H. Mansuy : Contribution à l étude de la préhistoire de l Indochine  E. Patte : Notes sur le préhistorique indochinois  H. Mansuy et J. Fromaget :  Stations néolithiques de Hang-rao et de Khé-tong - article ; n°1 ; vol.25, pg 205-213
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H. Mansuy : Contribution à l'étude de la préhistoire de l'Indochine E. Patte : Notes sur le préhistorique indochinois H. Mansuy et J. Fromaget : Stations néolithiques de Hang-rao et de Khé-tong - article ; n°1 ; vol.25, pg 205-213

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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1925 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 205-213
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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 16
Langue Français

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Charles Robequain
H. Mansuy : Contribution à l'étude de la préhistoire de
l'Indochine __**__E. Patte : Notes sur le préhistorique
indochinois__**__ H. Mansuy et J. Fromaget : Stations
néolithiques de Hang-rao et de Khé-tong
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 25, 1925. pp. 205-213.
Citer ce document / Cite this document :
Robequain Charles. H. Mansuy : Contribution à l'étude de la préhistoire de l'Indochine __**__E. Patte : Notes sur le
préhistorique indochinois__**__ H. Mansuy et J. Fromaget : Stations néolithiques de Hang-rao et de Khé-tong. In: Bulletin de
l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 25, 1925. pp. 205-213.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1925_num_25_1_3049BIBLIOGRAPHIE
Indochine française.
H. Mansuy. — Contribution à Vétude de la préhistoire de l'Indochine. —
I. L'Industrie de la pierre et du bronze dans la région de Luang Prabang,
Haut-Laos. — II. Gisements préhistoriques des environs de Lang-scrn et
de Tuyên-quang, Tonkin. — III. Résultats de nouvelles recherches effec
tuées dans le gisement préhistorique de Somrong Sen (Cambodge), suivi
d'un résumé de l'état de nos connaissances sur la préhistoire et sur l'ethno
logie des races anciennes dans l'Extrême-Orient méridional. — IV. Stations
préhistoriques dans les cavernes du massif calcaire de Bac-son (Tonkin).
— V. Nouvelles découvertes dans les cavernes du massif calcaire de Bac-son
(Tonkin). — Hanoi, Imprimerie d'Extrême-Orient. (Bulletin du Service
Géologique de l'Indochine, VII, i et h, 1920 ; 2 fascicules in-40, 14p.,
6 pi. ; 10 p., 5 pi. — Mémoires du Service Géologique de l'Indochine, X,
1, 1923, 1 fasc. in-t'°, 24 p., 9 pi.; XI, 11, 1924, 1 fasc. in-f°, 39 p., 14 pi.;
Xll, 1, 1925, 1 fasc. in-f°, 40 p., 25 pi. У
E. Patte. — Notes sur te préhistorique Indochinois. — I. Résultats des
fouilles de la grotte sépulcrale néolithique de Minh Cam (Annam). — II.
Note sur un outil en rhyolite grossièrement taillé provenant du massif du
Bac-son (Tonkin). — Hanoi, Imprimerie d'Extrême-Orient. (Bulletin du
Sennce Géologique de l'Indochine, XII, 1, 19^3, 1 fasc. in-40, 4° P-i 7 pi-)
H. Mansuy et J. Fromaget. — Stations néolithiques de Hang-rao et de Khê-
tong (Annam). — Hanoi, Imprimerie d'Extrême-Orient. (Bulletin du Service
Géologique de l'Indochine, XIII, ni, 1924, 1 fasc. in-40, I2 P"> 5 pM
Depuis 1904, date à laquelle nos connaissances sur la préhistoire de l'Indochine
française sont exposées dans les mémoires de la Mission Pavie ('), une série de
découvertes, dues à la persévérance de quelques savants, rares mais enthousiastes,
membres du Service Géologique de la Colonie, ou chercheurs bénévoles, ont jeté
quelques lueurs nouvelles dans ce domaine à peine exploré. Les circonstances de
ces fouilles et les trouvailles faites sont minutieusement décrites et étudiées dans
plusieurs ouvrages et articles, illustrés pour la plupart d'admirables phototypies.
(И Mission l'avie (Indochine iSjy-iSyî). Etudes diverses. III. Recherchts sur l'histoire
naturelle de l'Indochine orientale. Anthropologie, p. 1-40 (avec une bibliographie des
travaux antérieurs 1. Les dépôts contenant les objets et ossements exhumés étaient accumulés soit en
surface à l'air libre, soit dans des grottes.
Les stations de surface, amas de terre, de cendre, de coquilles marines et
d'ossements d'animaux comestibles, rappellent les fameux « kjôkkenmoddinger »
danois ; l'une, celle de Samrong Sen, au Cambodge, exploitée depuis longtemps, a
été encore l'objet de fructueuses recherches ; une autre, celle de Tarn Toa (Quàng-
binh) a été reconnue pour la première fois. Mais ce sont les fouilles conduites avec
une rigoureuse méthode dans les dépôts des cavernes qui ont permis les observations
les plus neuves et les plus fécondes.
Pour »4ous en tenir aux grands traits de leur répartition géographique, les études
ont été poursuivies dans trois régions : les rives Sud du Tonlé Sap, au Cambodge, où
le gisement de Samrong Sen, revu par M. Mansuy, semble avoir donné tout ce qu'il
pouvait donner ; les environs de Bóng-hcri (Quáng-binh), Annám, où ont travaillé les
RR. PP. H. et M. de Pirey et M. Patte ; enfin, dans le Tonkin oriental, au Nord de
Hanoi, les massifs calcaires percés de grottes situés entre Tuyên-quang et Lang-
so*n, explorés par M. Mansuy et Melle Colani. De cette enumeration, il ne faudrait
pas déduire que ce sont là les pays les plus anciennement peuplés en Indochine,
mais simplement que, par l'effet de circonstances diverses où le hasard est souvent
maître, elles ont été les premières scientifiquement fouillées. En réalité, toutes les
provinces de l'Indochine ont livré des témoignages d'une civilisation primitive où la
pierre était la grande ressource. De belles séries de pierres polies dont beaucoup
sont classées au Musée de l'Ecole Française d'Extrême-Orient ont été réunies daus
le Haut-Laos (Luang Prabang), en Cochinchine (Biên-hoà), sur les plateaux du
Centre-Annam et du Laos méridional (Kontům et Attopeu) (') ; quant aux autres
régions de la péninsule, bien rares sont celles qui n'ont pas fourni un plus ou moins ■
grand nombre de pièces dispersées dans des collections particulières. Mais, dans la
plupart des cas, l'origine précise de ces objets est inconnue ; ils ont été achetés à
des indigènes, ou ont été trouvés dans des terrains remaniés, ou encore proviennent
de touilles maladroitement exécutées ; ils restent précieux comme indications, mais
leur valeur scientifique s'en trouve bien diminuée.
Quoi qu'il en soit, toutes ces découvertes, les anciennes et les récentes, ont conduit
M. Mansuy à des conclusions que nous voudrions brièvement exposer. La première,
c'est que le sol de l'Indochine n'a encore révélé aucune station paléolithique ; si,
tout récemment, les cavernes tonkinoises ont livré des pierres taillées, celles-ci en
accompagnaient toujours d'autres qui avaient subi un début de polissage ; il ne
nous est encore permis d'évoluer que dans les limites du néolithique.
La mieux connue des civilisations néolithiques, la seule connue jusqu'à ces der
nières années, c'est la récente, celle qui coïncide même parfois avec le premier usage
du bronze. Il en est ainsi à Samrong Sen ; les objets de bronze y sont encore très
rares, très simples ; de fabrication grossière, de facture uniforme, ils ne rappellent en
rien ceux de l'Asie occidentale et de l'Europe. Par contre, les instruments de pierre
polie ont presqu'atteint la perfection ; s'il est permis de les comparer à ceux du reste
de l'Eurasie, c'est là une vue toute superficielle ; d'une part en effet, ces similitudes
(i) Pour les collections du Musée de l'Ecole, cf. BEFEO, XXI, 56-60. — ~~ 207
résultent presque sûrement non de relations entre pays si éloignés, mais simplement
d'une communauté de besoins se traduisant par l'adaptation du polissage aux mêmes
usages; d'autre part, à l'observation, se révèlent une série de différences qui semblent
donner à ce néolithique indochinois une physionomie à part, aux traits originaux.
Ces mêmes caractères, on les retrouve dans la plupart des pierres polies du Haut
Laos, qu'il faut donc rapporter aussi à la période précédant immédiatement l'âge
des métaux. Il en est de même des instruments qu'enfermaient le kjôkkenmôdding de
Tam Toa (Quang-biih) et les couches supérieures des cavernes de Pho-binh-gia et
de frông-thuoc (massif de Bac-so-n, Tonkin). Dans ces gisements, bien que le bronze
n'apparaisse pas encore, la pierre est déjà bien polie, et comparable à celle de Som-
rong Sen et du Haut Laos.
Ce matériel du néolithique récent indochinois ne comprend guère que deux types
d'instruments, toujours les mêmes, ceux que les préhistoriens ont accoutumé d'appeler
hache et ciseau. Le ciseau est caractérisa par une remarquable uniformité de facture,
л de contour subrectangulsire d'un finissage parfait avec tranchant obtenu par des
biseaux ou par des courbes assez brusques , presque toujours détaille réduite....,
remarquable par l'égalité de sa faible épaisseur relative, parses faces planes et parses
côtés souvent équarris » (1). De cet outil,

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