Chronique des fouilles et découvertes archéologiques en Grèce en 1948 - article ; n°1 ; vol.73, pg 516-574
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1949 - Volume 73 - Numéro 1 - Pages 516-574
59 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 32
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

Chronique des fouilles et découvertes archéologiques en Grèce
en 1948
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 73, 1949. pp. 516-574.
Citer ce document / Cite this document :
Chronique des fouilles et découvertes archéologiques en Grèce en 1948. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 73,
1949. pp. 516-574.
doi : 10.3406/bch.1949.2532
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1949_num_73_1_2532CHRONIQUE DES FOUILLES
ET DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES EN GRÈCE
EN 1948
(PI. XXIX-XXXV)
PREMIÈRE PARTIE
TABLEAU D'ENSEMBLE DE L'ACTIVITÉ ARCHÉOLOGIQUE EN GRÈCE (l)
Bien que sensiblement assoupli, le régime des fouilles a comporté, comme les années précé
dentes, des limitations dans la durée des travaux, la superficie à explorer et la main-d'œuvre
employée (2).
La réinstallation des musées n'a guère progressé. Celle du Musée national a été paralysée par
la démission de son directeur, M. Karouzos (3). Le Musée de l'Acropole demeure dans le même
état. En province, on ne signale guère non plus d'amélioration (4). Des sommes importantes ont
été affectées pour l'année 1949, sur les crédits du plan Marshall, à la réfection des musées d'Attique
et de Candie.
On est heureux de saluer la reprise de la publication de Γ 'Αρχαιολογική Έφημερίς, après dix
ans d'interruption : deux volumes (1939-41 et 1942-44) ont paru en 1948. On prévoit la publi
cation, au cours de l'année 1949, d'un volume 1945-47 et du troisième tome du volume du cen
tenaire de la Société archéologique (1937).
(1) Les renseignements utilisés dans la rédaction de cette Chronique sont dus à M. Orlandos
(travaux de la Direction des anastyloses), Mm« Karouzou (Musée national), M. Mitsos (Musée
épigraphique), Mme Varoukha (Musée numismatique), MM. Papadimitriou (Attique et Argolide),
Thompson (Agora d'Athènes), Weinberg (Corinthe), Makaronas (Salonique et Macédoine centrale),
Pélékanidis (monuments byzantins de Salonique), Kallipolitis (Macédoine occidentale), Lazaridis
(Macédoine orientale et Thrace), Lehmann (Samothrace ; rapport communiqué par M. Caskey),
Condoléon (Cyclades), Platon (Crète), Condis (Dodecanese), Cook (Smyrne).
(2) [En mars 1949, l'arrivée au Ministère de l'Éducation nationale d'un nouveau ministre,
M. C. Tsatsos, et la nomination à la direction du Service archéologique de M. Orlandos ont eu
pour conséquence immédiate le retour à la législation régulière : les fouilles auront lieu en 1949
dans les mêmes conditions qu'avant la guerre.]
(3) [M. Karouzos a repris ses fonctions en mai 1949. On procède à l'installation d'une quatrième
salle, où seront exposés le Zeus de l'Artémision et d'autres œuvres du ve siècle.]
(4) M. Makaronas précise que le musée de Salonique n'est pas entièrement réinstallé, comme il
a été écrit dans la précédente Chronique, BCH, 1947-48, p. 438. Seuls les vases et les statuettes de
terre cuite ont été ramenés au musée ; les sculptures demeurent enfouies. La réouverture du
musée paraît devoir tarder encore. CHRONIQUE DES FOUILLES EN 1948 517
MUSÉES D'ATHÈNES
Musée National. — Sculpture, bronzes el céramique. — La notice suivante a été commun
iquée par Mme Karouzou :
« Les sculptures les plus importantes, parmi les acquisitions nouvelles du Musée, proviennent
d'Attique : trouvailles fortuites et fouille du sanctuaire d'Artémis Brauronia (cf. plus loin, p. 526).
Sont également à signaler :
1° Un fragment d'une grande stèle funéraire de la fin du ive siècle, trouvé à Paiania (Liopési),
d'un art comparable à celui de la stèle de l'Ilissos (Conze, pi. 211, 1055 ; Diepolder, AU. Grabr.,
pi. 48). Malheureusement la figure centrale, enfant vu de face, a été seule retrouvée. La représen
tation entière est conservée sur une stèle de Budapest (Hekler, Die Antiken in Budapest, n° 25 ;
Diepolder, AU. Grabr., pi. 49, 2), où l'inégalité entre la médiocrité de la facture et la qualité de
la composition atteste que le sculpteur a imité un bon prototype. Cet original a des chances d'être
précisément la stèle dont un fragment a été trouvé à Liopési. L'attitude de l'enfant, la forte saillie
du haut-relief et le travail de la tête obligent à dater la stèle des années qui ont immédiatement
précédé la loi restrictive de Démé trios de Phalère (317 av. J.-C.) ;
2° Un buste de Sarapis, en parfait état, trouvé à Athènes, à l'angle des rues Socrate et Harmo-
dios, dans une citerne antique. La tête ne diffère pas des copies connues qui remontent au type
créé très probablement par Briaxis (cf. Lippold, Festschrift Arndl, p. 115 sq. ; D. Hill, Hesperia,
XV, 1946, p. 60 sq.). Le dieu porte le chiton et l'himation, le modius sur la tête est orné de bran
ches en relief. Des traces de couleur jaune montrent qu'on a tenté de rendre la couleur dorée
de la surface, conservée sur d'autres copies (imitation, comme dans quelques portraits contemp
orains, de la technique chryselephantine : la blancheur artificielle de la surface rendrait la couleur
de l'ivoire). On distingue également du noir sur les paupières, du rouge sur les sourcils et les
pupilles des yeux. Toute l'œuvre a la froideur impeccable de l'art de l'époque des Antonins ;
3° Une petite figure en relief, couverte de l'himation jusqu'au cou, les cheveux en Melonenfrisur,
tenant de la main gauche un fruit (?) ; elle provient du stade ou des environs et date au plus tôt
du Ier siècle ap. J.-C. ;
4° Une grande stèle funéraire du type habituel de la fin du ive siècle, trouvée sur la pente orien
tale du Pentélique. Elle est de travail sommaire et en mauvais état de conservation. Trois figures,
dont manquent les têtes, y sont représentées ;
5° Un relief trouvé au gymnase de Kynosarges, publié par D. M. Robinson, Hesperia, XVII,
1948, p. 137, pi. 34 ;
6° Un relief (fig. 1 ; n° d'inv. 3937) offert en 1946 par M. Géraniotis et trouvé, selon ses rense
ignements, en 1900, au cours des travaux de construction d'une maison, rue Ëole, en face de
l'église Sainte-Irène. La facture sommaire du relief s'oppose à une datation précise. Cependant
l'attitude de la femme représentée de trois quarts, surtout celle du bas du corps, indique une
date voisine du milieu du ive siècle (cf. le relief des habitants du Bosphore, de 347 : Svoronos,
pi. 104 ; H. Speier, Rom: Mill., 47, 1932, p. 92, pi. 22, 1).
κ Quatre petits bronzes provenant d'une collection particulière ont été achetés par le Musée
sur l'initiative de M. Miliadis :
1° Un cheval de style géométrique tardif avec sa base ;
2° Une statuette d'Athéna avec sa plinthe (inv. 16352), dans l'attitude de la Promachos,
portant le bouclier et la lance, un casque attique du modèle ancien, mais avec couvre-nuque, le
péplos dorien avec un court apoptygma qui arrive jusqu'à la poitrine. Le corps a la forme massive
qui domine avant 550. Le nom du dédicant est effacé, mais on lit encore sur les jambes : άνέθηκε
τηι ' Αθήναι. D'après le type du visage, la statuette semble provenir d'un atelier péloponnésien,
et plus particulièrement laconien, et être antérieure de peu au milieu du vie siècle ;
3° Une figure couchée (inv. 16353) (pi. XXIX, 1) appartient à un type connu de l'art ionien et
insulaire (cf. la figure couchée du groupe de Geneleos : Buschor, Alisam. Standb., p. 26, fig. 99-
100 ; sur le motif, cf. Jacobsthal, Gôttingen Vasen, p. 33 sq. ; sur les figures couchées dans les
petits bronzes, en dernier lieu : M. Gjodesen, Meddelelserlra Ny Carlsberg Glyplothek, 5 Aargang,
14 518 CHRONIQUE DES FOUILLES EN 1948
p. 8 sq.). Dans le dos, l'himation remonte assez haut et disparaît sous l'abondante chevelure
finement traitée. Les plis de la draperie dans le dos et sous le coude, ainsi que les boucles de la
chevelure, créent une opposition dans le rythme avec l'uniformité de la surface au revers. Ces
oppositions, le fléchissement des genoux et le type de la tête datent la statuette du dernier quart
du vie siècle ;
4° Une statuette d'Hermès nu (inv. 16354) tenant la bourse, sur une haute base ronde. La
petitesse de la tête, le Spielbein

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