Où sont passés les demandeurs d'emploi ?

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Où sont passés les demandeurs d'emploi ? LLeess 1100 ppoosstteess ccoonnffrroonnttééss àà uunnee ppéénnuurriiee ddee ttaalleennttss Vendeurs qualifiés. Chauffeurs. Commerciaux. Cuisiniers. Secrétaaires, agents adminisstratifs et autres employéés de bureau. Technicciens. Ingénieéiurs. Machiniistes. Mécanicciens. Agents de restauration, d'hôtelllerie. Avec 2,85 millions de chômeurs en catégorie A et plus de 4,25 millions de demandeurs d'emploi, un taux établi à 9,7% de la population active au 3ème trimestre 2011, le chômage atteint en France son niveau le plus élevé depuis douze ans. Une situation préoccupante à laquelle se rajoute le coup d'arrêt de l'intérim ; selon le PRISME, les effectifs intérimaires ont subi une diminution de 1,4% en novembre 2011. Si la conjoncture économique ne se prête guère à des prévisions optimistes, le marché de l'emploi se révèle malgré tout des plus paradoxaux, avec une croissance continue des opportunités de carrière publiées sur le Web. «L'année 2011 fut assez dynamique en termes d'emplois. Nous avons ainsi enregistré une croissance de 16% du volume total des offres d'emplois publiées en France», explique Guillaume Pontnau, directeur des opérations de Monster.fr. «Pour 2012, nous ressentons une vraie prudence de la part des recruteurs, du fait d'une visibilité moindre due à la conjoncture économique. Une déégradation est prévisible mais celle-ci sera légèreciseralégère poursuit-il. Un marasme loin d'être généralisé.

Informations

• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 28 janvier 2012
• Nombre de lectures: 23
• Langue: Français

Extrait

Où sont passés les demandeurs d'emploi ?

Les 10 postes confrontés à une pénurie de talents

Vendeurs

qualifiés.

Chauffeurs.

Commerciaux.

Cuisiniers.

Secrétaaires,

agents

adminisstratifs et autres employéés de bureau. Technicciens. Ingénieéiurs. Machiniistes.

Mécanicciens. Agents de restauration, d'hôtelllerie.

Avec 2,85 millions de chômeurs en catégorie A et plus de 4,25 millions de demandeurs d'emploi, un taux établi à 9,7% de la population active au 3ème trimestre 2011, le chômage atteint en France son niveau le plus élevé depuis douze ans. Une situation préoccupante à laquelle se rajoute le coup d'arrêt de l'intérim ; selon le PRISME, les effectifs intérimaires ont subi une diminution de 1,4% en novembre 2011. Si la conjoncture économique ne se prête guère à des prévisions optimistes, le marché de l'emploi se révèle malgré tout des plus paradoxaux, avec une croissance continue des opportunités de carrière publiées sur le Web.«L'année 2011 fut assez dynamique en termes d'emplois. Nous avons ainsi enregistré une croissance de 16% du volume total des offres d'emplois publiées en France»,Guillaume Pontnau, directeur des opérations de Monster.fr. explique «Pour 2012, nous ressentons une vraie prudence de la part des recruteurs, du fait d'une visibilité moindre due à la conjoncture économique. Une déégradation est prévisible mais celle-ci sera légèreciseralégèreUn marasme loin d'être généralisé. Portés par une forte dynamique, poursuit-il. certains seecteurs d'activité ont du mal à recruteer.

Des secteurs sous tensions

«En dehors des secteurs traditionnels qui peinent à recruter du personnel, tels le BTP, l'hôtellerie/restauration, la vente, le commerce ou les services à la personne, de nombreux secteurs rencontrent des difficultés pour dénicher des compétences», détaille Matthieu de la Thébeaudière, directeur délégué de Keljob. L'ingénierie, les services administratifs et d'optimisation de la gestion d'une entreprise, les filières de la banque, la finance, l'assurance, le tourisme et la recherche et le développement se révèlent les moteurs de croissance du recrutement en France.«Lorsqu 'uncandidatalachanced'êtreun candidat a la chance d'être spécialisé dans un secteur d'activité où la

tension sur le marché du travail est extrême, celui-ci peut construire sa carrière en fonction de ses aspirations, s'offrir le luxe de chercher un emploi près de chez lui, mieux rémunéré, et même mettre en compétition les recruteurs. Le rapport de force est alors inversé»,explique Guillaume Pontnau.

Selon l'enquête de Besoins en maind'oeuvre 2011, 80.235 ouvriers du bâtiment sont

recherchés.

Pour les entreprises, toute la difficulté est d'attirer une main-d'oeuvre compétente et qualifiée. «Aujourd'hui, ce ncause.Encettepérioden'est pas la visibilité de l'offrre qui est remise en cause. En cette période de crise, la sécurité est le maître mot en termes de gestion de carrière. Même s'ils ne sont pas totalement épanouis professionnellement, les candidats ont peur de franchir le pas et quitter un poste en CDI sans avoir un maximum de garanties. Ce frein psycholo-gique est un obstaccle majeur pour les recruteurs, à la recherche de profils expérimentés», commente Guillaaume Pontneau.«Quant aux recruteurs, il convient de les encourager à retenir des profils différents, tels les jeunes diplômés ou les seniors qui n'ont pas eu la possibilité de revenir sur le marché du travail», poursuit-il. Selon une enquête publiée par Manpower en 2011, près d'un tiers des employeurs éprouve des difficultés à recruter les profils dont ils ont besoin, en raison de la pénurie de coompétences.

Un déficit d'image rédhibitoire

Pénibilité au travail, conditions de travail difficiles, salaires médiocres... autant d'éléments nuisibles à l'image et à l'attractivité d'une profession. Les secteurs du BTP ou de la restauration subissent encore le poids des clichés accolés à leurs métiers.«L'enseigne McDonald's, qui compte recruter 9.000 emplois d'ici 2014, a lancé une vaste campagnne de communication pour décrire la réalité de leur processus d'intégration et de mobilité au sein de leurs établissements. Cette stratégie de communication est indispensable pour faire face à un déficit d'images», analyse Matthieu de la Thébeaudière.«Le développement de la marque ressources humaines prend de plus en plus d'importance. Aujourd'hui, il est possible d'obtenir facilement de l'information sur une entreprise. Pour être attractive, cette dernière doit communiquer précisément sur le métier proposé tout en étant cohérente avec la réalité. A mon sens, la politique interne en ressources humaines doit également être déployée en communication externe pour attirer de nouveaux talents, qu'il s'agisse de politique de participation, de promotion interne, de politique salariale ou deformation».

Une employabilité en berne des jeunes diplômés

«Si les jeunes sont de plus en plus diplômés, le nombre de postes liés à ce niveau de qualification n'est pas extensible. Ainsi, le diplôme n'est pas forcément un gage pour trouver un emploi rapidement dans le secteur souhaité. Par conséquent, les jeunes diplômés se rabattent sur des postes qui requièrent moins de diplômes»,détaille Stéphanie Delestre, fondatrice de Qapa (outil de matching dédié à l'emploi qui met en relation les souhaits et compétences des candidats avec les besoins des recruteurs sur Internet). Du fait de leur haut niveau d'études, les jeunes se retrouvent

sur le marché du travail avec peu de compétences professionnelles, la résultante d'une faible expérience significative sur le marché du travail.«utravail.métiers qui souffrent de pénuries de maind'oeuvre nécessitent une vraie expertise et de réelles compétences. Les jeunes actifs, sans expérience et dont le parcours scolaire ne comporte pas de réelle ligne directrice, ont peu d'accéder à ces postesàcespostes de chances d'accéder à ces postesàcespostes déclare-t-elle. De quoi réviser ses ambitions à la baisse. Selon une enquête réalisée par Qapa auprès de 7.000 jeunes de moins de vingt-six ans, 57,32% des personnes interrogées cherchent des emplois en contrats courts payés au Smic. Une question : où sont-ils ? D'une manière générale, bien des observateurs estiment qu'il est temps de revenir sur certaines allocations non contrôlées.