Notes bibliographiques - article ; n°1 ; vol.24, pg 598-599
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1924 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 598-599
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Publié le 01 janvier 1924
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Langue Français

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Notes bibliographiques
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 24, 1924. pp. 598-599.
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Notes bibliographiques. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 24, 1924. pp. 598-599.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1924_num_24_1_3028— — 5g8
ceux de M. Lunet de Lajonquière (Inventaire descriptvoir cités les plus essentiels,
if des monuments du Cambodge, t. II, 1907 ; Le domaine archéologique du Siam,
Bull. Comm. Archéol. Indoch., 1909; Essai d'inventaire du
ibid., 1912).
Malgré ses imperfections, le livre de M. Graham est précieux pour la connaissan
ce générale du Siam ; le chapitre sur la religion, notamment, contient un résumé
précis et substantiel du bouddhisme siamois auquel on aura souvent l'occasion de se
référer.
L. FiNOT.
— Le Journal of the Siam Society, XVIII, Pt. 1 (1924), contient le texte d'une
communication du M. R. S. Le May sur les contes populaires du Laos siamois. Le
premier prétend donner l'origine du cycle des 12 animaux: ce sont des jouets qu'un
roi Sangkan aurait façonnés pour ses 12 filles ; plus tard, ce roi montant au ciel fut
décapité par un ouragan et sa tête tomba au Laos, où ses filles vinrent la recueillir ;
depuis ce temps, chacune d'elles garde la tête pendant un an et la passe, au début d'une
nouvelle année, à la sœur qui la suit. Ce mythe de la tête coupée se retrouve au Cam
bodge : mais c'est celle de Kapila, que 12 devas se passent de mois en mois, jusqu'à
l'expiration de l'année (voir Revue indochinoise, 1904, 1, p. 239;. Il est probable que
la version du Laos n'est qu'une altération de celle du Cambodge, comme l'indique
le nom de Sangkan, qui ne signifie pas ici « matter, body », etc., le croit
M. Le May, mais qui est le skr. saňkránii, commencement d'une nouvelle année. —
Le second conte, l'histoire du Soleil, de la Lune et de Rahu, est une grotesque déf
iguration du mythe indien : on trouve quelque chose d'analogue dans le Traiphét
khmèr. — Le quatrième, le conte de Han Мее, correspond à celui de Kong le Brave
(Aymonier, Textes khmers, p. 62).
Le fascicule suivant du même Journal (XVIII, Pt. 2) reproduit une intéressante
conférence faite à la Siam Society par M. René Nicolas, sur le Lakhon Nora ou
Lakhon Chatri et les origines du théâtre classique siamois. Il y a bien des points
obscurs dans cette question, à commencer par le nom même de ce théâtre : Lakhon
ne peut en effet, comme on Га cru, tirer son origine de Nakhon Sri Thammarat
(encore appelé Lakhon), berceau supposé du théâtre, puisque le théâtre à Java est
également appelé lakhon : ce serait donc plutôt un emprunt à ce dernier pays.
M. Nicolas estime que « l'origine indienne de cette forme théâtrale ne fait aucun
doute » ; peut-être ne serait-il pas superflu de développer quelques arguments à
l'appui de cette certitude.
— Sous le titre de The Vajiranâna National Library (Bangkok, 1924, 39 p.),
M. Cœdès vient de publier une notice substantielle et richement illustrée sur le
grand établissement dont il a la garde.
La Bibliothèque Nationale, fondée par édit royal du 12 octobre 1905, occupe depuis
191 7 un long bâtiment devant le Vat Mahathat, monastère où se tint le concile de
1788. Elle comprend deux départements : Manuscrits et Imprimés, le second subdi
visé en Livres thai et Livres étrangers. Les manuscrits sont soit sur olles, soit
sur papier. Les mss. sur olles appartiennent pour la plupart au présent siècle et au précédent ; mais la Bibliothèque en possède un certain nombre des époques antéri
eures : le plus ancien de tous, et sans doute le plus ancien manuscrit pâli existant,
est un Commentaire du Samyutta-nikâya écrit en 1340. Ces manuscrits sont rangés
dans des armoires laquées et dorées (au nombre d'environ 300), dont plusieurs
sont de véritables œuvres d'art. M. Cœdès donne une description très intéres
sante des procédés en usage pour l'exécution des manuscrits et l'ornementation
des armoires, coffres et coffrets destinés à les contenir. Il énumère, avec leurs
caractéristiques, les belles « éditions royales » (manuscrites) du Tripitaka, malheureu
sement presque toutes incomplètes, faute d'avoir bénéficié dans le passé de la con
servation attentive qui leur est maintenant assurée. Les mss. sur papier contiennent
surtout des traités techniques (tamrá) sur la cosmologie, l'architecture, l'iconogra
phie, le théâtre, la guerre, etc. : ils offrent un grand intérêt tant par leur texte que
par les images dont ils sont illustrés. Il faut signaler dans cette série des manuels
liturgiques, en sanskrit et en écriture grantha, dont se servent les brahmanes de la
cour ; et un fonds important de pièces d'archives. Enfin la Bibliothèque possède une
précieuse collection d'inscriptions (34) et une autre de tablettes votives.
Cette plaquette, où on trouve sous un nrnce volume, tant d'informations utiles,
est illustrée de 29 excellentes photographies qui permettent au lecteur de se faire
une juste idée des trésors bibliographiques et artistiques si bien décrits par le savant
auteur.
— S. M. le Roi de Siam vient de faire paraître une tragédie en cinq actes et en
vers siamois, intitulée Madanâbddha, les souffrances de Madana (ou de l'amour).
Cette œuvre est entièrement dans le goût de l'ancien théâtre indien, dont elle meten
scène les types ordinaires : le roi amoureux et aisément dupé, la reine acariâtre et
jalouse, la jeune première parée de grâces et de vertus, le brahmane artisan de noirs
complots, etc. Les héros de la pièce sont Jayasena, roi de Hastinapura, et Madanâ,
une jeune nymphe céleste exilée sur la terre par le dépit d'un dieu, qui la transforme
en rosier, d'abord temporairement, puis à perpétuité. On trouvera une analyse détaillée
du drame dans le Bangkok Times, 6 avril 1925.
Inde.
Paul Oltramare. V histoire des idées théosophiques dans Vlnde. Tome II. —
Paris, P. Geuthner, 1923, in-8u. XV-542 p. (Annales du Musée Guimet,
Bibliothèque d'études, T. XXXI.)
Le terme de théosophie, tel que l'entend M. Oltramare, s'applique « à cet ensemble
de théories et d'espérances qui sont inspirées surtout par la préoccupation de l'au-
delà et qui, sans être proprement philosophiques ni re igieuses, tiennent cependant
et de la religion et de la philosophie» (T. 1, p. 111). L'origine et l'évolution de
ces idées dans l'Inde, la manière dont elles ont façonné l'esprit hindou et déterminé
la forme de ses croyances, telle est la vaste enquête que M. Oltramare s'est proposé
de mener suivant une méthode strictement scientifique, à la lumière des sources
originales.

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