M. Dupuy. Bérulle. Une spiritualité de l'adoration ; n°1 ; vol.175, pg 98-99

P. Flament

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Revue de l'histoire des religions - Année 1969 - Volume 175 - Numéro 1 - Pages 98-99
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• Philosophie et théologie

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• Publié le: 01 janvier 1969
• Nombre de lectures: 7
• Langue: Français

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Pierre Flament
M. Dupuy. Bérulle. Une spiritualité de l'adoration
In: Revue de l'histoire des religions, tome 175 n°1, 1969. pp. 98-99.
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Flament Pierre. M. Dupuy. Bérulle. Une spiritualité de l'adoration. In: Revue de l'histoire des religions, tome 175 n°1, 1969. pp.
98-99.
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travail- est complété par1 quelques textes: choisis; (pp. 61-10У;, par
une bibliographie; de Calvin et par; l'indication; d'ouvrages relatifs
au Réformateur, choisis parmi les plus importants et les plus récents.
Jean Boisset.
XVIIe siècle, 1964; n08 62-63. — Cette revue offre une série d'études
concernant la spiritualité sous , les règnes ďHenri x IV et Louis XIII.
F." présente les « Problèmes Le P: Julien-Eymard d'Angers, O. МГ,
et difficultés de l'humanisme chrétien» dans les différents ordres
dogmatique, moral, ascétique, mystique. Équilibre- difficile, quL
consiste à sauver l'humaine perfection dans des états mi tout semble
divin.
Le P." Ch. Berthelot du Chesnay, pour sa part, s'attache à « La
spiritualité des laïcs » à l'époque de Marillac (1598-1630) puis à celle
de Renty (1630-1649). Pratique de l'oraison, lecture de la Bible,
dévouement : aux (jeuvres chez : le • premier ; : valeur de r la direction •
spirituelle, attrait des confréries et cénacles, action morale en faveur'
des pauvres chez le second ; deux formes de prièreet d'apostolat.
M.' C. Gueudre est l'auteur d'une étude sur « La femme et la vie
spirituelle ». Malgré l'obstacle presque invincible de l'anonymat dans
leurs écrits et leurs Mémoires, nous découvrons une épopée mystique-
féminine, qui est tantôt '■ le fait de « théodidactes », tantôt celui de
femmes ' éclairées. Mais, privée d'originalité: réelle, cette épopée se
contente d'interpréter et de traduire dans la pratique la spiritualité
française.
M. R. Darricau décrit « La spiritualité du prince », dans ses devoirs -
envers Dieu et l'Église, envers ses peuples et envers lui-même. Humble
et soumis devant le Souverain Maître dans le cadre ' de l'Église
romaine, , le prince ■ se doit à ses peuples * par un • service de charité
paternelle. .L'étude et la prière "le conduiront' à; la; sainteté, car le
prince doit être l'image vivante de : Dieu.
M. J. Choné, enfin, s'intéresse à « La spiritualité sacerdotale »
dans le clergé séculier. L'immense ma j orité du clergé • reste encore
très médiocre ; mais les efforts de quelques réformateurs, notamment ;
M. Bourdoise, Bérulle, M. -Vincent, Saint-Cyran, le P/ de Condren...,
porteront leurs fruits; bientôt l'idéal qu'ils proposent sera mis en pra
tique dans les séminaires avec M.' Olier.
Pierre Flament.
M. Dupuy. — Bérulle. Une spiritualité de < l'adoration, .Tournai,
Desclée, 1964, 328 p. — C'est arriver bien tard pour un intéressant,
ouvrage publié voici déjà quatre ans : l'auteur acceptera nos excuses
et, plus encore, nos regrets d'une si brève notice.
Dans la somme de travaux consacrés à Bérulle depuis que Bremond-
l'a « ressuscité », l'étude de. M. Dupuy sur le « thème majeur •• de
la spiritualité bérullienne, celui de l'adoration, permet, de comprendre.
■ : , . NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES (.)У
« par le fond et par le cœur de sa pensée et de sa prière » un Bérulle •
« pleinement authentique ».
Après une bibliographie de ses œuvres, des auteurs spirituels qui s
les ont marquées, des travaux relatifs à Bérulle et à sonépoque.-
l'auteur scrute l'adoration telle que Bérulle Ta vécue. L'adoration-*
du: Père, le théocentrisme deda doctrine bérullienne, est minutieu
sement analysée ; la connaissance ; la vision de Dieu, volontairement*
acceptée pour fin dernière, conduit à l'adoration par anéantissement,
source de richesse, fruit de l'abnégation et de l'humilité.
Puis le christocentrisme, l'adoration du ? (Christ, Verbe incarné,,
nous fait7 « vivre d'une vie toute nouvelle avec le Fils de Dieu:».
La -méditation de ce mystère de THomme-Dieu, par l'étonnement
et le silence, permet d'atteindre; l'admiration, épanouissement* <le
cette adoration en son terme. L'adoration à son1 tour, qui provoque
une nécessaire souffrance, donne à l'âme d'accéder à une intelligence
nouvelle du mystère de la Croix dans la crainte filiale, qui la ramène,-
invinciblement, - à l'adoration et à la sainteté.
Cette connaissance de Dieu, toujours insatisfaite; en notre vie -
mortelle, nous permet du moins de « l'aimer autant que nous voulons ».
Pas à pas, Bérulle conduit l'âme de l'humilité à la vertu de religion,
puis à la charité, au primat de l'amour, dans l'union à Dieu.
Plusieurs index achèvent l'ouvrage et servent de guide au lecteur ;
par eux il obtiendra vite une familiarité plus grande avec la pensée
du maître dans son évolution progressive: La lecture du beau travail
de M. Dupuy nous paraîtrait, plus facile encore si les mots latins, .
couramment insérés dans le texte français, du < moins » lorsqu'ils ■ ne
sont pas introduits par des guillemets, étaient imprimés en caractères
italiques..
Pierre1 Flament.
Ernest tW.. Bacon. — Spurgeon, Heir of the Puritans, Londres,
ltdit. George Allen & Unwin, 1967," in-8°, 184 p., 1 portrait. Prix :
35 sh. — Œuvre d'un pasteur. (baptisté, semble-t-il), biographie du-:
célèbre prédicateur baptisté (1834-1892). C'est un travail sans appareil^
de notes (destiné au lecteur croyant), mais un livre vivant et préparé
de façon1 sérieuse, notamment par une excellente connaissance «les
Sermons et des Souvenirs de Spurgeon, dont les parents de l'auteur
avaient été des familiers. M. Bacon insiste sur. l'aspect « social»,
non directement pastoral, de l'œuvre* de Spurgeon z- (son? école de-
prédicateurs, son orphelinat) et sur la familiarité qu'iliavait avec la
littérature du ■ xvne siècle, qu'il collectionnait" pour sa • bibliothèque
personnelle (d'où le titre de labiographie). Au sujet de la doctrine,
la. thèse de M. Bacon (contrairement à celle de Underwood, History
of the English Baptists) est que Spurgeon vivait réellement et profo
ndément la théologie calviniste (tout un chapitre1 fait de eitationsr
tend àla démontrer, question par question), alors que selon l'autre
. •