Catalogue du Musée khmèr de Phnom Péñ. - article ; n°1 ; vol.12, pg 1-60
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Description

Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1912 - Volume 12 - Numéro 1 - Pages 1-60
60 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1912
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Henri Parmentier
Catalogue du Musée khmèr de Phnom Péñ.
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 12, 1912. pp. 1-60.
Citer ce document / Cite this document :
Parmentier Henri. Catalogue du Musée khmèr de Phnom Péñ. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 12,
1912. pp. 1-60.
doi : 10.3406/befeo.1912.2715
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1912_num_12_1_2715CATALOGUE DU MUSÉE KHMÈK DE PHNOM PÉŇ
Par Henri PARMENTIER,
Architecte diplômé par le Gouvernement,
Chef du. Service archéologique de l'Ecole française ď Exlrèmc-< )rien(.
Le Musée khmèr de Phnom Péň n'est pas à proprement parler un Musée,
c'est-à-dire un groupement de pièces destinées à faire connaître, par des
exemples soigneusement choisis, les caractéristiques d'un art et ses plus gran
des beautés. C'est plutôt une sorte de lieu d'asile: il réunit en effet seulement
des pièces anciennes que le hasard de la ruine ou des déprédations plus ou
moins intelligentes ont arrachées aux ensembles pour lesquels elles avaient été
exécutées, ou d'autres que leur isolement exposait à une disparition prochaine.
Un grand nombre de ces pièces avaient d'abord été conservées dans les Rési
dences, avant d'être réunies dans un dépôt central. Il ne faut donc pas compter
trouver dans ce Musée des spécimens complets de l'art khmèr assemblés suivant
un plan méthodique ; par une heureuse chance, il n'en est pas cependant de bien
caractéristique qui fasse absolument défaut, et leur réunion donne une idée assez
complète des manifestations de cet art. D'ailleurs, pour rendre cet ensemble
plus représentatif, nous avons eu recours à l'occasion à l'emploi de moulages.
Le Musée de Phnom Péň contient un certain nombre d'inscriptions en sans
krit et en vieux khmèr; un nombre plus grand de sculptures, idoles ou fragments
de constructions; quelques travaux modernes qu'il a paru utile d'acquérir
en raison de la décadence rapide de l'art cambodgien; enfin un certain
nombre de pièces, la plupart en métal, retrouvées dans le sol en divers points.
Une bibliothèque assez complète permet de consulter les principaux ouvrages
qui de près ou de loin se rapportent aux études d'art cambodgien.
Les inscriptions (une vingtaine) et les sculptures (150 environ) proviennent
pour la moitié de notre ancien Musée de Saigon. Les pièces qui en faisaient
partie avaient elles-mêmes une triple origine. Pour une part elles avaient été
réunies par les soins de notre directeur d'alors, M. Finot, à la suite de son
premier voyage d'étude dans toute l'Indochine: un certain nombre de pièces
dont la conservation au Cambodge ne lui sembla pas pouvoir être assurée sur
place, en particulier des sculptures et des inscriptions de Sambór, furent trans
portées à Saigon à cette époque. Il va de soi que ces pièces sont accompagnées
de tous les renseignements d'origine nécessaires. A Saigon, nous eûmes nous-
mème la bonne fortune de mettre la main sur deux mines de sculptures et
d'inscriptions, l'une au Jardin Botanique de la ville, l'autre, plus importante
encore, dans un bosquet du jardin qui entoure le palais du Gouverneur Général.
Quelques-unes de ces inscriptions étaient considérées comme perdues depuis de
XII, -i longues années, et certaines sculptures présentaient le plus haut intérêt, comme
la statue, malheureusement incomplète, deBrahmâ (S. 9, i); par contre aucune
de ces pièces n'avait gardé de certificat d'origine, et c'est la cause principale de
la désolante fréquence dans le catalogue qui suit de la mention « origine incon
nue ». Enfin dans une tournée récente, nous avons ramené de diverses Rési
dences où elles avaient été recueillies un certain nombre de pièces, auxquelles
sont venues se joindre diverses sculptures trouvées récemment au Cambodge (l).
Les objets modernes ont été déposés au Musée après l'exposition de
Marseille où ils avaient figuré. Quant aux pièces qui forment la quatrième
classe, elles proviennent pour la plupart du hasard d'une tranchée. Quelques-
unes des plus belles ont été données par S. M. Sisóvat, auquel le Musée est
redevable de son installation même.
En effet, le petit édifice de style cambodgien qui l'abrite a été construit dans
le palais qu'occupait le roi, alors qu'il n'était qu'obbaràc, sur les fonds de la
couronne. Malheureusement l'emplacement de ce petit bâtiment est trop loin du
centre et ses dispositions mêmes ne lui permettent aucune extension nouvelle:
aussi est-il fortement question de le transporter en un point d'accès plus aisé et
où il aurait toutes facilités de se développer. C'est un projet dont on ne peut
que souhaiter vivement la réalisation prochaine.
Dans ce catalogue chaque pièce a reçu un numéro spécial et une description
aussi complète qu'il a semblé utile. La cote donnée entre parenthèses à la suite
de la désignation de la pièce est celle du catalogue de l'ancien Musée de
l'École à Saigon. Les noms de lieux qui accompagnent la désignation de la
pièce sont, dans l'ordre: i" le nom du temple ou du village dont la pièce
provient; et, entre parenthèses, 2° le nom de la province cambodgienne dont
ce point dépend; 3° le nom de la circonscription administrative française à
laquelle cette province est rattachée à l'heure présente. Pour les dates assignées
aux diverses pièces, nous avons adopté une division en trois périodes: i° la
première, dite primitive, qui correspond aux temps antérieurs à la floraison
d'Ankor (VIe-IXe siècles); 20 la période d'apogée, que nous désignons sous le
nom de classique (IXe-XIVe siècles) ; 30 la dernière, époque de décadence, que
nous appelons basse époque et temps modernes. Dans l'indication des dimens
ions, le premier chiffre représente la hauteur des parties apparentes de la
pièce, le second et le troisième sa largeur et sa profondeur, pour le spectateur
placé devant. Dans les références, l'Inventaire des inscriptions du Champa
et du Cambodge, de M. George Cœdès (BEFEO, VIII, 37 sqq.), est cité
sous la forme abrégée « Cœdès, Camb. », et YInventaire descriptif des
monuments du Cambodge, du commandant Lunet de Lajonquière, sous la
forme « Lajonquière, invent. »
(l) Deux pièces (S. 1, 2, et S. 8, 2), qui devaient entrer au Musée et avaient déjà
reçu une coteau Catalogue, resteront finalement in situ, les villages propriétaires étant
revenus sur leur première décision : elles seront remplacées par des moulages. - — 3
— INSCRIPTIONS. I.
Les inscriptions sont désignées par I ; la cote I. 0. est réservée aux
inscriptions entrées au Musée depuis l'établissement de son premier Invent
aire ; les autres cotes sont celles mêmes de cet Inventaire, les manquants
correspondant à des inscriptions chames, laotiennes, etc., aujourd'hui
déposées à notre Musée de Hanoi.
I. 0, i . Stèle.
Phnom Cisór (Bâti, Tàkèv).
2 colonnes de io vers et i i lignes, plus quelques mots d'une autre écriture
p rès de la seconde colonne de vers. — Époque classique.
Grès blanchâtre. — Plus de o,6i X 0,42 x 0,10.
Cette inscription n'a pas encore été étudiée Cf. Cœdès, Camb. 32.
I. 0, 2. Stèle.
Bàsà'k (Rornduol, Prei Vên).
Inscrite sur une seule lace ; angle cassé à droite ; 26 lignes, les 4 en bas
très abimées. — Elle aurait été trouvée recouverte de 3 feuilles d'or, d'après
les dires des indigènes. — Epoque classique.
Grès blanchâtre. — 0,56 X 0,22 x 0,05.
I. 0, 3. Stèle.
Phum KÓrnríeň (Phnom Péň, ICandàl). Conservée antérieurement à la Résidence
de Kandàl.
Inscrite sur deux faces, l'une de 18 lignes, l'autre de 14, de grands carac
tères, toutes deux admirablement conservées. — Cf. Cœdès, Camb. 154. —
Époque primitive.
Schiste noir. — ■ 0,92 X 0,41 >< 0,10.
L'Inventaire porte par erreur : Environs (de KÓmpoň Thom).

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