Évolution du commerce de détail dans le département de la Sarthe 1967-1970 - article ; n°1 ; vol.76, pg 697-714
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Évolution du commerce de détail dans le département de la Sarthe 1967-1970 - article ; n°1 ; vol.76, pg 697-714

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Norois - Année 1972 - Volume 76 - Numéro 1 - Pages 697-714
SUMMARY
The number of small retailing establishments selling foodstuffs is rapidly diminishing, whilst the opening of medium and large floor-area self-service stores is increasing.
How can these observations be studied on a local basis ? The reduction does not equally affect al sales activities. Meat retailing is more stable whilst in certain areas, one in every seven groceries has disappeared in three years.
In rural areas, the population is diminishing as well as the number of retailing establishments. Even in urban areas where the population is increasing, the number of establishments diminishes whilst floor-area in self-service shops increases.
Are food retailing establishments — pre-eminently the « shop-next- door » — adapting to their customers' change in place of residence ?
RÉSUMÉ
Le nombre des établissements de vente au détail dans l'alimentation diminue rapidement, tandis que se multiplient les ouvertures de magasins en libre service de moyenne et grande surface.
Comment étudier ces phénomènes au niveau des communes ?
La diminution n'affecte pas également les diverses activités de vente : le commerce des viandes est plus stable, tandis que, dans certaines communes, 1 épicerie sur 7 a disparu en 3 ans.
Dans les communes rurales, la population diminue, le nombre des établissements aussi. Dans les communes urbaines, la population augmente, mais le nombre des établissements y diminue quand même, tandis que s'étendent les surfaces en libre service.
L'établissement de vente de produits alimentaires, magasin de proximité par excellence, s'adapte-t-il aux changements dans le lieu de résidence de ses clients ?
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1972
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Robert Rouleau
Évolution du commerce de détail dans le département de la
Sarthe 1967-1970
In: Norois. N°76, 1972. pp. 697-714.
Abstract
SUMMARY
The number of small retailing establishments selling foodstuffs is rapidly diminishing, whilst the opening of medium and large
floor-area self-service stores is increasing.
How can these observations be studied on a local basis ? The reduction does not equally affect al sales activities. Meat retailing
is more stable whilst in certain areas, one in every seven groceries has disappeared in three years.
In rural areas, the population is diminishing as well as the number of retailing establishments. Even in urban areas where the
population is increasing, the number of establishments diminishes whilst floor-area in self-service shops increases.
Are food retailing establishments — pre-eminently the « shop-next- door » — adapting to their customers' change in place of
residence ?
Résumé
RÉSUMÉ
Le nombre des établissements de vente au détail dans l'alimentation diminue rapidement, tandis que se multiplient les ouvertures
de magasins en libre service de moyenne et grande surface.
Comment étudier ces phénomènes au niveau des communes ?
La diminution n'affecte pas également les diverses activités de vente : le commerce des viandes est plus stable, tandis que, dans
certaines communes, 1 épicerie sur 7 a disparu en 3 ans.
Dans les communes rurales, la population diminue, le nombre des établissements aussi. Dans les communes urbaines, la
population augmente, mais le nombre des établissements y diminue quand même, tandis que s'étendent les surfaces en libre
service.
L'établissement de vente de produits alimentaires, magasin de proximité par excellence, s'adapte-t-il aux changements dans le
lieu de résidence de ses clients ?
Citer ce document / Cite this document :
Rouleau Robert. Évolution du commerce de détail dans le département de la Sarthe 1967-1970. In: Norois. N°76, 1972. pp.
697-714.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/noroi_0029-182X_1972_num_76_1_7078Evolution du commerce
de détail alimentaire
dans le département de la Sarthe
1967-1970
par R. ROULEAU
Département de Géographie du Mans et de Caen
Les activités commerciales traversent depuis quelques années une
période d'adaptation qui se traduit à la fois par une diminution sen
sible des établissements et par l'apparition de nouvelles formes d'im
plantation ; il peut être bon d'étudier le phénomène dans le départe
ment de la Sarthe, à un niveau aussi précis que possible afin de recher
cher d'abord comment il se manifeste.
La branche choisie est celle de la distribution de détail des produits
d'alimentation. Pourquoi ? Parce que c'est la branche la plus sensible
et celle qui est la plus proche des consommateurs, celle où la notion
de magasin de proximité est la plus évidente. Il y aura donc possibilité
de séparer les facteurs d'évolution tenant au marché, c'est à dire aux
consommateurs, de ceux qui appartiennent à l'appareil commercial.
Une première approche va consister à chiffrer la variation du nom
bre d'établissements dans différentes catégories de communes, grou
pées selon leur taille et leur caractère rural ou urbain, en s'efforçant
d'analyser cette variation par activités commerciales : boulangerie-
pâtisserie, commerce des viandes, épicerie, cafés-épiceries, magasins à
succursales, moyennes et grandes surfaces, afin de reprendre la clas
sification du Recensement de la Distribution de 1967.
Il s'agit d'un éclairage partant du consommateur et de son lieu de
résidence, sans aller dans le détail de ce qu'implique, dans ses besoins
et ses habitudes de consommation, ce type de résidence.
Sur ce tableau de déflation de l'appareil de distribution au détail il
faut situer les plus récentes implantations en libre service. Ce sera le
but de la dernière partie de cette approche : à quel rythme et sous
quelles formes s'implantent ces nouvelles méthodes de vente ? R. ROULEAU 698
I. - LES SOURCES
Le dénombrement des établissements commerciaux s'avère délicat.
Afin de pouvoir suivre leur évolution par commune et par activité
détaillée, il est nécessaire de recourir au Fichier des Etablissements
industriels et commerciaux de PI.N.S.E.E. (1).
Il existe bien d'autres sources établies ou par le service de la Docu
mentation Economique de la Chambre de Commerce et d'Industries
de la Sarthe, ou par l'Association Française de Recherches et d'Etudes
Statistiques (A.F.R.E.S.C.O.), mais elles sont départementales et ne
ventilent pas leurs données selon les rubriques du Recensement de la
Distribution de 1967.
Ces statistiques sont établies à partir de la publication au Bulletin
Officiel des Annonces Commerciales (B.O.A.C.) des mouvements de
fonds de commerce : radiations, mutations, créations.
La difficulté réside dans la séparation des radiations accompagnées
d'une mutation, de celles qui signifient une fermeture définitive.
Dans le cas de cessations d'activité de gens âgés, y a-t-il toujours
insertion au B.O.A.C. ? Il est vraisemblable que non. Il faut alors être
prudent en faisant la balance radiations d'un côté, mutations et créa
tions de l'autre, afin d'obtenir une différence qui serait ou l'excédent
des créations sur les disparitions, ou, plus généralement dans l'alimen
tation, l'excédent des suppressions sur les créations.
La comparaison des 2 fichiers, l'un de 1967, l'autre de 1970 est à la
base des observations qui suivent. Il s'agit donc d'une étude des varia
tions à court terme. Le fichier permet-il des études à plus long terme ?
Et surtout peut-il en être autrement en matière commerciale ?
Un hypermarché s'étant ouvert au Mans à la fin de 1968, le fichier
de 1967 donne alors une dernière image d'une situation non traumat
isante pour l'appareil commercial.
La nomenclature à 4 chiffres (nomenclature des activités écono
miques de PI.N.S.E.E.) permet de saisir les divers aspects du détail
alimentaire, par exemple de distinguer la boucherie (694-1), de la bou
cherie associée à un autre commerce de viande (694-2) ; la boucherie-
charcuterie, l'épicerie-alimentation générale (697-1) du magasin à suc
cursales (697-2). Elle est indispensable pour isoler le café-épicerie
(782-1) et le café-boulangerie (782-2) des autres formes de commerce
associées au débit de boissons.
Le repérage de ces établissements présente le plus d'incertitudes,
les types d'associations pouvant être extrêmement variés : (café-tabac-
épicerie 783-2, tabac-épicerie 784-2). Or le fichier de 1970 s'est avéré
plus précis que celui de 1967 dans la description de ces catégories, si
bien que certains établissements qualifiés seulement de Débits de bois-
Ci) Fichier des Etablissements industriels et commerciaux 1967-1970. Obser
vatoire Economique de l'Ouest Nantes. DU COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE 699 ÉVOLUTION
sons en 1967 deviennent des Cafés-épiceries en 1970 ; il est possible
d'éliminer cette cause d'erreur en relevant les communes où il est cons
taté l'apparition d'un établissement supplémentaire dans une activité
quelconque en 1970, puis en confrontant cette pseudo-création à la
liste de celles qui paraissent au Bulletin officiel des Annonces comm
erciales et reprises dans l'Information économique du Maine (2).
C'est ce qui a été fait pour les années en cause : 1967, 1968, 1969 ; ou la
création est parue au B.O.A.C. et il n'y a rien à modifier en 1967, ou
elle n'y est pas parue ; dans ce cas on peut estimer que l'établissement
existait déjà en 1967, soit qu'il n'ait pas été inscrit, soit qu'il ait été
défini incomplètement. Il est alors pris en compte à cette date.
Il reste le cas d'une création qui n'aurait pas paru au B.O.A.C. ; le
cas arrive, l'inscription sur le registre du commerce est régularisée
plus tard. Mais figurerait-elle au fichier ?
On peut supposer que la tenue du fichier étant sans cesse améliorée,
la sous-estimation possible diminue. Dans les premiers fichiers la
surestimation eût été le danger au contraire (avant 1962). Les varia
tions négatives observées représenteront alors un minimum en admett
ant un risque d'omission.
Le fichier men

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