Examen minéralogique de la phase argileuse
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Bulletin de l'Association française pour l'étude du quaternaire - Année 1970 - Volume 7 - Numéro 1 - Pages 53-66
A certain number of clay samples < 2 μ, extracted from several morainic formations in the Dombes (Ain), were examined by means of everal techniques, which could thus be compared : X rays, thermo-balance, determination of C.E.C., of the total and the external surfaces, total chemical analysis. Besides, specific methods were used to determin some of the constituants : Montmorillonite, Vermiculite and non crystalline fraction. The results show the existence of striking analogies between the mineralogical composition of the samples. Kaolinite makes up the more important fraction of the composite (25-35 %); Illites + Micas form 15 to 25 % ; the Vermiculite content is almost 10 %, whereas the non-crystalline fraction varies more. Kaolinite is probably derived from fedspathic minerals. As for as Montmorillonite is concerned, it can be considered to be a transitory phase produced by the alteration of Chlorites and Illites. The phase has, in its turn, developed into an amorphous form, an alumino-silicic one, as the intensive crushing which the morainic formation were submitted to, during their transport, have created very propitious conditions for such a development.
Un certain nombre d'échantillons argileux de dimensions < 2 µ, extraits de diverses formations morainiques des Dombes {Ain), ont été examinés en confrontant plusieurs techniques: rayons X, thermo-balance, détermination de la C.E.C., des surfacess totales et externes, analyses chimiques totales. En outre, des méthodes spécifiques ont été mises en œuvre pour l'évaluation de certains constituants : Montmorillonite, Vermiculite et phase non cristalline. Les résultats indiquent des analogies remarquables dans la composition minéralogique des échantillons. La Kaolinite fournit la fraction la plus abondante du mélange (25- 35 %) ; les Illites + Micas représentent 15 à 25 % ; la teneur en Vermiculite atteint 10 % tandis que la phase non cristalline est plus variable. La Kaolinite dérive probablement de minéraux feldspathiques. Quant à la Montmorillonite, elle peut être considérée comme une phase transitoire issue de l'altération des Chlorites et des Illites. A son tour, elle a évolué vers une phase amorphe, alumino-silicique, le broyage intense subi par les formations morainiques au cours de leur transport ayant créé les conditions très favorables à cette évolution.
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1970
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Langue Français
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