M. Gebrard (éd.). Clavis Patrum Graecorum, II  ; n°2 ; vol.189, pg 227-228
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Revue de l'histoire des religions - Année 1976 - Volume 189 - Numéro 2 - Pages 227-228
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Publié le 01 janvier 1976
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Langue Français

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Antoine Guillaumont
M. Gebrard (éd.). Clavis Patrum Graecorum, II
In: Revue de l'histoire des religions, tome 189 n°2, 1976. pp. 227-228.
Citer ce document / Cite this document :
Guillaumont Antoine. M. Gebrard (éd.). Clavis Patrum Graecorum, II. In: Revue de l'histoire des religions, tome 189 n°2, 1976.
pp. 227-228.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1976_num_189_2_6228NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 227
propose, sous forme de récit, un discours théologique » (p. 142) ; elle
dégage nettement, plus que ne l'avaient fait ses devanciers, l'influence
de la théologie johannique, la mort de Jésus, considéré comme Kurios,
n'est pas dissociée de sa résurrection et de son ascension ; elle est déjà
décrite en termes de glorification, comme le montre l'analyse du
vocabulaire à laquelle se livre Mme Mara.
Le commentaire occupe la plus grande partie du livre. Mais on
trouvera naturellement dans celui-ci une nouvelle édition du texte,
accompagné d'une traduction ; en de rares passages, Mme Mara fait,
pour les restitutions, une option différente de celle de Vaganay
(§ 10, p. 46, ëvsyxov est sans doute une faute pour ^veyxov ; § 35,
p. 56, Súo ne doit-il pas être répété ?).
A. Guillaumont.
Clavis Patrům Graecorum, Volumen II, ab Athanasio ad Chrysos-
tomum, cura et studio Mauritii Geerard, Corpus Chrislianorum,
Turnhout, Brepols, 1974. — On sait les grands services que n'a cessé
de rendre la Clavis Patrům Latinorum de dom Dekkers, non seulement
aux éditeurs du Corpus Chrislianorum, à qui elle était d'abord destinée,
mais aussi à tous ceux qui ont à éditer ou simplement à fréquenter
les auteurs latins chrétiens. C'est un service analogue qu'est appelée
à rendre la Clavis des pères grecs dont a été chargé M. Geerard et
dont a paru, en premier lieu, le tome II. Ce volume de près de 700 pages
couvre seulement les écrivains du ive siècle, au total 75 auteurs, sans
compter des anonymes, ariens et apollinaristes. Ces auteurs sont
classés sous trois rubriques : écrivains alexandrins et égyptiens, écri
vains d'Asie Mineure, écrivains d'Antioche et de Syrie. Sous chaque
nom est donnée la liste analytique de toutes les œuvres, jusqu'aux
écrits minimes ou fragmentaires (y compris, le cas échéant, les dubia
et les spuria, classés séparément), et, pour chaque œuvre, sont indi
quées l'édition qui en a été faite et la bibliographie qui a été consacrée
à sa tradition textuelle et littéraire.
Ce travail a été accompli de façon remarquable et l'on ne peut
que louer le caractère exhaustif, l'exactitude et la précision des
renseignements qui sont ainsi donnés. Nous avons plus spécialement
examiné les notices consacrées aux auteurs que nous étudions de
longue date (Antoine, Pacôme, Ammonas, Macaire, Evagre, etc.) et
nous avons admiré la manière dont M. Geerard a su se diriger, sans
faux pas, dans le maquis qu'est le plus souvent la tradition des
œuvres de ces auteurs. Il a su très exactement s'informer, au prix
d'un long travail, de tout ce qui avait été publié ; de plus, il a eu la
sagesse, dans les cas les plus difficiles, de recourir aux spécialistes
des œuvres considérées, pour vérifier et compléter ses informations ;
il a pu ainsi faire état de travaux non encore publiés (dont certains
le sont depuis). Il convient de signaler, entre autres, les longues 228 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
notices consacrées à Ephrem de Nisibe et à Jean Chrysostome, qui
sont en tout point remarquables. Ajoutons que M. Geerard a tenu
compte aussi des versions anciennes, latines et orientales, dans les
cas, fort nombreux, où ces versions sont d'importants témoins de la
tradition textuelle. Nous avons pu constater que sur ce point aussi,
qui pour lui était encore plus délicat à traiter, son information est
sûre. Les orientalistes, eux aussi, auront donc, comme les hellénistes,
le plus grand profit à recourir à lui. Nous souhaitons à M. Geerard
de poursuivre sa tâche avec le même succès.
A. Guillaumont.
Irénée de Lyon. — Contre les hérésies, livre III, éd. critique
par A. Rousseau et L. Doutreleau, Paris, Ed. du Cerf, 1974, 469 et
495 p. (Sources chrétiennes, 210-211). — Cette édition du Livre III
ď Irénée constitue un nouveau progrès par rapport à celle de
F. Sagnard qui avait déjà paru dans la même collection. Elle se
caractérise par les traits suivants : attention plus grande accordée
aux leçons du Vatic, lat. 187, du Salmanticensis 202 et de l'édition
princeps d'Erasme (1526) témoin de deux manuscrits perdus ; édition
meilleure des fragments grecs tirés des chaînes ; conjectures nouvelles
d'A. Rousseau. Dans une introduction erudite, L. Doutreleau étudie
plus spécialement le manuscrit de Salamanque, sur lequel il modifie
ses conclusions antérieures, et l'utilisation qui a été faite des fragments
grecs dans les éditions précédentes. On sait que le texte latin qui nous
est parvenu est la traduction d'un original grec. L'essai de rétroversion
fait par A. Rousseau témoigne d'une excellente méthode, puisqu'il
s'agit dans un cas semblable de rendre en français, non pas le texte
latin lui-même, comme le font généralement les traducteurs, mais
le texte grec sous-jacent. Ce travail était à faire, mais peut-être est-ce
un luxe de l'éditer. C'était très utile pour les livres IV et V, pour
lesquels nous avons deux versions concurrentes, latine et arménienne ;
ce l'est moins pour le livre III, où nous avons seulement la version
latine et quelques autres fragments. Nous ne nous en plaindrions pas
si le prix des deux volumes n'en était pas largement augmenté. La
traduction, très soignée, est cependant discutable sur plusieurs
points. Par exemple, en III, 22, 3 (51), in semetipsum est rendu par
« en Adam », bien que le sujet de la phrase soit le Verbe, et que la
traduction stricte du pronom réfléchi donne un sens satisfaisant que
j'ai expliqué ailleurs. Je continue aussi de penser, d'après le contexte
antérieur, qu'en III, 4, 2 (44), les mots congregatio et doctrina désignent
des conventicules hérétiques et non des églises orthodoxes. Il y a
d'autre part, en III, 3, 2 (25-29), un passage célèbre où Irénée dit que
toute église doit s'accorder avec celle « en qui la tradition apostolique
a été conservée toujours par les gens de partout (ab his qui sunt

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