Sasaki Gessō : Shina jōdo-kyō shi - article ; n°1 ; vol.13, pg 68-69
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1913 - Volume 13 - Numéro 1 - Pages 68-69
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Publié le 01 janvier 1913
Nombre de lectures 10
Langue Français

Extrait

Nöel Péri
Sasaki Gessō : Shina jōdo-kyō shi
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 13, 1913. pp. 68-69.
Citer ce document / Cite this document :
Péri Nöel. Sasaki Gessō : Shina jōdo-kyō shi. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 13, 1913. pp. 68-69.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1913_num_13_1_2822—- 68
est la suivante. Le Mahâ-prajnâpâramitâ sutra est une collection, Щ Щ.
Le compilateur qui y fit entrer le Vajracchedika se sera trouvé en présence de
deux recensions du même texte, présentant toutefois des différences assez
importantes, et pour ne rien laisser perdre, il les aura insérées toutes les deux
à la suite Tune de l'autre^ Mais cette hypothèse n'explique pas tout. Si la
première partie forme bien un tout suivi et cohérent, il n'en est pas de même
de la seconde ; les liaisons manquent, le sens ne se suit pas, il y a des passages
nouveaux sans correspondants dans la première. Tout cela, d'après M. M.,
porte à croire qu'il y a là, non pas précisément une autre recension d'un
même texte, mais une sorte de développement, d'amplification, Ш Щ, de ce
texte ou de parties de ce texte. Ce nouvel ouvrage, que sa nature dispensait
des formules initiale et finale des sfltras, aurait été donc mis à la suite du
premier, et la formule finale de celui-ci aurait été déplacée, soit par le comp
ilateur lui-même, soit par ses successeurs. Ainsi aurait été formé le Kongo
куб que nous possédons aujourd'hui.
J'ajouterai qu'une phrase de Yuan-hien dans le passage cité plus haut, ^ jf*
'^Щф В ^Г № Ш-i bisse soupçonner que d'autres ouvrages de cette
compilation pourraient être dans le même cas. Quoiqu'il en soit, il serait
intéressant de savoir ce que révélerait à ce point de vue une étude du texte
sanscrit.
Le Rokuso [daishi hôhô] dan kyôsî jffi, [j$ êffi f£ ff] Ш Ш est un ouvrage
d'un tout autre genre ; il appartient à la catégorie des goroku fjf ff , si en
honneur dans l'école chinoise du dhyâna. Il est attribué traditionnellement à
Houei-neng Ц ft, sixième patriarche de Fécole, ou plutôt il est considéré
comme rapportant ses propres paroles. M. M. discute cette attribution et
l'authenticité de l'ouvrage. Je ne le suivrai pas dans le détail de cette discussion,
je donnerai seulement sa conclusion : les deux tiers environ de l'ouvrage,
c'est-à-dire le premier chapitre et les derniers, sont sûrement un faux notable
ment postérieur ; le reste est douteux.
N. Péri.
Sasaki Gesso fë # 7fc Д Щ. — Shina jôdo-куб shi -j£ ffî & ± fâ &*
« Histoire de la doctrine du Sukhavati en Chine ». — Tokyo, Mugazam-bô
M Ш Ш H» 191 3 ; 2 vol. in-8, I, 4-6-366 pp., II, 6-367 à 694-20 pp.
L'auteur qui appartient à cette école, voit dans ses doctrines la forme la
plus haute et comme le couronnement du bouddhisme. C'est à ce titre qu'il en a
entrepris l'histoire. Son plan comporte trois parties, dans lesquelles il se pro
pose de faire l'histoire de la doctrine du Sukhavati successivement en Inde, en
Chine et au Japon. C'est la seconde partie qui a paru la première. Elle est divisée
en onze chapitres, dont le premier traite de l'introduction de cette doctrine en
■ le second, de son état avant Houei-yuan Ц j|f: ; les suivants donnent Chine,
de courtes biographies et exposent les opinions des auteurs auxquels ils sont
consacrés ; ce sont T'an-louan jfe flg, Tao-tch'o 5Ц $£> Ts'ing-ying $. §£,
T'ien-t'ai 5c "ц P^us connu sous les noms de Tche-yi ^ Щ ou de Tche-tchô
^ %, et Kia-siangJÊ Щ , plus connu sous celui de Ki-ts'ang ^ Щ, Chan-tao
# £t, Houai-kan '1 j$, Ts'eu-min ^ ^ et Fei-si jfé &; Fa-tchao & M et
Chao-k'ang >J? Щ. Seuls dans ce nombre Houei-yuan' et surtout T'an-louan et
Chan-tao méritent d'être considérés comme les patriarches de cette école ; les
autres ne lui appartiennent pas en propre. Mais il n'en est que plus intéressant
à un certain point de vue de retrouver la trace de ces doctrines dans leurs écrits
et de voir ainsi s'infiltrer partout peu à peu les idées qui devaient prendre un si
puissant essor au Japon avec Genku et Shinran. Le chapitre VIII traite du culte
de Maitreya dans lequel le Tusita joue un rôle si analogue à celui du Sukhâvati
dans le culte d'Amitâbha.
L'auteur a eu L'excellente idée d'ajouter à la fin du 2e volume la biblio
graphie, ou du moins la liste des ouvrages chinois relatifs à la doctrine
du Sukhâvati, rangés chronologiquement par ordre de dynasties, avec renvoi
à la page où il en est parlé, et un index des noms propres cités au cours de
Touvrage.
N. Péri.
Ta.chiba.na Zuichô Щ 3^ ig. — Niraku sôsho ZL ■r. — Kobe, 1912-1913 ;
3 fascicules in-8°, illustrés. •
On n'a pas oublié que M. T. était le chef de la mission envoyée en Asie centrale il
y a quelques années par le Nishi-Hongwan-ji. En attendant la publication de l'e
nsemble des documents rapportés par lui, publication dont est chargée la faculté des
Lettres de l'Université d'e Kyoto, il a donné dans ces trois fascicules, tirés d'ailleurs
à un petit nombre d'exemplaires, les textes et fragments de sûtras et d'hymnes en
chinois et en ouigour intéressant directement les écoles du Sukhâvati. Le premier
fascicule contient notamment des textes àxxMuryôju &}'ô ^jjjfc fi Щ Ц, du Kwan
Muryôju куб Щ Ш Ш.Щ Ш, dont un en ouigour, de YAmida куб Щ ЩШШ
et du Shôsan jôdo Busshôju куб Щ Ш ffi Í. {% Ш ?!к Ш î les deux autres sont
consacrés à des fragments plus ou moins considérables des diverses versions chinoises
du Saddharma pundarïka sutra. On y trouve d'intéressantes variantes, signalées
par M. T., avec les textes en usage. Le fragment en ouigour est donné en repro
duction photographique et en transcription avec traduction en japonais, traduction
dont M. Haneda Tôru Щ Щ ~&£ a -fait une critique dans le Geibun Щ jít (octobre
1912).
Le titre de cette série, qui paraît étrange au premier abord, est inspiré du nom de
la belle villa, Niraku m Щ, que possède le comte Ótani, près de Kobe, et dans
laquelle ont été déposés la plupart des documents rapportés par la mission.
XIII, 1

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