La petite plastique en faïence du musée gréco-romain d Alexandrie - article ; n°2 ; vol.118, pg 291-320
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La petite plastique en faïence du musée gréco-romain d'Alexandrie - article ; n°2 ; vol.118, pg 291-320

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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1994 - Volume 118 - Numéro 2 - Pages 291-320
Μετά από μια πρώτη παρουσίαση των αγγείων από φαγεντιανή του ελληνορωμαϊκού Μουσείου της Αλεξανδρείας (BCH 117 [1993], σελ. 565-602), μελετάται, με τη βοήθεια επιλεγμένων αδημοσίευτων αντικειμένων, η μικροπλαστική από φαγεντιανή ελληνικής ή ελληνο-αιγυπτιακής τεχνοτροπίας και θεματογραφίας. Η τελευταία προσφέρει ένα χαρακτηριστικό παράδειγμα της προσαρμογής μιας παραδοσιακής τεχνικής σε ένα νέο εικονογραφικό ρεπερτόριο, επιτρέποντας, με τη σύγχρονη μελέτη των συναφών αρχαιολογικών δεδομένων, την καλύτερη γνώση της λατρείας στην ελληνορωμαϊκή Αίγυπτο.
Après une première présentation de la vaisselle en faïence du Musée gréco-romain d'Alexandrie (BCH 117 [1993], p. 565-602), nous étudions ici, à travers une sélection d'objets inédits, la petite plastique en faïence de style et de thèmes grecs ou gréco- égyptiens. Cette dernière offre un bon exemple de l'adaptation d'une technique traditionnelle à un nouveau répertoire iconographique et permet, par l'examen des contextes de découverte, d'apporter une contribution aux études sur les pratiques religieuses dans l'Egypte gréco-romaine.
30 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1994
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Mervat Seif El-Din
Marie-Dominique Nenna
La petite plastique en faïence du musée gréco-romain
d'Alexandrie
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 118, livraison 2, 1994. pp. 291-320.
περίληψη
Μετά από μια πρώτη παρουσίαση των αγγείων από φαγεντιανή του ελληνορωμαϊκού Μουσείου της Αλεξανδρείας (BCH 117
[1993], σελ. 565-602), μελετάται, με τη βοήθεια επιλεγμένων αδημοσίευτων αντικειμένων, η μικροπλαστική από φαγεντιανή
ελληνικής ή ελληνο-αιγυπτιακής τεχνοτροπίας και θεματογραφίας. Η τελευταία προσφέρει ένα χαρακτηριστικό παράδειγμα της
προσαρμογής μιας παραδοσιακής τεχνικής σε ένα νέο εικονογραφικό ρεπερτόριο, επιτρέποντας, με τη σύγχρονη μελέτη των
συναφών αρχαιολογικών δεδομένων, την καλύτερη γνώση της λατρείας στην ελληνορωμαϊκή Αίγυπτο.
Résumé
Après une première présentation de la vaisselle en faïence du Musée gréco-romain d'Alexandrie (BCH 117 [1993], p. 565-602),
nous étudions ici, à travers une sélection d'objets inédits, la petite plastique en faïence de style et de thèmes grecs ou gréco-
égyptiens. Cette dernière offre un bon exemple de l'adaptation d'une technique traditionnelle à un nouveau répertoire
iconographique et permet, par l'examen des contextes de découverte, d'apporter une contribution aux études sur les pratiques
religieuses dans l'Egypte gréco-romaine.
Citer ce document / Cite this document :
Seif El-Din Mervat, Nenna Marie-Dominique. La petite plastique en faïence du musée gréco-romain d'Alexandrie. In: Bulletin de
correspondance hellénique. Volume 118, livraison 2, 1994. pp. 291-320.
doi : 10.3406/bch.1994.4646
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1994_num_118_2_4646LA PETITE PLASTIQUE EN FAÏENCE
DU MUSÉE GRÉCO-ROMAIN D'ALEXANDRIE *
sans d'objets plastique depuis l'adaptation des C'est pratiques Le négliger à le cet Musée de en Moyen ensemble style faïence. d'une toutefois religieuses gréco-romain et Empire technique de À que les côté thèmes dans nous jusqu'à pièces d'amulettes d'Alexandrie l'Egypte traditionnelle nous grecs de la style intéresserons fin ou gréco-romaine. représentant de gréco-égyptiens, traditionnel possède l'époque à un plus nouveau une romaine1, les qui particulièrement collection divinités qui permettent répertoire offre on égyptiennes importante rencontre un de bon dans iconographique. rendre exemple cet un produites de compte article, groupe petite de
Ces cent quarante pièces2., restées jusqu'à aujourd'hui largement inédites3, sont de
fonction et de format variés. Il s'agit de pendentifs et d'appliques miniatures, de figurines
de taille moyenne (autour de 8 cm) ou de grande taille (entre 15 et 35 cm). Elles sont pour
l'immense majorité d'entre elles sorties de moules différents et ont subi une forte altéra
tion.
Le matériel de comparaison est épars dans les publications et aucune étude d'en
semble n'en existe pour l'instant. Nous voudrions donc présenter ici, après avoir tenté de
préciser le mode de fabrication de ces objets, une sélection des pièces conservées au Musée
gréco-romain et donner quelques aperçus sur les problèmes de datation et de diffusion de
ce matériel.
(*) Cette étude, qui fait suite à Nenna et Seif el Dm 1993, a été réalisée dans le cadre des activités du
Centre d'Études Alexandrines (CNRS), grâce au soutien bienveillant de Madame Dorreya Saïd, directrice génér
ale, et à la gentillesse de Madame Kawseir Helmy, directrice de l'inventaire, et des conservatrices.
(1) Voir, parmi les publications récentes, Schlick-Nolte et Droste zu Hulshoff 1990, passim, et
S. Schoske et D. Wildung, Gott und Gôtter im Allen Âgypten (1992), passim. Pour des découvertes datées du
début de l'époque hellénistique, voir Flinders Pétrie 1909, p. 14, pi. 47, ca 300 av. J.-C, Martin 1981,
p. 89-102.
(2) Ne sont pas décomptées dans ce chiffre les représentations d'Harpocrate-Horus, ni celles de Bès et
d'Isis qui restent fidèles aux types traditionnels.
(3) Adriani 1940-1950, p. 40-41, pi. 23 et 26. MARIE-DOMINIQUE NENNA ET MERVAT SEIF EL DIN [BCH 118 292
A. Procédés de fabrication
On connaît bien les moules des objets en faïence de l'époque pharaonique découverts
à Qantir, Tell el Amarna, Tell el Daba, Memphis, Tell Basta4. Ces moules de petite taille
sont toujours en terre cuite et ont permis la réalisation d'amulettes de types variés5. En
revanche, un très petit nombre de moules d'époque gréco-romaine nous est parvenu. Il
s'agit de têtes de silène destinées à être placées à la base des anses des oenochoés des
reines6. Ces moules sont en terre cuite, mais il est vraisemblable que certains moules
étaient en plâtre7.
La fabrication des appliques nécessitait un moule portant le relief en creux et un
outil ou un second moule grâce auquel on pressait la pâte. La face arrière plane et lisse
comporte le plus souvent deux canaux horizontaux séparés par une cavité d'un demi-
centimètre de diamètre. La fabrication des figurines qui sont pleines se faisait, elle, en
plusieurs étapes : pressage de la pâte siliceuse dans des moules bivalves ou multipartites,
séchage et extraction des éléments, jointoyage et effacement des lignes de jointure, appli
cation de la glaçure et cuisson. En de rares cas, le revers ne correspond pas à l'avers8. Les
socles sur lesquels reposent les figurines étaient le plus souvent compris dans les moules,
mais parfois une plaquette rectangulaire très mince était placée sous la figurine. La
fabrication des pendentifs se faisait de la même manière, mais une bélière, incisée de
traits verticaux, était ajoutée après moulage au sommet ou au milieu du revers de l'objet.
Les moules étaient certainement utilisés plusieurs fois comme le montrent quelques
pièces : appliques de danseur (inv. 5752 et 5786) et médaillons d'Harpocrate9. Aucune
trace de surmoulage n'apparaît dans les pièces des collections alexandrines.
La glaçure varie en couleur et en épaisseur selon l'époque. À l'époque ptolémaïque,
comme on l'avait déjà remarqué pour les oenochoés des reines et pour la vaisselle de
table, la glaçure est assez fine, voire même très fine, pour certaines pièces. Les deux
couleurs principales sont le bleu clair et le vert-jaune printemps. Sur quelques pièces,
pour accentuer certains détails, ont été employées des couleurs de glaçure différentes :
jaune pour les bijoux, noir, vert et bleu foncés, violet pour les cheveux et le système
pileux. On constate aussi l'utilisation de feuilles d'or sur les vêtements et les couronnes. À
l'époque romaine, la glaçure est plus épaisse. À côté des bleus et des verts aux tons variés,
on rencontre un blanc crémeux destiné à imiter le marbre et du violet.
(4) Voir dernièrement Chr. Herrmann, Formen fur âggptische Fayencen : Katalog der Sammlung des biblis-
chen Instituts der Universitàt Freiburg Schweiz und einer Privatsammlung (1985) et Id., «Weitere Formen fur
âgyptische Fayencen aus der Ramsesstadt», ÂgLev 1 (1990), p. 18-73.
(5) Pour des expérimentations récentes, voir F. Lavenex Vergés, Bleus égyptiens : De la pâte aulo-
émaillée au pigment bleu synthétique (1992).
(6) Burr Thompson 1973, p. 44, pi. 69c et M. Seif el Din, «The Gayer-Anderson Collection of Plaster
Moulds in the Graeco-Roman Muséum of Alexandrie», in Artisanat et commerce dans Alexandrie gréco-romaine,
Études Alexandrines 1 (sous presse), n° 60.
(7) Burr Thompson 1973, p. 16.
(8) Musée gréco-romain, inv. P. 14194.
(9)inv. 5754 et Flinders Pétrie 1914, p. 35, pi. 26, n°· 147a-b. LA PETITE PLASTIQUE EN FAÏENCE D'ALEXANDRIE 293 1994]
B. Présentation de la collection
La collection de petite plastique en faïence du Musée gréco-romain présente une
assez grande variété de formats et de types iconographiques. Ces types sont extraits aussi
bien du monde des divinités que de celui des humains et des animaux 10. Parmi les divini
tés gréco-égyptiennes, Harpocrate est le plus souvent représenté ; il est suivi par Bès. En
revanche, Isis et Sarapis n'apparaissent qu'assez rarement. Les dieux grecs ont une place
fort restreinte : seuls Aphrodite, Éros, Héraklès et Dionysos ont la faveur des coro-
plathes. Parmi les divinités secondai

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