - Volume 21 - Numéro 118 - Pages 312-322
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1912
Nombre de lectures 85
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

W. M. Davis
La vallée de l'Armançon
In: Annales de Géographie. 1912, t. 21, n°118. pp. 312-322.
Citer ce document / Cite this document :
Davis W. M. La vallée de l'Armançon. In: Annales de Géographie. 1912, t. 21, n°118. pp. 312-322.
doi : 10.3406/geo.1912.7050
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1912_num_21_118_7050312
OGRAPHIE GIONALE
LA VALL DE ARMAN ON
8e EXCURSION INTERUNIVERSITAIRE MARS 1912)
Un certain nombre de rivières manifestement conséquentes du
bassin de la Seine traversent en se dirigeant au Nord ou au Nord-
Ouest vers Paris les différentes cuestas qui se sont maintenues sur
les couches les plus dures de la grande série de formations sédimen-
taires plongeant doucement vers le centre du Bassin Parisien Une
de ces rivières Arman on bien connue pour être suivie par la grande
ligne de Paris Lyon entre Laroche et les Laumes offre un groupe
particulièrement intéressant de détails morphologiques fig l) au
point où sa vallée quitte le revers en pente douce une large cuesta
oolithique celle dont les parties hautes au Nord de Arman on
donnent les points les plus élevés du plateau de ngres et
pénètre dans le front nettement défini de la cuesta suivante qui
malgré les traits qui la caractérisent et extension considérable de
sa bande de calcaires compacts pas re dans la nomenclature
géographique courante de nom collectif
entrée évasée par laquelle Arman on engage dans cette
cuesta se trouve quelque distance en aval au pied du versant Nord-
Est de la vallée le village Ancy-le-Franc fi A) avec entre
la petite rivière et lui le château du duc de Clermont-Tonnerre et
son parc km en amont du môme côté de la vallée est le vil
lage de Ravières R) avec ses carrières oolithe il fait face em
branchement de Nuits-sous-Ravières est dans cette vallée et sur ses
versants dans intervalle entre ces villages que nous passâmes la
quatrième journée de notre excursion interuniversitaire1 nous en
rapportons le souvenir une promenade délicieuse dans un char
mant paysage agrémentée une tiede température de printemps
et de la meilleure des compagnies
Voir ci-dessous 372 et suiv öî -fgsz
t oc
LA VALL DE ARMAN ON 313
On peut dire dans une description concise que les hautes sur
faces planes de la deuxième cuesta sont les restes peu altérés une
pénéplaine LM qui paraît être développée dans toute la région au
cours un ancien cycle érosion mais qui par suite de son relève
ment des altitudes de 290 310 environ est soumise dans le
cycle actuel un travail de creusement Les couches résistantes de
calcaires compacts qui forment les hauteurs de la cuesta sont coupées
transversalement par la vallée conséquente mûre de Arman on et
disséquées un stade voisin de la maturité par de courts
affluents inséquents mûrs 11) immédiatement au Sud-Est les
marnes tendres sous-jacentes ont été réduites une dépression lon
gitudinale subséquente aspect senile large de ou km le revers
de la cuesta oolithique faisant suite au Sud-Est la précédente se
trouve ainsi mis découvert il été lui aussi entaillé ma
turité par la vallée largement ouverte de Arman on et disséqué
un stade voisin de la maturité par les vallées conséquentes
et inséquentes de plus petits cours eau De toutes ces vallées seule
celle de Arman on possède un large lit majeur dans lequel la rivière
promène actuellement un cours manifestement sous-conséquent
tandis que le chemin de fer et le canal de Bourgogne tracent de lon
gues lignes droites ou infléchissent en courbes de grand rayon
altitude du lit majeur est de 190 m. Ravières de 175 m.
Ancy-le-Franc on voit donc que le relief local atteint ou dépasse
123
La large dépression DD7 entre les deux cuestas pas été amenée
par érosion comme le sont communément les dépressions de cette
sorte au niveau du fond de la vallée principale en raison de la
faible épaisseur des marnes le sol de la dépression garde une alti
tude de 250 260 m. et le revers SS de la cuesta si.tuée au Sud-Est
au lieu de finir comme on le voit si communément avant atteindre
escarpement frontal FF de la cuesta adjacente poursuit sa descente
graduelle vers le Nord-Ouest T) intérieur de la large brèche par
laquelle commence la coupure conséquente ouverte dans cette cuesta
Il en résulte que le seul endroit où la dépression creusée dans les
marnes tendres abaisse au niveau de la rivière ne se rencontre
au point où la pente des couches amène la marne ce niveau
même bien intérieur de la seconde cuesta et après que le
prolongement fait disparaître oolithe résistante TT sur laquelle
elles reposent
Une autre conséquence de la médiocre épaisseur de ces marnes
est la persistance un bon nombre de rivières conséquentes de
petite taille comme Arman on ainsi que la faible longueur et in
signifiance de leurs affluents subséquents établis sur la bande
des marnes aucun de ces cours eau subséquents réussi cap- 314 OGRAPHIE GIONALE
turer quelque importante rivière conséquente au profit une rivière
conséquente plus Le stereogramme fig l) dessiné en grande partie de mémoire
ne prétend pas exactitude La pente des couches telle que indique la coupe antérieure du bloc la valeur du relief la nettefe des
contours de la cuesta ont loutes été exagérées Les vallées laterales
FIG Stereogramme de la vallée de Arman on
ne sont pas correctement situées On croit cependant que ce stéréo- gramme son utilité en permettant de saisir un coup il en
semble de relations morphologiques dont il est ici question Le bloc légèrement ombré LM représente le stade de pénéplanation atteint
la fin du premier cycle érosion les blocs étroits qui le flanquent
de part et autre figurent un stade reculé du cycle actuel peu après que le soulèvement régional eut rendu aux cours eau leur activité le large bloc du premier plan est une esquisse généralisée et simplifiée
des conditions actuelles LA VALL DE ARMAN ON Siy
Pour avoir une première vue ensemble du terrain nous nous
élevâmes sur le versant Nord de la vallée principale dans sa tra versée de la cuesta non dénommée km Est Ancy-le-Franc
Lne carrière de ciment rend visible une bonne épaisseur de marnes et de calcaires couverts ailleurs par la descente des dépôts de pente
et montre que le plongemeni des couches au Nord-Ouest est extrê-
depuis Ancy-le-Franc Ravières R)
mement faible De la pente dominant la carrière ce que on aper oit
de plus intéressant est de autre côté de la vallée de Arman on
le défaut de parallélisme entre les couches doucement inclinées formant la cuesta et la surface horizontale du dessus de la cuesta qui les coupe en biseau est principalement ce fait qui sert de
fondement hypothèse une pénéplanation de la région dans un
cycle antérieur il suit sur plusieurs kilomètres au Nord-Ouest la pente
très faible du revers de la cuesta plus loin apparaissent autres OGRAPHIE GIONALE 316
hauteurs ayant aspect une cuesta et altitude équivalente celle
où nous nous trouvions
escarpement frontal F7 de notre cuesta se proûlait nettement de
autre côté de la vallée au Sud de notre point de vue est une pente
obséquente en voie de régression sapée par érosion facile des
marnes tendres sous-jacentes son pied le large affleurement des donne une dépression longitudinale de laquelle surgit
graduellement vers le Sud-Est la longue pente du revers de la cuesta
suivante
Un autre élément très significatif de la vue qui offrait nous est
la continuation de la longue pente constituée par le revers des
oolithes clans la large brèche de la vallée de Arman on intérieur
de la cuesta sur laquelle nous étions Cette brèche environ deux
kilomètres et demi de large son entrée et cette grande largeur est
évidemment due au recul latéral de la couverture calcaire sapée
par érosion qui exerce facilement dans les marnes sous-jacentes
Les bords de cette brèche présentant partout un sol bien ameubli et
dépourvus de saillies sont interrompus et là par des vallées laté
rales allure conséquente mûrement ouvertes quand travers
les calcaires elles ont atteint les marnes mais plus étroites là où
plus Ouest elles ne sont entaillées que dans les calcaires Il en est
de même pour la

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