"JE ME SENS TRÈS BIEN À SAINT-ETIENNE"
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"JE ME SENS TRÈS BIEN À SAINT-ETIENNE"

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Description

"JE ME SENS TRÈS BIEN À SAINT-ETIENNE" Comment vous sentez-vous dans la région stéphanoise ? Très bien, sincèrement, j'aime beaucoup Saint-Etienne, j'aime beaucoup la France, je suis ravi. Je me suis promené en ville à Saint-Etienne et j'ai bien aimé. Je ne parle pas encore trop français mais je progresse, c'est important, sinon à force je pourrais me sentir un peu seul. Justement la barrière de la langue se fait encore sentir ? Un peu... Pour comprendre, c'est un peu plus facile petit à petit ; en comprenant des mots clés dans le discours du coach, par exemple, j'arrive à comprendre un peu. Pour parler, là, c'est autre chose. J'apprends avec mon professeur, mais le français est une langue compliquée. Quelles sont vos activités à Saint-Etienne ? Je fais un peu de shopping, mais je suis assez casanier, je passe pas mal de temps à la maison, je discute via internet avec ma famille et mes amis en Argentine. Sinon, j'aime bien me promener. Je sors assez peu, j'essaye de bien récupérer, de manger sainement, même si en France c'est dur car la nourriture est très bonne ici. Justement par rapport à ces difficultés, c'est compliqué d'être éloigné de la famille, d'avoir des communications réduites ? Oui, ça l'est.

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Publié le 13 janvier 2011
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Langue Français

Extrait

"JE ME SENS TRÈS BIEN À SAINT-ETIENNE"

Comment vous sentez-vous dans la région stéphanoise ? Très bien, sincèrement, j'aime beaucoup Saint-Etienne, j'aime beaucoup la France, je suis ravi. Je me suis promené en ville à Saint-Etienne et j'ai bien aimé. Je ne parle pas encore trop français mais je progresse, c'est important, sinon à force je pourrais me sentir un peu seul.

Justement la barrière de la langue se fait encore sentir ? Un peu... Pour comprendre, c'est un peu plus facile petit à petit ; en comprenant des mots clés dans le discours du coach, par exemple, j'arrive à comprendre un peu. Pour parler, là, c'est autre chose. J'apprends avec mon professeur, mais le français est une langue compliquée.

Quelles sont vos activités à Saint-Etienne ? Je fais un peu de shopping, mais je suis assez casanier, je passe pas mal de temps à la maison, je discute via internet avec ma famille et mes amis en Argentine. Sinon, j'aime bien me promener. Je sors assez peu, j'essaye de bien récupérer, de manger sainement, même si en France c'est dur car la nourriture est très bonne ici.

Justement par rapport à ces difficultés, c'est compliqué d'être éloigné de la famille, d'avoir des communications réduites ?

Oui, ça l'est. C'est compliqué de parler avec les amis et la famille ; l'éloignement, le décalage horaire, ce n'est pas simple, mais bon, ma famille peut venir et je suis rentré en décembre, et puis c'est un choix de carrière, je veux réussir en Europe, il y a des sacrifices à faire, je ne serai pas éternellement loin d'eux. Il faut savoir ce que l'on veut. Je veux percer.

"J'ESSAYE DE MANGER SAINEMENT, MÊME SI EN FRANCE C'EST DUR CAR LA NOURRITURE EST TRÈS BONNE"

Vous avez quelques compatriotes dans le championnat de France comme Lisandro, vous avez des contacts ?

Oui, bien sûr, je le connais d'Argentine, je l'ai aussi rencontré au Portugal quand j'y suis passé, il jouait à Porto, et puis quand je suis arrivé, vu que nous nous étions connus en équipe d'Argentine, je lui ai passé un coup de téléphone pour discuter un peu du championnat, de ses objectifs et autres... Mais nous n'avions pas parlé du match qui nous opposerait. Pour nous, Argentins, il n'est pas question de faire de sentiments. Contre Lyon, nous étions adversaires sur le terrain, et pas seulement pour moi, du matin où je me suis levé au soir quand je me suis couché ; Lisandro n'était plus qu'un joueur quelconque du championnat et un adversaire que je souhaitais battre. C'est tout.

Comment qualifieriez-vous le public de Saint-Etienne ? Le public ici est aussi chaleureux qu'en Argentine, je sens qu'il y a une approche du football assez similaire à celle de mon pays. Les gens sont très chaleureux. C'est quelque chose qui m'aide pour m'adapter et c'est très important de sentir que l'on a derrière soit le public. Ça aide à se surpasser. Ça m'encourage à faire les choses bien, à bien jouer au football parce que ce public aime vraiment son équipe et connaît le football. Dans l'équipe aussi, ça se passe bien. Si je pouvais tirer l'équipe vers le haut, ce serait mieux.

Un an et demi après votre arrivée, vous avez du mal à vous imposer... On demande à un attaquant de marquer des buts et je n'en marque pas, alors parfois je manque la cible, parfois on me refuse mes buts injustement. C'est assez compliqué dans ces conditions, je ne crois pas que les arbitres aient quelque chose contre moi. Mais je pense que je subis un concours de circonstances assez défavorable. Mais ce que je veux, c'est rester à Saint-Etienne pour prouver ma valeur. Le public a toujours été très gentil avec moi, je veux rendre ça au club, au public et à l'entraîneur.

Son onze de rêve !

Le buteur argentin a accepté de se prêter au jeu du onze de rêve pour Le Foot Saint-Etienne. Un onze de haute volée qui traverse le temps, avec une seule ligne de conduite, celle d'avoir des joueurs capables de créer du jeu. Un onze aux accents très sud-américains, où l'on trouve un Français. Higuita : Ce gardien est connu pour son mémorable coup du scorpion, mais il fut aussi le gardien de l'équipe colombienne de football. Il fut l'un des plus grands joueurs de l'Atlético national : "C'est un gardien de grande qualité, et puis tout le monde se souvient de ce coup du scorpion, c'était magnifique, le rôle d'un gardien est d'empêcher les buts de rentrer, c'est presque l'opposé du spectacle, mais Higuita savait rendre son rôle spectaculaire." Très calé sur le gardien colombien, Gonzalo ajoute ce que peu de gens savent : "Ce coup du scorpion a été réalisé en amical contre l'Angleterre et l'arbitre avait déjà sifflé pour une faute préalable, mais bon... c'est fort quand même !" Cafu : "C'est sa longévité qui m'impressionne !" Le numéro 9 stéphanois est admiratif de la carrière de Cafu, mais pas uniquement pour sa longueur : "C'est facile de durer, mais c'est beaucoup plus dur d'être bon et régulier sur la durée, ce fut le cas pour lui. C'est comme Palermo, tant qu'ils joueront, ils seront bons, car leur jeu repose sur la science du football, pas sur le physique !" Baresi : Un Italien dans la sélection de Bergessio, c'est d'ailleurs l'un des trois Européens du onze de l'attaquant de l'ASSE : "Ça, c'est une légende, je suis presque trop jeune pour l'avoir vu jouer, mais c'était un grand, un très grand ! J'ai hésité avec Di Stefano, mais c'est un joueur énorme." L'ancien international a aussi porté les couleurs d'un club mythique aux yeux de "Gonza" : "Il a joué au Milan AC, et pour moi, le Milan, le Real, Manchester et le Bayern, c'est le 'big four' d'Europe." Perfumo : C'est un joueur moins connu en Europe, Perfumo a porté 37 fois la tunique de l'Albiceleste et a disputé les Coupes du monde 66 et 74 : "En Europe, ce n'est pas un joueur très reconnu, en Argentine tout le monde le connaît, c'est l'image même de la combativité !" Roberto Carlos : "J'aime les défenseurs qui savent attaquer en étant intraitables défensivement." Un bon résumé des qualités du Brésilien. "Je suis fan de ce joueur, les Argentins sont réputés pour ne pas aimer les Brésiliens, mais il faut reconnaître le talent là où il est ; Carlos, c'est une force de la nature !" Beckenbauer : "C'est un monstre, il était énorme en tant que joueur et maintenant il continue à imposer le respect, quand il parle, tu écoutes, c'est vraiment l'un des meilleurs joueurs à son poste qu'il y ait jamais eu." Bergessio en rajoute une couche : "Je crois qu'il a eu deux Ballons d'or, mais il aurait dû en avoir chaque saison de sa carrière." Zidane : "C'est un joueur extraordinaire, le genre de joueur avec lequel un attaquant rêve de jouer". Bergessio ne tarit pas d'éloges sur le meneur de jeu français : "Je me souviens du match contre le Brésil, en Coupe du Monde 2006, il a gagné à lui tout seul ; ce jour-là, j'aurais voulu que Zidane soit argentin !" Bergessio apprécie les qualités techniques du numéro 10 des Bleus mais se place du point de vue de l'attaquant : "En termes de précision de passe, de timing, il était énorme". Pelé : "Il incarne, pour moi, la perfection dans la conduite de balle." Quand on compare Pelé à Maradona, le compatriote de l'ex-sélectionneur des Ciel et Blanc interrompt : "Il ne faut pas les comparer, côte à côte, ils auraient été énormes ! Ce sont deux caractères différents, mais sur un terrain, un joueur d'exception s'entend toujours avec un autre joueur d'exception." Maradona : "Son caractère fait débat en Argentine, mais moi, je regarde le terrain, et là il était le meilleur, je n'oublie pas ce qu'il a fait pour l'Argentine... Après, sa vie privée, la politique... C'est son affaire !" Batistuta : "J'ai toujours voulu lui ressembler. En club, en équipe nationale, c'était l'élégance mariée à l'efficacité, il a laissé un bon souvenir partout où il est passé ; je l'ai vu jouer une fois et j'ai voulu devenir lui !" Ronaldo : "Le Brésilien, pas le Portugais", énonce fermement Bergessio, comme si le jeu du Portugais ne lui plaisait guère... "Ronaldo est un très grand, j'ai eu d'autres idées d'attaquant, mais celui qui m'a marqué, c'est lui, sa période à l'Inter fut fantastique, on avait l'impression que rien ne pouvait arriver, qu'il jouait en accéléré par rapport au reste des joueurs !" PROPOS RECUEILLIS PAR G.B.

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