Considérations sur les races humaines. - article ; n°1 ; vol.3, pg 365-377
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Description

Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris - Année 1880 - Volume 3 - Numéro 1 - Pages 365-377
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1880
Nombre de lectures 38
Langue Français

Extrait

Foley
Considérations sur les races humaines.
In: Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, III° Série, tome 3, 1880. pp. 365-377.
Citer ce document / Cite this document :
Foley . Considérations sur les races humaines. In: Bulletins de la Société d'anthropologie de Paris, III° Série, tome 3, 1880. pp.
365-377.
doi : 10.3406/bmsap.1880.3318
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1880_num_3_1_3318— CONSIDÉRATIONS SUR LES RACES HUMAINES. 365 FOLEY.
Les documents écrits plus anciens sont sur des lames de cui
vre ou de bronze, de plus en plus allongées à mesure qu'elles
sont plus récentes. Ce sont surtout des actes officiels et prin
cipalement des concessions de privilèges à des étrangers ou
des donations de terrains à des pagodes. Les plaques métall
iques, dont la première et la dernière ont leur face exté
rieure lisse et sans écriture, sont percées d'un trou rond à
gauche et sont réunies par un anneau qui passe dans ces
trous. Je compte vous présenter prochainement un manuscrit
de ce genre, découvert récemment dans l'Inde française et
qui doit nous être prochainement apporté.
Considérations sur les races humaines i
PAR M. FOLEY.
L'ouvrage que j'ai dernièrement offert à la Société d'an
thropologie a pour titre : le Dix-neuvième Siècle et sa Devise;
et pour épigraphe cette phrase empruntée aux Méditations
de Descartes :
« L'esprit dépend si fort du tempérament et de la dispo*
sition des organes du corps que, s'il est possible de trouver
quelque moyen qui rende les hommes plus sages et plus
habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, c'est dans la médecine
qu'il faut le chercher. »
De l'épigraphe et du titre de mon livre, si déjà vous tirez
cette conclusion qu'il est en très grande partie oonsacré à la
politique, vous ne vous tromperez pas. Et vous vous trom
perez encore moins, si vous ajoutez que je m'efforce d'y
donner pour base, à l'art de gouverner, la science de
l'homme et des sociétés qu'il organise ; car, entre autres
questions que je tâche d'y résoudre par l'affirmative, se
trouve celle-ci :
« Les sciences naturelles, que l'on commence à réputer
exactes (l'anthropologie et la sociologie plus particulière
ment), sont-elles assez positivées déjà pour qu'il soit pos- 366 SÉANCE DU 45 AVRIL 1880.
sible de guider, avec leurs principes, l'existence individuelle,
domestique, professionnelle, civile, politique et même rel
igieuse de n'importe quel être humain... mieux que ne savent
le faire aujourd'hui ceux qu'inspirent encore les écrits ou
traditions des législateurs juifs, chrétiens, musulmans ou
autres déistes? »
Evidemment, je ne dois parler ici ni de la première ni de
la dernière partie de mon livre, qui, je Je répète, ont trait à
la politique.
Mais en est-il de même de sa partie moyenne?
Très certainement non ; car elle rentre dans l'objet de vos
études, par cela même qu'elle traite :
En premier lieu, de l'homme, aussi bien moral que phy
sique ;
En second lieu, de la formation de ses différentes races ;
En troisième, des sociétés (grandes ou petites) qu'elles or
ganisent, empiriquement, tout d'abord, mais déplus en plus
systématiquement ensuite ;
Enfin, en quatrième lieu, des catégories sociales qui s'ébau
chent, dès que ces sociétés se forment, pour si peu de temps
que ce soit, — pour les quelques heures, par exemple, que
le Papou du centre australien met à former sa meute pro
visoire ou les quelques jours qu'il emploie à trouver et f
éconder sa femme, provisoire aussi.
Voici, dans l'ordre où je les ai présentés, les sujets et les
problèmes d'anthropologie et de sociologie que j'ai tâché de
résoudre, ou tout au moins de mettre en équation, en cette
partie moyenne :
I
Considérations sur l'homme, envisagé comme un triple
organisme, dont la vie, le mouvement et la pensée ne sont
que des résultantes fonctionnelles.
Pour aboutir à cette opinion, qui compte encore trop de
contradicteurs , je me suis appuyé sur les. propositions et
faits suivants : PÔLEÎ. — CONSIDÉRATIONS SUR LES RACES HUMAINES. 361
II n'y a pas plus de chimie organique que d'astronomie ou
de physique organique ; il n'y a qu'une chimie, comme il n'y
a qu'une astronomie et une physique.
L'être vivant, quel qu'il soit, est impressionné par un
monde qui change toujours ; et dans ce monde (qui toujours
change), l'être vivant est gouverné par un système nerveux,
impressionnable autant qu'impressionnant, qui, rien que de
lui-même, changerait toujours aussi.
II
La mémoire, le préjugé, la conscience, l'originalité, la
folie et le génie (produits de plus en plus sociaux) ne sont
que les résultantes des manières d'être et de fonctionner
que nos éléments nerveux encéphaliques adoptent, à force
d'être impressionnés de la même façon, quelquefois par
notre propre organisme seul; quelquefois encore par le mi
lieu moral (pareillement seul) qui nous entoure ; quelquefois
aussi par le milieu matériel, toujours pareillement seul, au
sein duquel nous vivons; mais, le plus souvent, par eux tous
à la fois.
La résolution , triple résultante de nos besoins sentiment
aux, actifs et intellectuels, est presque, sinon tout à fait, i
nconsciente chez le sauvage.
Chez Le civilisé ordinaire, elle emprunte énormément à la
mode et au préjugé.
Chez le fou, comme chez l'homme de génie, elle est le ré
sultat d'un travail presque exclusivement original, travail
généralement excessif, basé, chez celui-ci, sur une vérité ;
chez celui-là, sur une erreur.
III
Considérations générales sur les races noires, sur les races
colorées et sur les races blanches , envisagées comme les
trois grandes résultantes que les trois climats principaux de SÉANCE DU 15 AVRIL 1880. 368
notre globe terrestre (absolument sauvage tout d'abord, mais
civilisé peu à peu) ont déterminées dans notre espèce.
Pour traiter cette question de races, je me suis inspiré des
propositions que voici :
Notre organisme tout entier est (comme chacun de ses
appareils, organes, tissus et éléments constituants) variable
entre certaines limites anatomo- physiologiques.
Nous ne pouvons, en vingt-quatre heures, faire qu'une cer
taine quantité de sang et de pulpe nerveuse ; de sorte que le
trop dépensé ici cause le trop peu dépensable là.
C'est en forgeant qu'on devient forgeron ; ou (ce qui est
tout un) l'organe dont on use se développe, pendant que
celui dont on mésuse (soit en plus, soit en moins) s'atrophie.
Enfin, ce n'est qu'en remontant des modifications physico
chimiques, mécaniques et esthético-sensorielles de notre mi
lieu, aux indispensables modifications de nos produits ; de
celles-là aux modifications, indispensables pareillement, de
nos organes producteurs ; et de celles-ci enfin aux non moins
indispensables modifications des centres nerveux, qui nous
gouvernent, qu'on peut se rendre compte des aspects et des
formes que présente la personne humaine. .
IV
Considérations sur les trois modes vitaux ou, si mieux vous
aimez, sur les trois manières spéciales d'être, d'agir et de
penser, que nos trois sortes de grandes races ou variantes
humaines ont respectivement contractées, en se formant,
dans notre ancien monde aussi bien que dans le nouveau.
Ces trois modes vitaux sont, ainsi que nous le verrons plus
tard, imités du mode vital de l'enfant, du
mode vital de l'adulte et du mode vital de l'homme en âge
mûr.
V
Considérations particulières sur les races noires, de l'an
cien aussi bien que du nouveau monde. FOLEY. — CONSIDÉRATIONS SUR LES RACES HUMAINES. 369
Ces races méritent, suivant moi, le surnom de sentimentalo-
végétatives :
Parce qu'elles renferment les spécimens de ce que l'homme
devient au physique, aussi bien qu'au moral ;
Quand, autant que le lui permettent les limites anatomo-
physiologiques de notre espèce, il a sacrifié (de père en fils,
de génération en génération et de siècle en siècle) ses apti
tudes mécaniques d

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