Organisation scientifique - article ; n°1 ; vol.21, pg 399-409
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Description

Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1921 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 399-409
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1921
Nombre de lectures 10
Langue Français

Extrait

Organisation scientifique
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 21, 1921. pp. 399-409.
Citer ce document / Cite this document :
Organisation scientifique. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 21, 1921. pp. 399-409.
doi : 10.3406/befeo.1921.2907
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1921_num_21_1_2907ORGANISATION SCIENTIFIQUE.
Après avoir résumé les travaux publiés par l'Ecole française sur chacune
des parties de son programme d'études, il ne sera pas inutile de compléter ces
renseignements par un aperçu d'ensemble de son outillage scientifique et des
institutions extérieures qui lui prêtent leur concours.
Bibliothèques. — Le principal instrument des recherches de l'Ecole est sa
bibliothèque, dont elle commença la formation dès ses débuts et qu'elle a
portée maintenant à un haut degré de développement. Nous avons donné ci-
dessus, dans les chapitres consacrés à l'Indochine annamite' (p. 246), à la
Chine (p. 383) et au Japon (p. 395) quelques renseignements sur les sections
de la bibliothèque provenant de ces divers pays. II existe en outre : i° une européenne (*) contenant une série aussi complète que possible
des ouvrages concernant l'Indochine et un choix de ceux relatifs à l'Inde et à
l'Extrême-Orient; 20 un fonds de manuscrits (autres que les manuscrits anna
mites, chinois ou japonais, lesquels sont fondus avec les imprimés) ; 30 une
соНесйод d'estampages. Voici le tableau général de ces dernières sections au
début de 1921 :
Nombre Nombre
d'ouvrages. de volumes.
Livres européens 6.257 15.105
Cartes et plans . 818
Manuscrits :
Olles. 272) Fonds cambodgien 340 Papier 68 Г
Í Olles. 658) — iaotien. 682
\ Papier 24 V
— siamois IOO
— thai. . 94
Olles, . . 86 — mon . 1 1 1
Papier . . 25
— birman H
— cam . 37
— lolo . 13
(l) Un catalogue alphabétique du fonds européen a été publié: Inventaire alphabét
ique de la bibliothèque de l'Ecole française ď Extrême-Orient (fonds européen). Hanoi,.
1916-1917. 977 pages + une table méthodique de 158 pp. Ce catalogue englobe deux
fonds spéciaux : i° les livres en langues orientales (fonds M.) ; 20 les cartes et plans.» — — 400
2 Divers
Fonds français e r . 54
Estampages d'inscriptions (Cambodge, Campa, Laos (*).
a) Estampages en blanc .-. •. 845 ^ j 2 ;
b)en et noir. 364 )
Outre la grande bibliothèque de Hanoi, il faut mentionner la bibliothèque
royale de manuscrits laotiens créée à Luang Prabang sous le contrôle de l'Ecole
(supra, p. 31 1) et les petites bibliothèques spéciales annexées au Musée cam
de Tourane et à la Conservation d'Ankor.
Musées. — L'Ecole française possède deux Musées archéologiques : le
musée général de Hanoi (p. 54) et le musée cam de Tourane (p. 73). Il existe
pour le premier un guide illustré à l'usage des visiteurs (2) et pour le second
un catalogue complet (3). L'Ecole avait également formé dans la capitale du
Cambodge une « Section des antiquités khmères du Musée de' l'Indochine »
(supra, p. 27), dont le catalogue a été publié en 19 12 (4) ; cette collection fut
incorporée en 1 9 1 9 au nouveau Musée Albert Sarraut de Phom Рей, tout en
restant, sous le titre de « Section archéologique », soumise au contrôle scienti
fique de l'Ecole française (p. 40). Il existe à Aňkor Thom un dépôt destiné à
recevoir provisoirement les sculptures de valeur exhumées au cours des tr
avaux, et définitivement les fragments dont Fintérêt est purement documentaire
et ne justifierait pas l'exposition publique. Enfin un petit musée laotien est
en voie d'aménagement à Vieng-Chan.
Les musées ont un puissant intérêt, d'abord pour les Européens cultivés,
qui y trouvent des spécimens choisis et authentiques des arts d'Extrême-Orient,
ensuite pour les indigènes et notamment pour les ouvriers d'art qui viennent y
chercher des inspirations et des modèles. On appréciera la faveur dont ils
jouissent par la statistique des visiteurs du Musée de Hanoi, le seul où les
entrées soient contrôlées.
Années Européens Indochinois Chinois Japonais Nombre total
des visiteurs
. 30 81 2.97I 1917 З15 2.545
1918 З.516 46 4.032 357 113
3-571 88 4. 17I 1919 377 43
352 1920 102 3.640 •3.163 23
0) Pour les estampages annamites et chinois, v. supra, pp 247 et 382.
(2) H. Parmestier. Guide au Musée de l'Ecole française d'Extrême-Orient- Hanoi,
1915, in- 16.
(3) Id Catalogue du Mutée cam de Tourane. BEFEO, XIX, m.
- (4) Id. du Musée khmèr de Phnom Peň BEFEO, XII, in — — 401
Ainsi chaque année trois à quatre mille indigènes défilent devant les collec
tions du Musée : il y a là un élément éducatif dont on ne saurait exagérer
l'importance et qui, utilisé par les services ou établissements techniques (Ecole
professionnelle, Travaux Publics, Musée industriel et commercial), a déjà
eu sur les industries d'art du Tonkin des effets sensibles.
Commissions des antiquités. — Le Directeur de l'Ecole française est
assisté, dans la tâche qui lui incombe d'assurer la conservation des monuments
historiques, par deux commissions. L'une est la « Commission des antiquités
du Tonkin», qui siège à Hanoi sous sa présidence. Créée en 1901 (d), elle a
depuis vingt ans, avec une activité intermittente mais réelle, protégé dans la
mesure du possible les anciens monuments annamites. Parmi ses membres les
plus actifs ont figuré MM. Dumoutier, Babonneau, Grossin, Vildieu, Bonifacy,
d'Argence, Hoàng-trong-Phu, Thân-trong-Huë. L'autre est la Commission
des antiquités du Cambodge, instituée dès 1905 (2) et réorganisée en 1919 (3) :
elle siège à Phnom-Pen ; le Résident supérieur au Cambodge la préside et
en nomme les membres sur la proposition du Directeur de l'Ecole française
d'Extrême-Orient.
Correspondants, — Un arrêté du 10 mars 1902 (*) a créé une classe de
correspondants de l'Ecole française d'Extrême-Orient nommés par le Gouver
neur général sur la proposition du Directeur de l'Ecole. Ce titre peut être
conféré à quelques savants étrangers (5); mais il a surtout pour but d'assurer à
l'Ecole, dans les provinces où ses membres ne passent qu'à de rares intervalles,
des représentants permanents pouvant intervenir pour empêcher les actes de
vandalisme, sauver les trouvailles archéologiques, constater les infractions à
la législation des monuments historiques et se livrer sur place à toutes enquêtes
utiles aux recherches de l'Ecole. Parmi ceux dont la collaboration a été la plus
importante, on peut citer MM. Cadière, Durand, G. Maspero, Odend'hal,.L. de
Lajonquière, Bonifacy, Meillier, Groslier, Sallet, G. Cœdès, Henri de Pirey.
(1) Arrêté du 30 septembre 1901 (BEFEO, I, 417) complété par celui du 3 novembre
IQ14. Arrêtés nommant les membres de la Commission : ier octobre 1901, 20 février et
10 septembre 1905, 3 novembre 1914» 20 mai 1918, 14 juin 1921.
(2) Arrêté du 3 octobre 1905, BEFEO, V, 513
(3)du 12 août 1919. Ibid , XIX, v, 143.
(*) BEFEO, II, 234. Modifié par l'arrêté du 2 février 1905 (ib. V, 251). — Arrêtés
nommant des correspondants de l'Ecole française: 8 mars et 10 décembre 1903 ; 14
février 1905 ; 7 mars 1906 ; 29 mars 1907 ; 23 août 1908 ; 9 mars, 14 mars et 27" avril
1910 ; 28 mai 1912 ; 6 avril 1916; ier mars 1920.
(5) Tels le DrBrandes,le prince DamrongRačhanubhab, le col.Gerini,MM.Duroiselle,
J. Ph. Vogel.Takakusu.
Ž6 Oatre les établissements qu'elle gère ou contrôle (l) et les organismes
auxiliaires qui collaborent avec elle dans la colonie, l'Ecole française est reliée
à quelques institutions métropolitaines : l'Académie des inscriptions et Belles-
lettres, le Collège de France, la Commission archéologique de l'Indochine.
Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. — L'Académie exerce le
patronage scientifique de l'Ecole française et nomme une commission spéciale
pour suivre la marche de l'institution. Elle fait choix du Directeur, qui doit
être nommé pour six ans par décret du Pr&#

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