La variante falisque - article ; n°1 ; vol.45, pg 155-168
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Description

Collection de la Maison de l'Orient méditerranéen ancien. Série philologique - Année 2011 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 155-168
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2011
Nombre de lectures 36
Langue Français

Extrait

La variation linguistique dans les langues de lItalie préromaine CMO 45, Maison de lOrient et de la Méditerranée, Lyon, 2011
LA VARIANTE FALISQUE
J. H adas -L ebeL  Université Lumière-Lyon 2 HiSoMA
Un peu plus de cinquante ans après la parution du Handbuch der italischen Dialekten  dE. Vetter, un peu plus de quarante après la parution de la Lingua falisca  de G. Giacomelli, trente ans tout juste après la sortie des Ricerche falische de R. Giacomelli, le falisque continue de poser des problèmes aux linguistes qui sy intéressent. Contrairement à dautres langues de lItalie ancienne comme létrusque ou même, à une moindre échelle, le sud-picénien, les problèmes que pose le falisque ne sont pas dordre herméneutique. Au contraire, de toute la péninsule, cest un des idiomes qui se laissent le mieux appréhender. À part quelques formes et lexèmes équivoques, le falisque est dans lensemble parfaitement accessible à nimporte quel latiniste. Et pour cause : cet idiome est généralement considéré comme le plus proche parent du latin. Ne parle-t-on pas couramment dun groupe latino-falisque qui serait opposé, au sein du rameau italique des langues indo-européennes, au groupe osco-ombrien ? Cette appellation « latino-falisque » est, dailleurs, très significative. Car si elle insiste sur la proximité unissant le latin et le falisque, elle implique en même temps quil sagit là de deux langues aussi distinctes lune de lautre que losque létait de lombrien. Or  et cest là une des questions qui embarrassent le plus les linguistes  doit-on vraiment regarder le falisque comme une langue sur du latin mais distincte de lui ? 1 Ne sagit-il pas plutôt dune variante du latin ? Voilà le débat que je souhaiterais rouvrir, lopinion que jessaierai de faire prévaloir étant que le falisque, à nen pas douter, nest rien dautre quun dialecte latin, au même titre que le prénestin ou bien encore le latin urbain. Le falisque nous est connu par près de deux cents inscriptions échelonnées sur un arc temporel allant du vii e au ii e s. av. J.-C., toutes provenant de la région de Falerii, antique capitale du peuple falisque détruite par les Romains en 241 puis reconstruite sur un site voisin. Malgré cette relative richesse épigraphique, létude de la langue
 1. Contre lidée selon laquelle le falisque serait un dialecte latin, voir notamment Joseph et Wallace 1991, p. 159-186 ; Baldi 1999, p. 173 ; et Adams 2007, p. 100.
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