Linsenbrunnen II, un nouveau secteur de la station d altitude de Hohlandsberg (commune de Wintzenheim, Haut-Rhin) - article ; n°10 ; vol.82, pg 449-509
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Linsenbrunnen II, un nouveau secteur de la station d'altitude de Hohlandsberg (commune de Wintzenheim, Haut-Rhin) - article ; n°10 ; vol.82, pg 449-509

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Description

Bulletin de la Société préhistorique française - Année 1985 - Volume 82 - Numéro 10 - Pages 449-509
Dièse neue Ausgrabung in der Höhensiedlung Hohlandsberg bringt, wie vorher, zahlreiches Keramikmaterial aus der Urnenfelderzeit, selbst wenn es sich manchmal um wenig karakterisierte Siedlungsware handelt. Aber diesmal kann man ziemlich gut erhaltene Spuren erwahnen, welche von aufeinanderfolgende Hàuser hinterlassen wurde. Trotz abhàngicher und auch umgearbeiteter Boden, kann man sich schliesslich ein ziemlich gutes Bild iiber die Spàtbronzezeitliche Gebàude machen. Insofern man dièse Hàuser anordnen kann, haben wir versucht, nur die Ausgrabungsangaben massgebend, die zum jedem Haus angehôrige Keramik zeitstellig zu classieren.
RESUMES Comme dans toute fouille du Hohlandsberg, la céramique est abondante, même s'il s'agit parfois de poteries non décorées ou d'un faciès peu caractéristique. D'un autre côté, le grand intérêt de ce secteur réside dans la présence de nombreuses traces et vestiges laissés par les maisons implantées là en phases successives ; ces structures, parfois bien conservées, sont suffisamment parlantes pour qu'on puisse se faire une idée assez précise sur les caractéristiques des constructions de cette époque. Dans la mesure où, d'après les observations faites sur le terrain, l'on peut établir l'ordre de succession de ces maisons, on a essayé d'en tirer le classement chronologique, dans le cadre du B.F. II et III, de la céramique rattachée à chacune d'elles.
61 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1985
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Extrait

François Lambach
Charles Bonnet
Suzanne Plouin
Linsenbrunnen II, un nouveau secteur de la station d'altitude de
Hohlandsberg (commune de Wintzenheim, Haut-Rhin)
In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1985, tome 82, N. 10-12. pp. 449-509.
Zusammenfassung
Dièse neue Ausgrabung in der Höhensiedlung Hohlandsberg bringt, wie vorher, zahlreiches Keramikmaterial aus der
Urnenfelderzeit, selbst wenn es sich manchmal um wenig karakterisierte Siedlungsware handelt. Aber diesmal kann man
ziemlich gut erhaltene Spuren erwahnen, welche von aufeinanderfolgende Hàuser hinterlassen wurde. Trotz abhàngicher und
auch umgearbeiteter Boden, kann man sich schliesslich ein ziemlich gutes Bild iiber die Spàtbronzezeitliche Gebàude machen.
Insofern man dièse Hàuser anordnen kann, haben wir versucht, nur die Ausgrabungsangaben massgebend, die zum jedem
Haus angehôrige Keramik zeitstellig zu classieren.
Résumé
RESUMES Comme dans toute fouille du Hohlandsberg, la céramique est abondante, même s'il s'agit parfois de poteries non
décorées ou d'un faciès peu caractéristique. D'un autre côté, le grand intérêt de ce secteur réside dans la présence de
nombreuses traces et vestiges laissés par les maisons implantées là en phases successives ; ces structures, parfois bien
conservées, sont suffisamment parlantes pour qu'on puisse se faire une idée assez précise sur les caractéristiques des
constructions de cette époque. Dans la mesure où, d'après les observations faites sur le terrain, l'on peut établir l'ordre de
succession de ces maisons, on a essayé d'en tirer le classement chronologique, dans le cadre du B.F. II et III, de la céramique
rattachée à chacune d'elles.
Citer ce document / Cite this document :
Lambach François, Bonnet Charles, Plouin Suzanne. Linsenbrunnen II, un nouveau secteur de la station d'altitude de
Hohlandsberg (commune de Wintzenheim, Haut-Rhin). In: Bulletin de la Société préhistorique française. 1985, tome 82, N. 10-
12. pp. 449-509.
doi : 10.3406/bspf.1985.8650
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1985_hos_82_10_8650449
Linsenbrunnen II, un nouveau secteur
de la station ďaltitude Je Honlandsberg
(Commune de vVmtzenneim, ±±aut~Rnin)
par Charles Bonnet, Suzanne Plouin et François Lambach
Depuis la découverte fortuite de la station en 1965,
RESUMES nous avons effectué un certain nombre de fouilles et
de sondages à la fois pour la délimiter et explorer
l'étendue de la zone habitée. Sa superficie estimée à
4-5 hectares englobe tout le sommet de la montagne Comme dans toute fouille du Hohlandsberg, la — coiffé par le château médiéval de Hohlandsbourg, céramique est abondante, même s'il s'agit parfois de
point culminant : 640 m — et descend le long de son poteries non décorées ou d'un faciès peu caractéristi
versant nord-oriental jusqu'au niveau de la source que. D'un autre côté, le grand intérêt de ce secteur
dénommée Linsenbrunnen, dont la localisation est réside dans la présence de nombreuses traces et
due à une excavation récente (altitude : env. 530 m). vestiges laissés par les maisons implantées là en
La station est ceinturée, sauf aux endroits remaniés phases successives ; ces structures, parfois bien
par les constructeurs du château, par un amoncelleconservées, sont suffisamment parlantes pour qu'on
ment de pierres qui n'apparaît de nos jours que par puisse se faire une idée assez précise sur les caracté
un bourrelet ou une rupture de pente. Cette enceinte ristiques des constructions de cette époque. Dans la
a été dégagée aux alentours de la maison et du four mesure où, d'après les observations faites sur le
de potier, et surtout lorsque nous avons fouillé, sur terrain, l'on peut établir l'ordre de succession de ces
une longueur de 50 m, l'éperon que nous appelons maisons, on a essayé d'en tirer le classement chronol
maintenant Linsenbrunnen I. D'après les constataogique, dans le cadre du B.F. II et III, de la
tions faites alors, ces amas semblent être les restes céramique rattachée à chacune d'elles.
écroulés d'un mur constitué de troncs d'arbres fo
Dièse neue Ausgrabung in der Hôhensiedlung rmant un coffrage lesté de pierres de tout calibre :
Hohlandsberg bringt, wie vorher, zahlreiches Kera- mais une étude précise de ce mur reste à faire (Jehl
mikmaterial aus der Urnenfelderzeit, selbst wenn es M., Bonnet Ch., 1968 et 1971 ; Bonnet Ch.. 1973 et
sich manchmal um wenig karakterisierte Siedlungs- 1974).
ware handelt. Aber diesmal kann man ziemlich gut
En effet, jusqu'à présent nous avons essentiellerhaltene Spuren erwahnen, welche von aufeinan-
ement cherché à retrouver les traces d'habitats ; au derfolgende Hàuser hinterlassen wurde. Trotz
four du potier et à Linsenbrunnen I, elles ont été abhàngicher und auch umgearbeiteter Boden, kann
vues accolées à la face interne du mur sur un terrain man sich schliesslich ein ziemlich gutes Bild iiber die
Spàtbronzezeitliche Gebàude machen. Insofern man
dièse Hàuser anordnen kann, haben wir versucht,
nur die Ausgrabungsangaben massgebend, die zum
En dehors des auteurs de cet article, les fouilles ont été effectuées par jedem Haus angehôrige Keramik zeitstellig zu clas- Mme et M. Bisch. Mme et M. Bocsch. MM. P. Jcanneau. Ph. Wagner.
sieren. E. Bocs et J.-F. Pininerc. Qu'ils soient tous ici chaleureusement remerciés. 450
presque horizontal ; à Amont-route I, nous étions ment le champ de fouille, ne serait-ce que pour
cette fois à l'intérieur de l'enceinte et sans contact englober la totalité d'une ou plusieurs maisons. C'est
avec elle, sur un terrain en pente : le matériel y a été ce que nous avons fait à Lins. II de 1980 à 1983,
d'autres fouilles dans la région colmarienne nous fort riche, mais les structures de plusieurs habitats,
mal délimitées, sont restées d'interprétation difficile. ayant accaparés entre-temps, puis à Lins. III à partir
A partir de 1976, nous nous sommes tournés vers la de 1984 (fouille en cours).
zone sise en contrebas de la route touristique des
5 Châteaux, en direction de la source. Un alignement
de petits sondages de prospection, effectués sur un A Lins. II, le champ de fouille couvre en fin de
compte à peu près 350 m: dans un contexte forestier terrain dont la pente moyenne est de 20 %, prouvè
rent là aussi la présence de l'occupation humaine ; les composé de grands conifères plus ou moins espacés,
2 endroits les plus productifs furent le point de départ plantés dans un taillis de châtaigniers très dense. Ces
de sondages plus étendus : Lins. II en 1976 et conifères et les grosses souches de châtaigniers cons
Lins. III en 1977. L'abondance du matériel recueilli tituent des obstacles aux fouilles, qui ne peuvent
et surtout l'apparente netteté de diverses structures s'étaler qu'aux endroits à boisement clairsemé, où
d'habitats nous laissaient entrevoir la possibilité l'enlèvement de souches petites et moyennes ne
d'une étude fructueuse, mais il fallait élargir perturbe que faiblement les éventuelles observations.
STATION D'ALTITUDE DU
BRONZE FINAL
DE WINTZENHEIM-HOHLANDSBERG
Fig. 1 - Plan général de la station d'altitude.
Pour le plan général de situation, se reporter à l'article précédent (B.S.P.F. 1973) ;
"
451
plus souvent de l'arène claire. Toute cette épaisseur
A — QUE RESTE-T-IL DES MAISONS ? n'offre, sauf exceptions, aucune trace de stratifica
tion, les vestiges archéologiques s'y trouvant à toutes
profondeurs, tandis que des tessons appartenant à
Le secteur fouillé s'étire parallèlement aux courbes des époques considérées différentes voisinaient au
de niveau sur 25 m, mais n'a qu'un peu plus de 9 m même niveau. Cela est sûrement dû aux multiples
de large. Les tranchées de prospection initiale tom remaniements causés par des maisons successives
baient aussi bien vers l'amont qu'en aval dans des implantées aux mêmes endroits. Quelques placages
zones « vides », où la couche superficielle, ne conte d'argile plus ou moins étendus nous fourniront des
nant que de rares vestiges sous forme de tessons possibilités d'étude stratigraphique, certes très locali
sée ; ces niveaux argileux, que nous allons examiner erratiques, reposait directement sur un fond d'arèn

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