George F. Schultz : Vietnamese Legends - article ; n°1 ; vol.56, pg 191-192
3 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

George F. Schultz : Vietnamese Legends - article ; n°1 ; vol.56, pg 191-192

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
3 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1969 - Volume 56 - Numéro 1 - Pages 191-192
2 pages

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1969
Nombre de lectures 5
Langue Français

Extrait

T.-Ch. Leocmach
George F. Schultz : Vietnamese Legends
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 56, 1969. pp. 191-192.
Citer ce document / Cite this document :
Leocmach T.-Ch. George F. Schultz : Vietnamese Legends. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 56, 1969.
pp. 191-192.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1969_num_56_1_4003COMPTES RENDUS 191
3° « La Mer Bouddhique », Recueils de poèmes, 73 pages. Collection
« Poètes de notre temps », Cahier n° 352, Monte Carlo 1967.
Citons aussi « Karma », drame en 4 actes adapté du roman « Kim
Van Kiêu », non encore publié.
Nguyên Tien Làng.
Georges F. Schultz, Vietnamese Legends, Rutland, Vermont & Tokyo,
Japan, Charles E. Tuttle Company, 1965, 163 pp.
M. Schultz, qui dirigeait l'Association américano-vietnamienne de
1956 à 1958, s'est intéressé à la civilisation du Vietnam dont il a appris
la langue et la littérature.
Il a choisi de présenter au public de langue anglaise, sous forme
d'adaptation, trente-deux contes et légendes. Le lecteur qui a lu les
Légendes des Terres sereines de Pham Duy Khiêm ou les Légendes
historiques de l'Annam et du Tonkin de Dumoutier y reconnaîtra un
certain nombre de sujets tels que, pour ne citer que les plus populaires,
les histoires du Bétel et de l'Aréquier (n° 12), de Г Arbalète surnaturelle
(n° 2) ou de la Tortue d'Or (n° 25) qui sont tirées d'un des plus anciens
recueils de légendes, le Lïnh-nam chích quái л\ iï\ Ж '!&■ (xive s.).
On trouve aussi dans l'ouvrage de M. Schultz d'autres thèmes, moins
célèbres peut-être, mais non moins populaires puisqu'ils ont leur
pendant soit en Chine soit parmi les minorités ethniques du Vietnam.
Ce sont par exemple La Jarre d'Or (n° 15) qui correspond à une version
chinoise (cf. W. Eberhard, Typen Chinesischer Volksmàrchen, Helsinki,
1937, n° 176) ou bien Le Crapaud, oncle du Ciel (n° 20) qu'on pourrait
utilement rapprocher d'un conte màn sur le même thème (Bonifacy,
BEFEO, II, pp. 268-284.)
Quant à l'histoire de Tâm et Cám (n° 28), Cendrillon vietnamienne,
elle est universellement répandue et se rencontre un peu partout dans
la Péninsule indochinoise. L'auteur, en en faisant la version vietna
mienne de la Cendrillon chinoise dans son bref avant-propos, considère
cette dernière comme la première Cendrillon (II may surprise Western
readers to learn that the first Cinderella was Chinese). Nous dirons plutôt
que c'est la première Cendrillon recueillie car si, effectivement, elle date
du milieu du ixe s. (voir à ce sujet : Jameson, Three lectures on chinese
folklore, Pékin, 1932, pp. 47-85), son point originel de diffusion doit
être placé, selon Anna Birgitta Rooth dans une étude exhaustive,
quelque part au Moyen-Orient.
Il convient aussi de signaler que Thach Sanh (n° 21) n'est pas un
conte en soi et que l'adaptation de M. Schultz n'est qu'un résumé
très bref d'un long récit en vers nom et à thème populaire daté proba
blement de la fin du xvne siècle ou du début du xvnie siècle. De même,
des légendes telles que celles de Ta Thùc et du Portrait de l'Immortelle,
du point de vue de la forme au moins, relèvent plus de la littérature
savante que du folklore car leurs versions originales contiennent des
développements propres à leur genre (style fleuri, description du pay
sage, dialogues et poèmes insérés). COMPTES RENDUS 192
Nous avons entrepris, ne connaissant pas les sources de l'auteur,
de comparer certains contes aux publications antérieures sur lesquelles
M. Schultz a probablement travaillé et nous avons noté ici et là, en
dehors de sa traduction des titres présentés par Pham Duy Khiêm,
des omissions et des additions personnelles. Mais dans l'ensemble,
M. Schultz a su garder un style clair et sobre qui reflète la simplicité
fréquente des contes et légendes du Vietnam.
T.-Ch. Leocmach.
Le Huy Hap, Vietnamese Legends, Saigon, Khai Tri, 1963, 138 pp.
On peut dire sans exagération que cet ouvrage est une petite
version en américain des Légendes des Terres sereines de Pham Duy
Khiêm. Onze des quatorze légendes de M. Hap se trouvent déjà dans
ce dernier recueil. Sous des titres parfois différents, certaines d'entre
elles sont présentées sous une forme abrégée telles que l'histoire de
Tit Thúc ou celle de My Châu et Trong Thûy ; d'autres sont restées à
peu près identiques. Une exception cependant : Le Bétel et V Aréquier
comporte des motifs nouveaux bien que son thème soit toujours le
même.
Les trois autres légendes connaissent une grande popularité au
Vietnam : il existe une dizaine de versions du dieu du foyer y compris
des reprises, tandis que l'histoire des frère et sœur incestueux a été
déjà recueillie dans une monographie de géographie datée du xvie s.,
le Ô châu cân lue Д -ffl i£ M*.
D'un prix plus accessible que celui du recueil de M. Schultz qu'il
complète, cet ouvrage peut rendre des services au lecteur s'intéressant
au folklore du Vietnam, tout en attendant une anthologie classée des
contes qui fait encore défaut en langues européennes.
T.-Ch. Leocmach.
Bùi Quang Tung, La succession de Thiêu Tri. Bulletin de la Société
des Études Indochinoises. Nouvelle série, tome XLII, nos 1 et 2
(lre et 2e trimestres 1967), pp. 27-175.
L'auteur, ancien Membre de l'École Française d'Extrême-Orient,
Chargé de l'Enseignement de l'Histoire du Viêt-Nam et du Sud-Est
Asiatique aux Facultés des Lettres et de Pédagogie de Saigon, auteur
d'un certain nombre d'ouvrages et d'articles, tant en langue française
qu'en langue vietnamienne, s'est proposé, cette fois-ci, d'étudier le
climat politique et économique du règne de Ty-Bťrc (1847-1883).
Jusqu'ici, les historiens se contentaient de dire très brièvement qu'à
la mort de Thiêu-Tri, le prince aîné Hông-Bâo, se vit évincer de la
royauté au profit de son jeune frère Ty-Búc, à la suite d'un testament
politique que l'empereur aurait rédigé dans le plus grand secret, quelques
jours avant sa mort.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents