Origène. Homélies sur Samuel  ; n°2 ; vol.206, pg 205-206
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Revue de l'histoire des religions - Année 1989 - Volume 206 - Numéro 2 - Pages 205-206
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Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 3
Langue Français

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Jean Doignon
Origène. Homélies sur Samuel
In: Revue de l'histoire des religions, tome 206 n°2, 1989. pp. 205-206.
Citer ce document / Cite this document :
Doignon Jean. Origène. Homélies sur Samuel. In: Revue de l'histoire des religions, tome 206 n°2, 1989. pp. 205-206.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1989_num_206_2_1840bibliographiques 205 Notes
gogue médiévale de Sopron avant 1526 quand les Juifs furent expulsés
de la ville ?
Tel quel, le recueil de M. S. est bien plus riche que son titre ne
semblerait l'indiquer. Il constitue désormais un instrument indispen
sable pour la compréhension de l'histoire ancienne d'une communauté
juive assez peu connue.
Simon Schvvarzfuchs.
Origène, Homélies sur Samuel, édition critique, introduction,
traduction et notes par Pierre et Marie-Thérèse Nautin, Paris, Les
Editions du Cerf, 1986, 238 p. (« Sources chrétiennes », 328), 156 F. —
En dehors de fragments de trois homélies transmis par les Chaînes,
nous ne possédons plus en grec qu'une homélie complète d'Origène sur
le Livre de Samuel, celle qu'il prononça sur l'épisode biblique de la
nécromancienne d'Endor (/ Sam., 28, 3-25) et qui fut suivie d'une
seconde, si l'on en croit le témoignage d'Eustathe. P. Nautin la
présente avec la rigueur scientifique que nous lui connaissons. Il
étudie d'abord les pièces qui nous la transmettent (manuscrit de
Munich, papyrus de Toura jusqu'ici non utilisés), la tradition indi
recte (Eustathe), enfin les éditions, en particulier celle de Klostermann,
dont Nautin s'écarte sur plusieurs points, à cause d'un retour, en
certaines occasions, au texte du manuscrit M ; un stemma limpide
résume l'histoire de la tradition.. P. N. s'efforce ensuite de dater
l'homélie, c'est-à-dire de préciser ses circonstances (prédication à
Jérusalem en présence de l'évêque Alexandre) par des confrontations
avec les Homélies sur les Psaumes et les Homélies sur Josué et. d'en
déduire une fourchette chronologique : entre 238/9 et 241/2. L'atten
tion de l'éditeur se porte enfin sur la question de fond posée par l'appa
rition de Samuel à la nécromancienne. Si, pour Origène, elle a eu lieu,
alors que d'autres commentateurs (l'auteur du martyre de Pionius,
celui que P. N. nomme Josipe) le nient, comment l'exégète explique-
t-il que Samuel soit remonté des enfers évoqués par la sorcière ? C'est
toute la question du sort des âmes des justes avant la mort du Christ
qui se trouve posée. Aux yeux d'Origène, il est logique d'admettre
qu'avant que le Christ descendit aux enfers, les prophètes, que l'Esprit
n'a pas quittés à leur mort, s'y sont rendus en précurseurs du Christ.
L'autre grande homélie sur • le Livre de ■ Samuel, l'homélie sur
Elcana et Anne, nous a été conservée en latin. Son centre de gravité est
le cantique qu'Anne adresse à Dieu en. action de grâces pour le fils
qu'elle a obtenu de lui, Samuel. Du cantique, suivi mot à mot, le
prédicateur donne une lecture « spirituelle », faisant ressortir, au fil
des formules les plus déconcertantes, la toute-puissance du Seigneur,
pourtant malmenée par des hérétiques (Basilide, Marcion). M.-Th. Naut
in n'a posé, sur cette exégèse origénienne du cantique, que quelques
« jalons », car tout son effort s'est porté sur l'identification de l'auteur
Revue de l'Histoire des Religions, ccvi-2/1989 206 Notes bibliographiques
de l'Homélie I. Le nom de Rufln, sur lequel Baehrens hésitait, s'impose
au terme d'une argumentation serrée, réunissant des faits de langue,
des témoignages de Rufln sur son programme de traductions d'Origène
(en particulier la déclaration du prologue à la traduction des Homélies
sur les Nombres), enfin des anachroni?mes théologiques, qui ne s'expl
iquent que par l'intervention d'un contemporain des hérésies du
ive siècle.
La même volonté, qui s'affirme chez P. et M.-Th. Nautin, de
dissiper, par les progrès de la philologie, les équivoques de textes qui
risqueraient d'apparaître comme des remaniements (de là l'intérêt
de l'examen des citations scripturaires et du dépouillement du voca
bulaire de l'Homélie sur la nécromancienne) donne une unité, matér
ialisée par un volume unique, à des vestiges de la prédication d'Ori
gène prise sur le vif, vestiges dont le disparate est la note dominante.
Jean D oignon.
Noël Aujoulat, Le néo-platonisme alexandrin. Hiéroclès ď Alexand
rie. Filiations intellectuelles et spirituelles d'un néo-platonicien du
Ve siècle, Leiden, E. J. Brill, 1986 (« Philosophia antiqua », 45),
24 cm, x-462 p., 156 guilders. — Eclipsé par Proclus et dénigré par
Damaskios, l'auteur du De Providentia (dont ne subsistent qu'un'
résumé et un recueil d'extraits dû à Photios) et d'un commentaire
sur les Vers d'or pythagoriciens reste peu connu. Plus acceptable,
pourtant, pour les chrétiens que celle de Proclus, son œuvre a fait
l'objet de paraphrases christianisantes et l'on pourrait, à travers
Hermias et Ammonios, retracer ce que dut à son néo-platonisme
modéré et fortement moralisant le De Consolatione Philosophiae de
Boèce et, par là, son influence discrète mais durable sur le Moyen
Age et la Renaissance — indépendamment de l'intérêt que celle-ci
lui témoigna directement comme à tant d'autres.
L'A. étudie à fond le « système du monde » et de l'homme qui se
dégage des écrits ď Hiéroclès, selon cinq axes : le Démiurge et l'acte
créateur, la bonté de Dieu et la conservation de l'univers, la place de
l'homme, le corps lumineux, le gouvernement du monde (forces ra
isonnables et forces aveugles). Il cherche pour chaque question à
montrer la place et l'originalité ď Hiéroclès par rapport aux tradi
tions antiques et au christianisme. Ce qui, à ses yeux, caractérise
l'œuvre, c'est d'abord une théologie simple, où le rang suprême est
tenu par le Démiurge, identique à la Тетрахтис;, au foyer du Bien-
et au vo^o6éxr(; voOç et qui n'e?t pas, comme chez Proclos, surmonté
par les intellects eux-mêmes couronnés par l'Un (sur ce point, Г A.
est en désaccord avec I. Hadot). Il semblerait (mais l'A. ne l'avance
qu'avec hésitation) que la création, qui se développe dans toute la
durée du temps, n'ait pas commencé dans le temps, et que la matière
Revue de l'Histoire des Religions, ccvi-2/1989

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