W. F. Stutterheim : Een belangrijke oorkonde uit de Kėdoe W. F. Stutterheim : A Javanese period in Sumatran History F. D. K. Bosch : De inscriptie van Kĕloerak - article ; n°3 ; vol.28, pg 515-528
15 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

W. F. Stutterheim : Een belangrijke oorkonde uit de Kėdoe W. F. Stutterheim : A Javanese period in Sumatran History F. D. K. Bosch : De inscriptie van Kĕloerak - article ; n°3 ; vol.28, pg 515-528

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
15 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1928 - Volume 28 - Numéro 3 - Pages 515-528
14 pages

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Paul Mus
W. F. Stutterheim : Een belangrijke oorkonde uit de
Kėdoe__**__W. F. Stutterheim : A Javanese period in Sumatran
History__**__F. D. K. Bosch : De inscriptie van Kĕloerak
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 28 N°3, 1928. pp. 515-528.
Citer ce document / Cite this document :
Mus Paul. W. F. Stutterheim : Een belangrijke oorkonde uit de Kėdoe__**__W. F. Stutterheim : A Javanese period in Sumatran
History__**__F. D. K. Bosch : De inscriptie van Kĕloerak. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 28 N°3, 1928.
pp. 515-528.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1928_num_28_3_3153- - 515
Insulinde.
W. F. Stutterheim. — Een belangrijke oorkonde uit deKědoe. (Tijdschriýt
voor indische Taal-, Land- en Volkenkunde, К. Genootschap v.
Kunsten en Wetenschappen [ТВ G.], Deel LXVII, 1927, pp. 172-215.)
Id. — A Javanese period in Sumatran History (1). Surakarta, « De
Bliksem », 1929. In-8°, 25 p.
F. D. K. Bosch. De inscriptie van Këloerak. (TBG., LXVIII, 1928, p. 1-
64, pi. i-iv.)
Le Dr. Stutterheim s'est récemment signalé par une étude des versions indonésien
nes du Ràmâyana, qui est l'un des ouvrages importants de ces dernières années (2).
J'ai eu l'honneur de le rencontrer à Surakarta, où il déploie à diriger la section
orientale de l'Ecole Secondaire une activité féconde, dont il faut toutefois espérer
qu'elle ne le détournera pas de nos recherches. Une mission à Bali (on en trouvera
bientôt les résultats dans le TBG.) et son séjour à Solo l'ont mis directement en
contact avec les problèmes indo-javanais et balinais. Il nous apporte aujourd'hui des
données nouvelles dont l'importance paraît grande.
L'inscription qu'il édite est gravée sur deux plaques de cuivre, qui sont actuellement
exposées dans les vitrines du Musée Sriwëdari, à Solo. M. S. en apprit l'existence en
1926. De provenance inconnue, elles étaient alors conservées dans une maison princière
de l'endroit. C'est une donation du roi Dharmodaya Mahàçambhu, datée de çaka 829,
soit 907 de notre ère. M. S. Га rapprochée de deux inscriptions incomplètes (з),
l'une, sur pierre, de provenance également incertaine, l'autre sur cuivre, découv
erte à Ngadireja, Këdu (•*). M. S. montre que ces deux documents sont parties d'un
même texte, qui est précisément celui de son inscription, ainsi attesté à triple exemp
laire. La titulature du donateur est intéressante : Çri maharaja Rakai Watukura
Dyah Balitung Çrl Dharmodaya Mahàçambhu. Du coup il semble qu'il faille
réunir en une seule et même personne le Balitung et le Dharmodaya traités
comme deux rois distincts par le Prof. Krom dans sa magistrale Hindoe-J avaansche
Geschiedenis (p. 178-182). Mais ce qui est capital, c'est que l'inscription nouvelle
nous donne une liste des souverains de Mataram, qui commence à Sanjaya et
nous mène jusqu'au rakai Watukura, l'auteur même de l'inscription :
rakai matarâm sang ratu Sanjaya
çrî maharaja rakai Panangkaran
çrï rakai Panunggalan
t1) Cette courte brochure est une manière de post-scriptum au précédent article.
Nous ne l'en séparerons pas, malgré son millésime.
(2) Cf. ci-dessus, p- 506.
(3) J. L. A. Brandes, Oud-javaansche oorkonden, nos XXVII et CVIII. — Musée de
Batavia. D. 40 et E. iq.
(i) II n'est peut-être pas inutile de rappeler que la province de Këdu, « la seule de
toute l'île qui n'ait pas vue sur la mer», se trouve dans le centre de Java, limitrophe
au N. et N.-E. de la province de Semarang, à ГЕ. de la province de Surakarta, au S.
de celle de Jogjakarta, à ГО. de celle de Bagelen. — - 516
çrï maharaja rakai Warak
çrï rakai Garung
çrï maharaja rakai Kayu wangi
сп rakai Watu humalang
çrï maharaja rakai kura.
Sanjaya nous est bien connu par sa célèbre inscription de Canggal. Par contre, on
ignorait tout de ses successeurs immédiats. Ce chapitre de l'histoire javanaise a été
commandé jusqu'ici par la mise en jeu de trois inscriptions. Celle de Canggal
commémore l'érection d'un liňga par Saňjaya de Matarám, en 732 A. D., et le texte
paraît être un monument du culte d'Agastya. Dans la même région, mais quarante-
six ans plus tard, un prince qui se pare du nom de Çailendravaàçatilaka, « l'o
rnement de la race Çailendra,), dédie à Tara le temple mahâyâniste de Kalasan (778).
D'autre part, le culte d'Agastya est à nouveau attesté vers cette époque,
non plus au centre, mais dans l'Est de Java, par l'inscription de Dinaya (760).
On en a conclu que la dynastie çivaïte de Matarám, chassée par les Çailendra,
rois de Çrïvijaya, s'était réfugiée dans la partie orientale de l'île, tandis que la
dynastie conquérante couvrait de monuments bouddhiques le territoire soumis par ses
armes. Cette période sumatranaise se trouverait close au IXe siècle par le retour
de la dynastie javanaise au centre de son île. M. Krom a soutenu avec éclat ces con
clusions que les documents accessibles semblaient pleinement autoriser. « C'est
dans l'Est javanais, écrit-il, que nous devons aller chercher les successeurs de
Sanjaya. » (*)
L'inscription nouvelle change le problème : elle nous donne justement la liste des
successeurs de Sanjaya, et cette liste ne comprend pas les noms des princes de l'Est
javanais qui sont fournis par l'inscription de Dinaya. Cette constatation, jointe à quel
ques considérations de plastique, a d'abord suggéré à M. S. l'hypothèse que la
dynastie çivaïte de Matarám ait pu subsister dans le centre septentrional de Java,
auprès d'une dynastie bouddhique (Çailendra) qui s'en serait tenue au centre mé
ridional de l'île. Ainsi se trouveraient expliqués le mélange des formes çivaïtes et
maháyánistes dans ces régions, et aussi la rareté, sinon l'absence, dans l'Est de Java de
monuments rappelant ceux du Dieng, que le passage d'une dynastie d'origine centre-
javanaise eût dû y laisser en nombre. On doit avouer qu'à s'en tenir là, l'argument
ation, pour suggestive qu'elle soit, ne paraît pas tout à fait concluante. Elle rend
difficile l'interprétation du texte chinois bien connu où Ton trouve sans doute une
allusion à un véritable transport de capitale (2). D'autre part, il s'introduit dans le
témoignage un certain coefficient d'incertitude du fait que ia liste donne, s'il faut en
croire M. S. lui-même, non point des noms personnels, mais des titres (3). L'exemple de
l'identification qu'il propose, de Balitung à Dharmodaya, est de nature à conseiller
la prudence.
(1) Krom, op-cit-,p. 141- Cf. De Sumatraansche période der Javaansche Geschie-
denis, Leiden, E. J. Brill, 1919, trad, dans BEFEO. , XIX, v, pp. 127-135.
(2) P. Pelliot, Deux Itinéraires--- dans BEFEO-, IV, p. 225 et 413 ; Krom, Geschie-
denis, p. 140.
(й) Belangr. oork., p. 180; rakai = raka + i, signifiant « raka de-. »• - — 517
En prenant à rebours sa liste de princes, il nous montre, dans le corps de son tra
vail, que le rakai Watu humalang doit être le Haji rakai W-atu humalang dont on connaît
une inscription datée de 886. Le rakai Kayu wangi se laisse de même attribuer trois
dates : 879, 880 et 882. Le rakai Pikatan nous conduit plus haut encore : 853. « Quant
à leurs prédécesseurs, nous dit M. S., je n'ai pas été assez heureux pour en retrouver
un seul dans l'épigraphie. C'est tout juste s'il est fait mention, en 886 A. D., d'un
domaine de panunggalan, qui peut être l'apanage royal du rakai Panunggalan. » (4)
Enfin, l'auteur relève encore !e nom d'Arya Samarottuňga, connu par l'inscription de
Karangtëngah (847). Si cette appellation est bien celle d'un roi, elle a dû s'appliquer
au prédécesseur du rakai Pikatan. On semble donc toujours ne rien savoir des suc
cesseurs immédiats de Sanjaya. L'inscription nouvelle apporte ce seul renseigne
ment: Sanjaya n'y reçoit que le titre de roi de Mataràm, rakai Matarâm, tandis qu'à
partir de son successeur, le rakai Panangkaran, le titre est constamment çrl mahar
aja rakai. Ce fait donne à penser que Panangkaran, le premier maharaja, a dû
tenir un grand rôle dans l'histoire de cette dynastie. N'en reste-t-il point d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents