La « relation spéciale » américano-britannique sous Ronald Reagan et Margaret Thatcher - article ; n°4 ; vol.39, pg 563-583
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Description

Revue française de science politique - Année 1989 - Volume 39 - Numéro 4 - Pages 563-583
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 76
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur Jacques Leruez
La « relation spéciale » américano-britannique sous Ronald
Reagan et Margaret Thatcher
In: Revue française de science politique, 39e année, n°4, 1989. pp. 563-583.
Citer ce document / Cite this document :
Leruez Jacques. La « relation spéciale » américano-britannique sous Ronald Reagan et Margaret Thatcher. In: Revue française
de science politique, 39e année, n°4, 1989. pp. 563-583.
doi : 10.3406/rfsp.1989.394434
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1989_num_39_4_394434Résumé
La « relation spéciale » américano-britannique sous Ronald Reagan et Margaret Thatcher. Jacques
Leruez.
Malgré la proximité de leurs « philosophies » politiques et de leurs doctrines économiques, Margaret
Thatcher et Ronald Reagan ont gouverné différemment, du moins dans le domaine économique ; et la
Grande-Bretagne de M. Thatcher a donné aux États-Unis une leçon de rigueur financière en obtenant
un surplus budgétaire appréciable dès 1987. Cela n'a pas empêché le développement de très bonnes
relations personnelles entre le Président et le Premier ministre et la poursuite de la « relation spéciale »
entre les deux pays. Toutefois, la Grande-Bretagne a dû supporter des désagréments (renforcement du
mouvement antinucléaire, intervention américaine à la Grenade, bombardement de la Libye) tout en
bénéficiant de contreparties non négligeables (fourniture de missiles Trident, participation à la
recherche sur l'IDS, renforcement du traité d'extradition et donc de la lutte contre le terrorisme nord-
irlandais). Cependant, la politique extérieure de Ronald Reagan a provoqué en Grande-Bretagne la
renaissance d'un anti-américanisme latent que les Français ne soupçonnent guère.
Abstract
The UK-US "special relationship " during the Ronald Reagan and Margaret Thatcher years. Jacques
Leruez.
In spite of the closeness of their political philosophies and economic tenets, there has been a contrast
between Margaret Thatcher's and Ronald Reagan's management of their countries, in the economic
field at least. Thatcher's Britain has taught the US a lesson in financial rectitude by achieving a
respectable budget surplus by 1987. This contrast did not prevent a warm friendship from developing
between the two statespersons thus keeping alive " the special relationship ". Still, Britain had to accept
some harsh constraints (the rebirth of the Campaign for Nuclear Disarmament, the US intervention in
Grenada, the air attack on Libya) while reaping some benefits (supply of Trident missiles, association to
SDI research, strenghtening of the extradition treaty giving new means to Britain in its fight against the
IRA). However, R. Reagan's external policies have reinforced a deep-rooted British anti-Americanism,
of which the French are hardly aware.LA RELATION SP CIALE
AM RICANO-BRITANNIQUE
SOUS RONALD REAGAN
ET MARGARET THATCHER
JACQUES LERUEZ
LORSQUE
va mique chérienne pleine moins le ces 96 que la lui-même eux forme dire Unis leur généralement conditions et sur egalitaire vulgaire largement spéciale 1er selon FMI Thatcher période semestre se objectifs la les nationalisme Institute lancer les scène de près contemporaine récession une 1981 et la théories Etat ses la Reaganomics héritier présidents presse entre est précédente partagées elle draconiennes contrainte de 1981 population ont ne internationale débuts dans Grande-Bretagne Margaret souhaitée du au deux of peuvent de les une chute populaire Tiers creux Ronald de Economie constitue en offre deux la mais deuxième ans tout affaire expérience doit fin celle subie ont Thatcher Monde du pas active théorie de alors pays sont Reagan de est aussi PIB beaucoup la cas subie pour Mais que ne de prêt 1981 Affairs vague elle au par toujours en chose étant pas des leur Margaret quantitative de ailleurs et le selon base de économique est avec décembre bien nom arrive rapport le inscrire de Royaume-Uni 55 otages la volonté 39 entendu puisque en déjà taux est redonner doctrinale les plus Grande-Bretagne Milton une milliards commun le Thatcher la entre époque Iran de partenaires la plus mode ou 1976 dans de la chômage 1979 Maison que tout culture Friedman la moins laver tête le pour de Grande-Bretagne souvent le de cette conditions et était monnaie 1er leur autorité où Thatchérisme 49 cadre courant de que dollars fait semestre les Blanche ils de expérience et patriotisme relation traité son presque deux Ronald humiliations aux comparable pour une de Etats-Unis bonne Mais Il pays monétariste qui la ont accordé comme empêche dirigeants contrainte en 1979 leur les est doublé relation Reagan ont histoire sous volonté en janvier écono depuis Etats- sinon that- et pays face pas par fait un les au en de sa le
563 UNE LE ON DE RIGUEUR POUR LES ETATS-UNIS
MME THATCHER ET LA DETTE PUBLIQUE BRITANNIQUE
Si on en croit Thé Economiste le PNB américain en volume été
multiplié par six en soixante ans entre 1928 et 1988 alors que le PNB
britannique été multiplié que par 34 mais comme la population
américaine doublé le revenu personnel par tête été multiplié que
par 29 peine davantage en Grande-Bretagne où le multiple été
de 24 Différence significative les dépenses publiques britanniques réelles
ont été multipliées que par 52 alors que les dépenses du gouvernement
fédéral américain ont été multipliées par 102 en termes réels sans doute
parce que les Etats-Unis sont partis un niveau plus bas Quoi il en
soit ces chiffres montrent clairement que les dépenses publiques ont
dans les deux pays augmenté plus vite que les revenus des particuliers
et que les deux dirigeants avaient pas tort leur arrivée au pouvoir
de dénoncer le prélèvement toujours plus grand opéré par les dépenses
publiques sur le revenu de leurs nations respectives
Toutefois les résultats financiers des politiques économiques reaga-
nienne et thatchérienne ne sauraient être plus contrastées Depuis 1983-
1984 la Grande-Bretagne cessé de réduire son déficit budgétaire au
point que le budget été en léger surplus depuis avril 1987 si on tient
compte des recettes des privatisations en léger déséquilibre si en
tient pas compte En tout cas le besoin emprunt du secteur public
PSBR ne représentait plus que 075 du PIB de la Grande-Bretagne
en 1986-1987 recettes de comprises En 1987-1988 toujours
avec les recettes de privatisation il était devenu négatif ou ce que la
Trésorerie appelle avec jubilation remboursement des dettes du secteur
public public sector debt repayment de 075 du PIB Les prévisions
faites pour 1988-1989 au moment de la déclaration automne2 ta
blaient sur un PSDR de avec les recettes de privatisation et de
075 sans les privatisations
Or 14 ans auparavant le PSBR avait atteint du PIB année
budgétaire 1975-1976 pour retomber selon les exigences du FMI
35 en 1977-1978 mais il devait remonter en 1978-1979 dernier
budget un chancelier travailliste pour se maintenir ce niveau pendant
les trois années budgétaires suivantes En autres termes la part des
prélèvements obligatoires dans le PNB qui était encore 465 en
1985-1986 baissé significativement assez tard 425 en 1987-
1988 elle devrait tomber 415 en 1988-1989 Il donc fallu environ
six ans entre 1979 et 1985 Mme Thatcher pour réaliser son objectif
prioritaire redresser les finances publiques britanniques au point même
que depuis deux ans Etat britannique rembourse ses dettes Selon Thé
Macrae Norman) The next ages of man The Economist 24 décembre 1988
5-6
Autumn Statement Ier novembre 1988 déclaration traditionhelle du chancelier de
Echiquier aux Communes mi-chemin de exécution du budget annuel année budgé
taire britannique allant du avril au 31 mars de année civile suivante)
564 et Thatcher Reagan
Economiste ce rythme il ne faudra que dix-sept ans la Trésorerie
pour résorber une dette globale qui est de ordre de 170 milliards de
livres environ 300 milliards de dollars)
Cette évolution si différente évidemment de ce on trouve aux
Etats-Unis explique bien sûr abord par le retour de expansion et
de la prospérité des citoyens du moins de ceux qui travaillent depuis
quelque six ans Elle explique surtout par le tempérament de Mme
Thatcher Devant la récession de 1979-1981 sa première réaction été
de ne rien changer la politique économique mise en place en 1979
Toutefois la suite du rapport resté secret de économiste suisse Jurg
Niehans en février 1981 la politique monétaire était assez nettement
assoupli

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