Étalonnage et technique psychométrique. Procédés de calcul. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 851-866
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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 851-866
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Étalonnage et technique psychométrique. Procédés de
calcul.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 851-866.
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3° Étalonnage et technique psychométrique. Procédés de calcul. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 851-866.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6399ETALONNAGE ET TECHNIQUE PSYCHOM ETHIQUE 851
H. WOODROW. — ■ A picture-preference character test. {Un test de
caractère basé sur le choix d'images). — J. of ed. Ps., XVII, 8, 1926,
p. 519-531.
L'auteur a élaboré et appliqué à de nombreux enfants des écoles
de St-Paul et de Minneapolis un test de caractère dont il désirait dé
terminer la valeur.
44 gravures représentant des scènes de la vie courante ont été
groupées, à raison de 4 par pages, en un cahier que l'on place entre les
mains du sujet. L'enfant doit pour chaque feuille classer les 4 images
par ordre de préférence. La note obtenue par le sujet n'est autre que
la somme des différences entre la place assignée par lui à chaque
image et celle que cette dernière occupe dans le classement type
établi empiriquement par l'auteur, après application du test sur 648
enfants. On se trouve ainsi en présence d'une classification des su
jets par ordre de démérite. La corrélation negativer de — 0,24 qu'elle
donne avec l'intelligence générale, mesurée par le test individuel
de Kuhlmann, signifie donc que « sans aucun doute, l'intelligence est
nécessaire pour l'observation et l'interprétation des images ». W. a
également comparé les résultats du test aux jugements des profes
seurs appréciant 10 traits de caractère de l'enfant. Il a dans ce cas
obtenu des corrélations -f- 0,43 à -f- 0,38, à son avis insuffisantes.
Une meilleure adaptation du test et un remaniement s'imposent.
A. B.-F.
G. SCHWESINGER. — Slang as an Indication oî Charakter. {V argot
comme un indicateur du caractère). — J. of appl. Ps., X, 2, 1926,
p. 245-263.
Application d'un test de connaissance d'argot à deux groupes de
délinquants juvéniles et aux élèves d'écoles primaires. Résultats
contradictoires. D. W.
3°. — Étalonnage et technique psychométrique
Procédés de calcul
H. LÄMMERMANN. — Bericht ueber die Eichung einer Serie von
Gruppentests für acht- bis vierzehnjährige Volksschuler. [Etalonnage
d'une série de tests collectifs pour les écoliers de 8 à 14 ans). — Z.
für ang. Ps., XXVII, 1-2, 1926, p. 1-41.
L'auteur, chargé de mettre au point l'examen psychologique des
écoliers pour le passage d'une classe à l'autre, a élaboré une série
de tests destinés à la mesure du développement intellectuel. Les
épreuves, au nombre de 4 — opposition, complètement, calcul,
ordination de mots — ont été appliquées à 1592 enfants des écoles
primaires de Manheim âgés de 8 à 14 ans. Les corrélations moyennes
[h) entre les résultats de chacun des différents tests et l'appréciation
qualitative du développement intellectuel de l'enfant par le maître,
calculées d'après la méthode propre de l'auteur, ont été assez élevées,
soit respectivement, -4- 0,63, + 0,72, -f- 0,61 et -f- 0,55,+ 0,68 : ce
qui donne pour l'ensemble des tests une corrélation globale moyenne 852 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
de + O|61. Cette corrélation devient de -}- 0,79, si l'on attribue à
chaque test un coefficient de poids g = - — k — -
Les courbes de répartition montrent que les différents degrés des
tests sont assez bien adaptés aux classes auxquelles ils sont destinés.
La répartition finale des sujets en 5 groupes (5 %, 20 %, 50 %,
20 %> 5 %,) permet une sélection satisfaisante des écoliers.
A. B.-F.
L.-L. THURSTONE. — The mental age concept. (Le concept d'âge
mental). — Ps. Rev., XXXIII, 4, 1926, p. 268-279.
T., tout en rendant hommage au génie de Binet, qui a été le créa
teur de la mesure objective de l'intelligence, critique vivement la
notion d'âge mental, introduite par cet auteur.
Cette notion est ambiguë. On peut en effet définir l'âge mental de
deux façons différentes : ou bien l'âge chronologique auquel corre
spond la moyenne des succès pour un test, ou bien l'âge chronologique
moyen des sujets qui réussissent le test. Ces deux définitions n'ont
pas la même valeur numérique. Elles ne sont pas interchangeables.
Elles peuvent être toutes deux défendues par de bonnes raisons, mais
en pratique, c'est surtout la première qu'on adopte généralement.
Par une discussion très serrée, T. montre les inconvénients de cette
ambiguïté et comment l'emploi de cette notion conduit à des résul
tats contraires au sens commun. En particulier, elle n'a plus de signi
fication, quand on étudie l'adulte. Il est absurde de répéter, comme
on l'a fait si souvent, que d'après les résultats donnés par PArmy
test, l'âge mental moyen de la population adulte est de 12 à 13 ans.
Car cette vaste enquête a assurément autant de valeur, pour la dé
termination de moyennes, que les quelques centaines d'expériences
faites sur les enfants des écoles. En réalité la relation du test avec
l'âge est imparfaite et non régulière.
Il vaudrait donc mieux abandonner complètement cette notion
d'âge mental et la remplacer par le centilage ou la notion de l'écart
moyen. G. P.
E. HURLOCK. — The effect of incentives upon the constancy of
the I. Q. (L'effet de stimulants sur la constance du Q. /.). — Ped.
Sem., XXXII, 3, 1925, p. 422-434.
Les tests nationaux d'intelligence (National group intelligence
tests ; échelle B ; forme 1 et 2) ont été appliqués collectivement à
2 reprises, sur 273 enfants divisés en 3 groupes. Avant la deuxième
épreuve le groupe a, ou groupe de contrôle, ne reçoit aucune indica
tion, le groupe b est encouragé par des louanges, le groupe c est sévè
rement réprimandé.
Dans les deux derniers cas l'auteur a constaté une amélioration
des résultats assez marquée pour être significative : le Q. I. moyen
se trouve augmenté de 7 points, alors que sous le seul effet de l'exer
cice cet accroissement n'a été que de 1 point, pour le groupe de con
trôle.
L'analyse du test a montré que les améliorations portent princ
ipalement sur les problèmes de comparaison et d'analogies. ÉTALONNAGE ET TECHNIQUE PSYCHOM ETRIQUE 853
On trouvera dans cet article une revue détaillée des travaux anté
rieurs concernant l'influence de différents facteurs externes sur le
résultat des tests d'intelligence. A. B.-F.
G.-S. SLOCOMBE. — The measurement ol intelligence. (La mesure
de V intelligence). — J. of ed. Ps., XVII, 9, 1926, p. 600-607.
L'auteur, adepte de Spearman, détermine la valeur d'un test d'in
telligence par ses rapports avec « un facteur général hypothétique »,
c'est-à-dire pratiquement par la corrélation entre ce test et un nombre
supposé infini de tests analogues. Il a ainsi établi l'efficience (intellec
tive saturation) de 10 tests américains, et trouvé que pour une combi
naison des 5 meilleurs d'entre eux, les erreurs possibles sont encore
de 10 %. Il propose, en terminant, 5 méthodes par lesquelles la me
sure de l'intelligence pourrait être rendue plus efficace. A. B.-F.
HELEN PEAK et EDWIN G. BORING. — The factor of speed
in intelligence. (Le facteur de rapidité dans l'intelligence). — J. of
exp. Ps., IX, 1926, p. 71-94.
Il y a deux sortes de tests intellectuels, les tests de vitesse et
ceux du « tout ou rien » dans lesquels on ne tient pas compte de la
vitesse. Mais si on ne veut pas faire de ces derniers de pures épreuves
de connaissances acquises, on augmentera toujours leur sensibilité
en tenant compte du temps.
Supposons qu'un homme inférieur obtienne dans un test d'aussi
bons résultats supérieur à condition qu'on lui laisse
plus de temps : cela peut s'expliquer de deux façons. Ou bien il
accomplit aussi vite que l'autre les actes essentiels, mais perd du
temps à des actes inutiles ; ou bien ce sont les actes essentiels eux-
mêmes qui demandent plus de temps. Pour décider entre ces dçux
hypothè

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